Projet d’arrêté relatif à la chasse de la Barge à queue noire en France métropolitaine pour la saison 2021-2022
La Barge à queue noire est actuellement classée « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées en France et « quasi-menacée » sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN. Elle fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique- Eurasie (AEWA). Ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans et prohibe la chasse dans l’ensemble des pays signataires.
Afin de tenir compte de ce plan et de l’engagement français en matière de protection des espèces protégées, la chasse a été suspendue sur le territoire national depuis 2008.
Considérant le renouvellement en décembre 2018 du plan international de l’AEWA pour une période de 10 ans interdisant la chasse dans tous les pays signataires, seule une révision de ce plan permettrait d’examiner la possibilité de chasser des individus de la sous-espèce islandaise compte tenu du niveau de population de cette sous-espèce.
Il est donc proposé pour la saison cynégétique 2021-2022, la reconduction par arrêté ministériel de la suspension de la chasse de la Barge à queue noire jusqu’au 30 juillet 2022.
Le projet d’arrêté a fait l’objet d’un avis défavorable lors du Conseil National de la Chasse et de la Faune sauvage du 5 mai 2021.
Le texte présente un impact sur l’environnement et nécessite à ce titre une consultation publique conformément aux dispositions de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement.
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Commentaires
Inquiet pour les populations de Barge à queue noire, il faudrait poursuivre cette suspension, mais sur 3 ou 5 ans. Ayons le courage de l’urgence environnementale !
Pour une suspension de la chasse de la Barge à queue noire mais pour être cohérent avec l’accord AEWA, la suspension devrait aller jusqu’en 2028.
Les chasseurs n’ont aucun état d’âme, ils tirent et tuent et ils ne régulent rien juste ils polluent les sols …………… totalement contre la chasse
Engagé et bénévole dans le domaine de la protection de la nature, au moment où tous les voyants concernant les atteintes à la biodiversité sont au rouge, je considère qu’il est particulièrement regrettable d’avoir à se battre sans cesse pour défendre l’équilibre de la vie et donc de cette biodiversité.
La Barge à queue noire est protégée partout en EUROPE. Menacée au niveau mondial, elle est inscrite en liste rouge UICN, et classée vulnérable au niveau national. Nous devons respecter les accords internationaux que nous avons signés, à savoir que la Barge à queue noire ne doit pas être chassée et aussi respecter l’avis des experts scientifiques indépendants et non celui des chasseurs partisans.
Je suis contre le moratoire proposé de 1 an et favorable à un moratoire d’au moins 5 années, voire de 10 ans comme dans les autres pays d’Europe.
Il faut stopper toutes les actions qui participent à la destruction de la biodiversité, et favoriser les actions de protection.
Pourquoi chasser le Barge à queue noire ? Non seulement cette espèce est classée quasi-menacée par l’UICN, mais quand bien même, quels sont les arguments en faveur de la chasse ? Pourquoi tuer et détruire ? Si les chasseurs aiment autant observer les animaux, qu’ils troquent leurs fusils et leurs lunettes contre des longues-vues et des appareils photo.
Laissez nous chasser et laissez respirer les ruraux non à la dictature verte, les prélèvements sont minimes au regard de la population
Favorable à la reconduction de la suspension de la chasse de la Barge à queue noire, espèce menacée à l’échelle européenne et française.
l interdiction totale de la chasse de la barge a queue noire est en totale contradiction avec la gestion adaptative.
• L’interdiction générale de la chasse de la barge à queue noire est en totale contradiction avec le concept de gestion adaptative,
• Pourquoi renoncer à autoriser la chasse en novembre et décembre de la sous espèce de barge à queue noire islandaise, dont les effectifs se portent bien, sachant qu’à cette période de l’année l’autre sous espèce n’est pas présente en France ?
• Le comité d’experts en gestion adaptative avait préconisé en 2019 une chasse limitée à cette période automnale avec un quota très faible d’oiseaux autorisés à prélever (270),
• Les scientifiques ont besoin d’étudier les ailes des oiseaux pour améliorer les connaissances de l’espèce, et cela doit passer par quelques prélèvements faits par les chasseurs dans des conditions strictement précisées et contrôlées.
• Nous n’avons aucun retour sur l’impact du moratoire.
Je porte un avis défavorable, le moratoire ne doit pas être reconduit,la chasse n affecte pas l état des populations, les organisations anti chasse n ont apporté aucun élément scientifique de preuve, alors que les chasseurs le font avec le suivi de population par comptages.
D autre part les prélèvements proposés sont sous un quotas acceptable et très faible, pouvant être augmenté si besoin., avec un suivi au jour le jour avec les moyens moderne électronique de déclaration de prélèvement.
Plutôt que de faire interdire sa chasse, le gouvernement devrait s affairer à protéger leurs milieux de nidifications et d hivernages au niveau international .
FNE soutient le moratoire sur la chasse de la barge et demande que sa durée soit portée à cinq ans au lieu d’un, en cohérence avec le plan européen pour cette espèce.
Laissez la nature à ceux qui la connaissent parfaitement et la vivent tous les jours
La Barge à queue noire qui risque l’extinction est un oiseau reconnu vulnérable par la France qui a signé les accords internationaux qui en interdise la chasse. La France se doit de respecter son engagement et à ce titre doit étendre le moratoire de la chasse à la Barge à queue noire à cinq ans. Cet oiseau fait partie de la biodiversité indispensable et à ce titre doit être protégé
Cet avis est favorable sous réserve que la suspension soit portée à 5 ans. L’État doit protéger la biodiversité et en particulier les espèces d’oiseaux en déclin. Faire plaisir aux chasseurs n’est plus une politique publique acceptable, ni pour la nature, ni pour une grande majorité de français.
La barge à queue noire est sensible et en fort déclin de population, l’ensemble des pays de la voie de migration se sont engagés dans le plan international d’action de l’AEWA, reconduit en décembre 2018 pour une période de 10 ans (soit jusqu’en 2028), à ne plus ni chasser la sous-espèce continentale, ni la sous-espèce islandaise. Il serait temps que la France s’aligne avec ses voisins et préserve ce qu’il reste de biodiversité. 3ans d’arrêt serait le minimum pour la conservation de cette espèce.
Je suis favorable à la pratique de la chasse traditionnelle de cette espèce.
la gestion adaptative permet de gerer la chasse de cet oiseau
L’interdiction générale de la chasse de la barge à queue noire est en totale contradiction avec le concept de gestion adaptative,
Pourquoi renoncer à autoriser la chasse en novembre et décembre de la sous espèce de barge à queue noire islandaise, dont les effectifs se portent bien, sachant qu’à cette période de l’année l’autre sous espèce n’est pas présente en France ?
Le comité d’experts en gestion adaptative avait préconisé en 2019 une chasse limitée à cette période automnale avec un quota très faible d’oiseaux autorisés à prélever (270),
Les scientifiques ont besoin d’étudier les ailes des oiseaux pour améliorer les connaissances de l’espèce, et cela doit passer par quelques prélèvements faits par les chasseurs dans des conditions strictement précisées et contrôlées.
Nous n’avons aucun retour sur l’impact du moratoire.
Et ce quelle que soit la sous-espèce.
Je suis favorable au maintient du moratoire.