Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse

Consultation du 24/07/2018 au 14/08/2018 - 6181 contributions

Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, un arrêté ministériel du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans ces départements.
L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison et par département.
Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets délivrent les arrêtés d’autorisation individuelles.

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Commentaires

  •  Pour l’arrêt des chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse, le 26 juillet 2018 à 18h50

    Comment peut on maintenir des pratiques cruelles et totalement dépassées où n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire !

    Pour les oiseaux piégés qui doivent être relâchés comment considérez vous le fait qu’ils n’ont que peu de chance de survivre tant ils sont mutilés et blessés ? Nous parlons là de toutes ces espèces qui disparaissent, les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.). Nous n’oublions pas non plus la souffrance et la peur infligés durant des temps indeterminés par les oiseaux !

    Comment peut-on aborder le chiffre de dizaine de milliers d’oiseaux sacrifiés (autoriser le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019) lorsque l’on connait le déclin dramatique de ces peuples et que l’on considère que tous paient déjà le prix fort des aléas climatiques, sécheresse, feux, perte des
    habitats écologiques ?

    On peut se demander si tout n’est pas octroyé aux chasseurs dont on ose nous affirmer qu’ils préservent la biodiversité, au détriment d’une vraie et urgente conservation du monde vivant ! Une multitude de voix de plus en plus nombreuses, tous secteurs confondus s’élèvent pourtant pour demander une vraie et active considération et protection de la biodiversité en France ?

    Il ne suffit pas de faire de beaux discours ou de dire n’importe quoi mais bel et bien de tenir les promesses tant qu’il est encore temps et représenter les écocitoyens dans leur volonté d’agir pour le monde Vivant !

  •  NON à la capture des grives, merles noirs, vanneaux et pluviers dorés !, le 26 juillet 2018 à 18h48

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014[4]).

  •  Honte , le 26 juillet 2018 à 18h48

    Nombre de traditions en France n’ont plus aucun sens en voila bien une !

  •  Non à la chasse traditionnelle , le 26 juillet 2018 à 18h48

    Non à la chasse traditionnelle. L’homme doit cesser ces pratiques d’un autre temps qui ne respectent pas la nature.

  •  Stop au massacre, le 26 juillet 2018 à 18h47

    Merci d arreter d assassiner ces milliers d oiseaux soi disant par traditions ! Lorsque ces dernieres sont cruelles ne devrions nous pas les stopper? La faune est en danger, deforestation, "regulation",capture, elevage, torture et pourtant les hommes continuent a tout detruire. STOP STOP STOP STOP STOP STOP STOP

  •  J’ai honte , le 26 juillet 2018 à 18h47

    Encore moins d’oiseaux génial !!!! J’ai honte …toujours rien de concret pour protéger les animaux.. :

  •  Symbiose et associativité, le 26 juillet 2018 à 18h45

    Bonjour,
    Je suis formellement contre ses techniques de chasses qui sont de l ordre du passé, cruelle et non sélective…
    Nous sommes désormais conscient de la disparition de la majorité des espèces…une extinction de masse
    Nous détruisons un patrimoine naturel exceptionnel et des plus importants pour notre civilisation
    Je ne suis pas contre un arrêt total de la chasse mais avec des quotas bien moindre…
    Oui en prenant ces décisions vous risquez de vous mettre à dos une majorité des chasseurs, simplement car ils ne comprennent pas l enjeu des futures années…
    À un moment il faudra penser aux générations futures, simplement à vos enfants…quel monde voulez vous laisser ?
    Nous pouvons vivre en symbiose avec les autres espèces à condition de comprendre qu elles sont vitales pour nous

  •  Piégeage aux gluaux, le 26 juillet 2018 à 18h43

    Difficilement contrôlable, cruelle, non sélective, cette pratique ne doit plus être autorisée ; elle ne correspond plus aux conditions de vie rurales qui l’ont vue naître ! Elle tue beaucoup trop de rouges-gorges, mésanges et autres petits passereaux.
    L’importante perte de biodiversité, en particulier chez les oiseaux, devrait inciter à un quota beaucoup moindre : pourquoi le fixer à 78.000 grives et merles alors que les chasseurs déclarent 42.000 captures la saison dernière ? D’autant plus que les prélèvements par tir sont importants.

  •  Je suis contre ces pratiques , le 26 juillet 2018 à 18h41

    Je suis contre ces pratiques

  •  Pratique non ciblée et non humaine, le 26 juillet 2018 à 18h38

    La technique de "piégage" aux gluaux semble inhumaine. Cela ne va pas cibler que les espèces voulues, ce qui va engendrer la mort de spécimens protégés (je ne pense pas que les chasseurs passent la journée devant leur piège ?), ou leur mutilation car je ne pense pas non que l’animal ne tente pas de se débattre… Cette chasse "traditionnelle" doit-elle vraiment être conservée ?

  •  Non , le 26 juillet 2018 à 18h38

    Les gluaux détruisent tout, trop d’animaux, sans distinction

  •  Chasses et piégeages , le 26 juillet 2018 à 18h37

    Il est inconcevable d’utiliser ces méthodes cruelles d’un autre temps. Il est temps d’inverser la machine et prendre en considération la vie sauvage comme aussi sensible que toutes vies sur notre planète.
    Il est intolérable d’accepter la torture, la souffrance pour le plaisir de quelques uns. Les animaux ne sont pas des joujoux.
    Quand nos politiques s’affaireront pour l’intérêt et le respect de toutes vies ? On ne peut pas se permettre de continuer sur ces traditions abjectes.

  •  Il faut cesser ces pratiques , le 26 juillet 2018 à 18h36

    Pourquoi poursuivre ces pratiques d’un autre âge en ces temps de réduction massive de la biodiversité, notamment des oiseaux ? De plus ces pratiques ne sont pas respectueuses de l’animal.

  •  Non aux chasses traditionnelles , le 26 juillet 2018 à 18h35

    Je suis contre ces pratiques cruelles et source de souffrance pour les oiseaux, et qui contribuent à la disparition d’espèces déjà en forte régression .Je souhaite l’arrêt de ces chasses traditionnelles (piégeage à la glu, matole, etc.)

  •  Absolument contre, le 26 juillet 2018 à 18h34

    Absolument contre
    A l’heure ou le monde entier s’alarme de la diminution du nombre d’oiseaux et d’insectes partout dans le monde, la France des arriérés continue de massacrer à tout va avec la bénédiction de nos gouvernants, M. Hulot de qui vous moquez vous? Je vous croyais ami de la nature.
    Les français n’en peuvent plus de vos décisions d’un autre âge , tout ça pour faire plaisir à une corporation qui se croit gardienne de la nature !!
    Il faut que tout cela cesse et que la voix du bon sens l’emporte et tant pis pour les chasseurs qui ne sont pas nos amis.

  •  Argumentaire contre le piégeage des grives et Merles noirs aux gluaux dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse, le 26 juillet 2018 à 18h33

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014[4]).

  •  DÉFAVORABLE , le 26 juillet 2018 à 18h32

    Ces chasses sont dites « traditionnelles » car elles dérogent aux directives européennes. Elles datent d’une période où les populations rurales avaient besoin de se nourrir de protéines animales à bon compte. Ce n’est plus justifié aujourd’hui. D’autant que le piégeage est difficilement contrôlable, et les pratiques cruelles :
    Difficilement contrôlable : lorsque la police de la nature arrive sur place, si jamais elle arrive, il est souvent trop tard. Et quand bien même, lorsqu’un pinson ou un chardonneret est pris et que le garde arrive, le piégeur a beau jeu de dire qu’il allait le relâcher.
    Cruel : lors des opérations de contrôle qu’elles conduisent elles-mêmes, les associations ont souvent trouvé des oiseaux blessés voire même morts dans les pièges. Au stress s’ajoutent les heurts physiques du grillage, la souffrance des oiseaux collés par les pattes, par les plumes des ailes, par la queue ou par le corps, et lorsqu’ils sont décollés, aux stress des manipulations, à la violence des collets…cessons la barbarie. Ces tueries sont difficilement contrôlables et des oiseaux non concernés peuvent également être pris au piège. Laissons la nature se réguler d’elle même, la plupart des interventions humaines sur la nature conduisent à des catastrophes si ce n’est des prises de consciences, tout ça pour retourner en arrière, et essayer de réparer nos erreurs (regardez l’exemple de la reintroduction du loup : Ils sont de nouveaux chassés aujourd’hui ! Laissons la nature faire son oeuvre.

  •  Pas d’autorisation pour la chasse aux gluaux, le 26 juillet 2018 à 18h30

    Bonjour,
    je suis contre cette chasse à glu, ou des oiseaux (pas seulement de l’espèce visée) agonisent des heures en essayant de se défaire du piège, parfois en se brisant une patte… Il y a des milliers de traditions qui forment la France et qui ne sont pas cruelles, et d’autres que nous pouvons créer, il faut savoir mettre au registre du passé certaines pratiques plus morales.
    Que soit pour le côté cruel ou l’atteinte à la biodiversité, je suis contre des quotas pour ce types de chasse.
    Merci pour votre écoute , en espérant que mon message soit bien passé,
    cordialement

  •  Barbarie irresponsable, le 26 juillet 2018 à 18h29

    Non seulement, ces pratiques n’ont plus lieu d’être, elles entretiennent le sadisme fanatiques d’une minorité…
    À l’heure où l’on tente (vainement) de s’inquiéter de nôtre avenir… Rien n’est mis en œuvre pour y contribuer…

    Pesticides, chasses au quotas en hausse malgré une baisse inquiétante du nombre de survivants, la disparition des insectes etc.
    Je suis absolument contre toute dérogations sous quelque forme que ce soit " coutumes" ou non … La destruction d’espèces est un crime contre l’humanité

  •  DEFAVORABLE A CE PROJET ! ARRETONS LE MASSACRE !, le 26 juillet 2018 à 18h24

    Bien entendu, il s’agit d’une pratique non sélective puisque n’importe quel oiseau autre que les grives et merles noirs peut se retrouver englués, ce qui a conduit en 2004 la Cour de justice de l’Union Européenne à condamner l’Espagne qui autorisait une pratique similaire. Malgré l’obligation de relâcher les spécimens d’espèces non ciblées, ceux-ci ont peu de chances de survivre, surtout les petits passereaux (mésanges, rouges-gorges, etc.) : articulations démises en se débattant et mutilations, plumes arrachées par la glu, intoxication due aux solvants chimiques utilisés pour décoller les oiseaux (« traditionnellement » cela se faisait avec de la cendre). Alors que les chasseurs déclarent avoir capturé 42 319 oiseaux la saison 2017-2018, chiffre relativement stable depuis quelques années, les arrêtés soumis à consultation autorisent le piégeage de 78 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ! Les chasseurs n’étant pas soumis à l’obligation de relâcher les appelants en fin de saison, ce quota s’ajoute à l’important prélèvement de ces espèces par tir au fusil (plus de 2,5 millions de grives de merles noirs en France d’après l’enquête nationale sur la saison 2013-2014[4]).

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