Projet de décret modifiant diverses dispositions du code de l’environnement relatives à la pêche en eau douce

Consultation du 06/11/2015 au 27/11/2015 - 809 contributions


La consultation est terminée.
Elle a eu lieu du 6 novembre 2015 (17:30) au 27 novembre 2015 (18:00)

Vous pouvez consulter le projet de décret, sa note de présentation, la synthèse des observations et les motifs de la décisions en cliquant sur les liens ci-dessous.

Conformément à l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation ont été rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges ont fait l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  avis non , le 26 novembre 2015 à 11h05

    mon avis est non

  •  Avis défavorable a ce projet !, le 26 novembre 2015 à 11h01

    Gros risques de pillage de nos rivières avec le non respect des quotas et réglementations de la part des pêcheurs pro quand les facteurs économiques et financiers sont en jeu !
    De plus gros risque d’inégalité entre pêcheurs pro et loisirs !
    c est le début de la fin de la peche de loisir qui est un des loisirs les plus pratiqué en france et qui genere bcps d’emploi et qui pèse plusieurs milliards d euros /an
    les milieux français ne sont pas assez importants pour étendre cette profession !!!

  •  Non aux pecheurs ou pilleurs pro !!!, le 26 novembre 2015 à 10h43

    L’idée d’augmenter les tailles et d’instaurer un quota me convient parfaitement par contre sa ce contredis totalement avec la pêche au filet….sa sert a quoi hormis faire manger du poisson polluer dans les restaurant??

  •  ont peut enlevé un S a poisson, le 26 novembre 2015 à 10h42

    Défavorable a ce projet
    Comment peut ton autorisé les prélèvement est la vente de poisson non consommable
    toutes nos rivière sont fortement touché part la pollution aux métaux lourd PCD , + pesticide
    ont peut enlevé un S a poisson

  •  Défavorable, le 26 novembre 2015 à 10h40

    D’autres pays ont compris depuis longtemps que la pêche de loisir pouvait faire vivre des milliers de personnes via de nombreux métiers et le tourisme pêche. Ici, en France, on favorise la pêche professionnelle pour faire vivre quelques personnes…C’est désolant de voir autant d’incompréhension.

  •  Avis DEFAVORABLE, le 26 novembre 2015 à 10h40

    Si certaines propositions semblent recueillir l’unanimité dans un réel but de préservation de la ressource (quotas de captures, tailles légales pouvant être revues à la hausse selon les territoires), d’autres dispositions paraissent totalement contradictoires.

    En effet, la possibilité pour les pêcheurs professionnels de manœuvrer leurs engins durant quasi toute la nuit (4H après le coucher et 4H avant le lever) interpelle, car elle étend la durée de la pêche et surtout rend sa surveillance impossible. Les moyens de contrôle et de surveillance de nuit sont quasiment inexistants dans les DDT et l’ONEMA, la police de la pêche étant devenue accessoire à fortiori la nuit. L’évocation de la sécurité des pêcheurs professionnels au soutien de cette mesure de nature purement économique ne parait pas non plus heureuse. Il convient en effet de clairement assumer que l’objectif de la mesure est de permettre à la pêche professionnelle d’exercer son activité plus longuement pour des impératifs de rentabilité.

    L’objet de la réglementation de pêche est d’abord la protection de notre patrimoine naturel et non le développement économique. D’ailleurs, si l’on s’intéresse au développement économique, une étude récente a estimé que la pêche de loisirs génère environ 2 milliards d’euros, avec plus de 1000 emplois directs dans le réseau associatif et un budget annuel moyen par pêcheur estimé à 800€. Cet argument devrait être pris en compte.

  •  Contre, le 26 novembre 2015 à 10h31

    Avis défavorable. Tout à déjà été dit sur ce projet … Le combat des pécheurs professionnels est un combat d’arrière garde sans avenir ….
    Il y a longtemps que je pense que les consultations publiques ne sont qu’un simulacre de démocratie vu les oppositions nous verrons bien si ceux qui prennent les décisions sont de vrais democrates.

  •  AVIS DEFAVORABLE Philippe Bantz le 26/11/2015 à 10H00., le 26 novembre 2015 à 10h00

    Une fois de plus les mesures de restriction (même si je suis d’accord pour l’augmentation des tailles minimum de capture) concernent les particuliers alors, qu’à l’inverse, les autorisations, dérogations et autres sont destinées aux professionnels qui sont pourtant une faible minorité.
    C’est comme pour la pêche en mer ; les pro font ce qu’ils veulent et les particuliers sont soumis à de plus en plus de règlementations restrictives. C’est surement plus facile !
    Quel législateur finira par comprendre que la pêche de loisir, quelle qu’elle soit, concerne et fait vivre beaucoup plus de monde tout en produisant des efforts pour la préservation du milieu alors que la pêche professionnelle et réduite à des prélèvements… juste des prélèvements ?

  •  Avis extremement defavorable , le 26 novembre 2015 à 09h57

    Bonsoir, mon avis est le suivant ;
    DÉFAVORABLE à ces modifications en faveur de la pêche professionnelle qui va continuer d’épuiser la ressource jusqu’à la mort du milieu, plutôt favorable aux mesures concernant la pêche de loisir et la limitation des prélèvements :
    Article R432-6 :
    Cette modification empêchera, de fait, des associations engagées dans une pêche progressiste et responsable (les Groupements Nationaux Carpe, Carnassiers et leur fédération, Carnavenir, Silurus Glanis, BBF…) de pouvoir demander la location des baux de l’Etat dans le cadre de leur militantisme. De plus, l’avis demandé au président de l’association des pêcheurs professionnels permettra à cette catégorie pourtant ultra minoritaire (quelques centaines sur toute la France, à notre connaissance) de bloquer tout ce qui ne leur siéra pas.
    Article R434-40 et R435-10 5°b) :
    Cette modification va permettre aux pêcheurs professionnels de ne plus répondre à leur ancienne (mais toujours en vigueur) obligation légale d alevinage que l’énorme majorité ne respectait déjà pas ! C est un vrai sujet de conflit avec la pêche de loisir amateur car les pêcheurs pros prélèvent la ressource mais n en assurent pas la pérennité… Ce sont les AAPPMA et les Fédérations qui tiennent, POUR L INSTANT, ces espaces sous perfusions avec des alevinages financés avec les deniers des pêcheurs amateurs via leurs cotisations ! Et ainsi permettre aux pêcheurs professionnels de continuer à vivre de leur travail. La moindre des choses seraient qu’ ils aient TOUJOURS l obligation légale et STRICTEMENT CONTRÔLÉE d aleviner les milieux qui les font vivre. Ce projet d article modifié vise vraiment à CONTOURNER un article très contraignant pour eux ( pour preuve, la rédaction et les mots sont précisément choisis a cet effet), car c est un investissement en temps et argent qui ne leur rapporte rien sur le moment ! Toujours cette vision a courte terme qui nous envoie dans le mur…
    Article R435-6 :
    Du fait de la (relativement récente, et largement incomplète) protection de l’anguille, l’attribution de ces baux aurait du tout simplement disparaître, les milieux concernés ne pouvant pas supporter une pression de pêche importante. Au lieu de cela, cette modification permettra aux pêcheurs amateurs aux engins de capturer toutes les espèces fragiles qui y étaient jusque là protégées, seule l’anguille étant pêchable précédemment. Faut-il rappeler que l’anguille est une espèce reconnue au niveau international comme en voie de disparition, et que la France a déjà été rappelée à l’ordre à plusieurs reprises pour l’inefficacité de ses mesures (dans l’intérêt de qui ? Devinez…).
    Article R435-7 :
    Désormais, n’importe quel pêcheur amateur aux engins pourra se faire accompagner et aider par n’importe qui, sans que celui-ci n’ait besoin d’être adhérent de l’association (et donc de payer une quelconque licence), dans la limite (qui sera vérifiée par qui ? et avec quels moyens ?)) de 5 jours par an.
    Article R435-16 :
    Si le linéaire des lots de pêche professionnelle diminue de plus de 20% dans un cours d’eau ou plan d’eau, c’est parce que ces milieux ne permettent plus de prélèvements sans mettre en danger l’équilibre écologique. Cette mesure autoriserait l’extermination d’espèces en grand danger dans des milieux endommagés.
    Article R435-23 :
    Cette nouvelle rédaction autorise une gestion à très court terme : Un pêcheur professionnel ne louant pas un droit de pêche pendant quatre ans (le temps que les populations de poissons remontent) pourra le prendre pendant une seule année puisque les baux sont renouvelés tous les cinq ans, le temps pour lui d’affaiblir à l’extrême ces populations en capturant un maximum de poissons sans soucis de gestion puisqu’il sait qu’il pourra ne le louer à nouveau que trois ou quatre ans plus tard…
    Article R436-15 :
    Cette nouvelle rédaction permet aux pêcheurs professionnels de pêcher et/ou manœuvrer leurs filets quasiment toute la nuit voire toute la nuit dès lors que sa durée n’est pas supérieure à 8 heures, soit une grosse partie de l’année. Dans une pratique de gestion raisonnée de nos populations piscicoles, cette pratique serait inadmissible, entrainant une trop forte pression de pêche en offrant la possibilité, notamment, de relever et retendre des filets plusieurs fois dans une même nuit.
    Bien entendu, je ne puis qu’être d’accord avec quelques autres modifications allant dans la sens d’une meilleure protection des espèces et des populations, en particulier les plus fragiles :
    <span class="puce">- R436-19 : possibilité de porter à 30 cm la taille minimale légale de capture de l’omble ou saumon de fontaine, de l’omble chevalier et des truites ; le préfet pourra désormais également augmenter la taille minimale du brochet à 0,60 mètre, du sandre à 0, 50 mètre, du black-bass à 0,40 mètre, de l’ombre commun à 0,35 mètre (j’aurais pourtant nettement préféré des mesures nationales contraignantes que des mesures locales aléatoires, laissées à l’appréciation des préfets…).
    <span class="puce">- R436-21 : instauration (enfin !!!) d’un quota pour les carnassiers en 2ème catégorie, mais beaucoup trop élevé, à savoir 3 carnassiers (sandre, brochet et black-bass), dont un maximum de 2 brochets, par pêcheur et par jour ; si cela peut limiter les carnages observés chaque année sur les frayères à sandres et à black-bass, où le mâle défend le nid, un quota plus restrictif aurait été préférable, notamment pour le brochet qui est une espèce classée par l’UICN sur la liste rouge des espèces en voie de disparition.
    <span class="puce">- R436-23 : cet article renforce (très légèrement) la possibilité de parcours "no-kill" (vous en connaissez beaucoup, vous, en 2ème catégorie ?).
    <span class="puce">- R436-43 : il permettra enfin d’adopter une gestion cohérente dans certains plans d’eau qui n’ont plus depuis longtemps de 1ère catégorie que le nom ; dommage que visiblement, cela ne s’étende pas aux rivières du même cas, où la présence artificielle de truites n’est assuré que par des rempoissonnements assurés chaque année, la veille de l’ouverture (alors que les brochets s’y portent très bien, merci pour eux, et qu’ils continueront d’y glisser de mes mains après capture…).
    De même, qu’est devenue la protection du brochet en rivière de 1ère catégorie, lorsque cette espèce y est naturellement présente (et espèce, encore une fois, sur la liste rouge des espèces en voie de disparition) ?
    Au final d’une lecture approfondie de la totalité des articles, on s’aperçoit que le but général de ces modifications est de favoriser la pêche aux engins (professionnelle ou amateur), ultra minoritaire et beaucoup plus destructrice que la pêche de loisir aux lignes alors qu’on diminue les droits acquis par celle-ci, pourtant génératrice d’une économie et d’un bassin d’emploi sans commune mesure. Faut-il y voir une entente (sans doute due à un lobbying très efficace) du CONAPPED avec certaines officines gouvernementales ou pire, au sein même du ministère de l’écologie ?
    Réhabilitons des espaces pour nos espèces autochtones (truites,brochets,…), elles sont en VOIES D’EXTINCTION.
    L’avenir de la pêche amateur en dépend , merci

  •  Avis défavorable , le 26 novembre 2015 à 09h44

    Je ne vais pas faire un long discours je suis contre ce décret qui cautionne le pillage des lacs , fleuves et autres cours d eau…..
    Il y a déjà assez de mal de fait alors n en rajoutons pas merci….et surtout arrêtons cette destruction "massive" !!!!!!

  •  Avis favorable, pour protéger les cours d’eau, les poissons et la pêche de loisir, le 26 novembre 2015 à 09h43

    Je donne un avis favorable pour les modifications qui serviront à protéger les poissons (augmenter la taille de capture)et la pêche de loisir.
    j’émets un avis défavorable en ce qui concerne les faveurs pour la pêche professionnelle, le pillage de nos espèces piscicoles.

    Nous ne pouvons pas protéger d’un côté et massacré de l’autre.
    Nous devons être cohérents, les pêcheurs amateurs (loisir) font des efforts…..à la pêche professionnelle d’en faire aussi.

  •  Avis défavorable , le 26 novembre 2015 à 09h35

    Je donne un avis DÉFAVORABLE à cette consultation pour les raisons suivantes :
    Article R432-6 :
    Cette modification empêchera, de fait, des associations engagées dans une pêche progressiste et responsable (les Groupements Nationaux Carpe, Carnassiers et leur fédération, Carnavenir, Silurus Glanis,…) de pouvoir demander la location des baux de l’Etat dans le cadre de leur militantisme. De plus, l’avis demandé au président de l’association des pêcheurs professionnels permettra à cette catégorie pourtant ultra minoritaire de bloquer tout ce qui ne leur siéra pas.
    Article R435-6 :
    Du fait de la (relativement récente) protection de l’anguille, l’attribution de ces baux aurait du tout simplement disparaître, les milieux concernés ne pouvant pas supporter une pression de pêche importante. Au lieu de cela, cette modification permettra aux pêcheurs amateurs aux engins de capturer toutes les espèces fragiles qui y étaient jusque là protégées, seule l’anguille étant pêchable précédemment.
    Article R435-15 :
    Cette nouvelle rédaction permet aux pêcheurs professionnels de pêcher et/ou manœuvrer leurs filets quasiment toute la nuit voire toute la nuit dès lors que sa durée n’est pas supérieure à 8 heures, soit une grosse partie de l’année. Dans une pratique de gestion raisonnée de nos populations piscicoles, cette pratique serait inadmissible, entrainant une trop forte pression de pêche en offrant la possibilité, notamment, de relever et retendre des filets plusieurs fois dans une même nuit.
    Article R435-16 :
    Si le linéaire des lots de pêche professionnelle diminue de plus de 20% dans un cours d’eau ou plan d’eau, c’est parce que ces milieux ne permettent plus de prélèvements sans mettre en danger l’équilibre écologique. Cette mesure autoriserait l’extermination d’espèces en grand danger dans des milieux endommagés.
    Article R435-23 :
    Cette nouvelle rédaction autorise une gestion à très court terme : Un pêcheur professionnel ne louant pas un droit de pêche pendant quatre ans (le temps que les populations de poissons remontent) pourra le prendre pendant une seule année puisque les baux sont renouvelés tous les cinq ans, le temps pour lui d’affaiblir à l’extrême ces populations en capturant un maximum de poissons sans soucis de gestion puisqu’il sait qu’il pourra ne le louer à nouveau que trois ou quatre ans plus tard…
    D’autre part, la Fédération Nationale pour la Pêche en France avait demandé, il me semble, la possibilité pour les Préfets d’autoriser la pêche de nuit du silure à l’aide de pellets. Pourquoi cette mesure ne figure-t-elle pas dans les modifications, le silure ne faisant l’objet d’aucune mesure de protection et, de plus, cette pêche se pratiquant dans 95% des cas avec la remise à l’eau des poissons capturés ?
    Au final d’une lecture approfondie de la totalité des articles, on s’aperçoit que le but général de ces modifications est de favoriser la pêche aux engins (professionnelle ou amateur), ultra minoritaire et beaucoup plus destructrice que la pêche aux lignes alors qu’on diminue les droits acquis par celle-ci, pourtant génératrice d’une économie et d’un bassin d’emploi sans commune mesure. Faut-il y voir une entente (sans doute due à un lobbying très efficace) du CONAPPED avec certaines officines gouvernementales ou pire, au sein même du ministère de l’écologie ?

  •  Défavorable , le 26 novembre 2015 à 09h34

    Juste oiur exprimer mon avis défavorable.

  •  Avis défavorable, le 26 novembre 2015 à 09h33

    Si on voulait tuer la pêche de loisir et l’économie qu’elle engendre, on ne s’y serait pas pris autrement.

  •  On marche sur la tête, le 26 novembre 2015 à 09h33

    On constate depuis plusieurs année une diminution des pécheurs pratiquants la pèche sportive à la ligne surtout chez les jeunes : La raison en est simple, la baisse importante des populations piscicoles ne motive plus les jeunes à pratiquer cette activité . Je ne pense pas que laisser un boulevard au pèches professionnelles hautement destructrice du milieu n’arrange les choses. En effet alors que beaucoup de pays Européens protèges les cheptels piscicole en instaurant des protections totales de certaine espèces en danger, par exemple les Hollandais qui on instauré un prélèvement interdit pour le brochet, nous allons en France dans le sens inverse?????C’est criminel, et on peu ce demander d’où viennent les connivences qui pourraient nous mener à ce désastre !!J’espère qu’il est encore temps de faire marche arrière et de sauver ce qui est possible.
    RUFF JOEL

  •  Ombre commun, le 26 novembre 2015 à 09h04

    J’ai lu :
    Il peut également, dans les mêmes conditions, porter la taille minimum … de l’ombre commun à 0,35 mètre, dans les eaux de la 2e catégorie.

    Qu’en est-il de la 1ère catégorie ? on en reste à 30 cm ?
    Pour moi c’est incompréhensible !

    Incompréhensible aussi de pouvoir tendre des filets sur la Loire à la période où les saumons remontent, car même si la pêche des saumons est « interdite » comment font ces poissons pour éviter les filets qui « bien sûr » ne leur sont pas destinés ?

  •  Avis plus que défavorable !!, le 26 novembre 2015 à 09h02

    Une fois de plus on donne des avantages aux pêcheurs professionnels et on les aide à faire baisser les ressources piscicoles de nos rivières. La place des pêcheurs pros n’est plus dans les rivières mais dans des étangs. J’ai pu le constater moi même, les quantités prises sur un lot de pêche par un pêcheur professionnel sont très nettement supérieures à celles prises par l’ensemble des pêcheurs loisirs qui pêchent ce même lot. N’oublions pas que de nombreux pêcheurs loisirs prennent leur responsabilité et pratiquent le no kill ou le prélèvement raisonné, qu’ils pêchent de jour essentiellement les week end et ne peuvent pas pêcher par tous les temps. C’est loin d’être le cas des pêcheurs pros qui ne peuvent (et ne veulent pas) relacher les prises une fois dans leur filet, qui pêchent de nuit et de jour, qui pêchent tous les jours et par tous les temps. De plus, les aappma (financées par les cartes de pêche amateur) s’évertuent à aleviner afin de combler le manque de poissons dans nos rivières, mais quels sont les actions menés dans ce sens par les pêcheurs pro ? Ne serait-il pas logique de les obliger à aleviner ? je vois déjà l’argument financier arriver et je répondrai que si votre métier ne vous permet plus de vivre c’est peut être parce qu’il y a une raison…il n’y a plus assez de ressource piscicole dans les rivières !! Je n’aborderai pas la question sanitaire et notamment l’absence d’obligation de camion réfrigéré, ni le problème de pollution et des pcb, ou encore la traçabilité des poissons pris…
    Les pêcheurs professionnels ne s’impliquent pas dans la gestion piscicole des rivières qu’ils exploitent (je devrai dire "pillent"). Je le répète, leur place n’est plus dans nos rivières mais bien dans des plans d’eau privé qui seraient développé uniquement dans ce but. Nous sommes des centaines de millier de pêcheurs loisir a subir les méfaits de 409 pêcheurs pros, mais pourquoi ne sommes nous pas écoutés ? vous rendez vous compte de l’impact économique énorme que nous générons auprès des magasins d’articles de pêche, des boulangerie, charcuterie, des boutiques d’articles de vêtement, du tourisme, de nautisme etc…le chiffre d’affaire généré pourrait largement être doublé si il y avait plus de poissons dans nos rivières. Il serait temps que notre parole soit prise au sérieux. Et au risque de me répéter, stoppons cette activité qui avait sa place il y a un siècle mais qui ne correspond plus du tout à notre société actuelle.

  •  Avis defavorable , le 26 novembre 2015 à 08h51

    Je ne comprends pas comment un texte puisse prendre cette mauvaise direction là, en 2015, année de la COP21… Grand écart entre discours médiatiques et projets de lois réels…
    la pêche de loisir a un potentiel économique bien plus important que la pêche professionnelle. En effet en développant une gestion pérenne et responsable du milieu, la pêche de loisir est susceptible de créer infiniment plus d’emplois qu’une pêche professionnelle vieillissante et plus du tout en accord avec nos principes de protection de l’environnement. Que dire également des rapports montrant les taux élevé de métaux lourds et autres pesticides relevés sur des poissons d’eau douce ? Ces mêmes poissons qui sont péchés et vendus par des "pros" sans aucunes informations sur leur qualité…
    arretons de marcher sur la tête et ouvrons un peu les yeux sans se soucier des lobbys passéistes. L’avenir est à la biodiversité, la gestion pérenne et écologique du milieu et non au pillage des ressources avec alevinage massif pour essayer de maintenir un semblant de vie dans nos rivières…
    Bref pour ces raisons et pour toutes les autres que je n’ai pas pris le temps d’énoncer ici, je suis absolument contre ce projet.

  •  Avis défavorable, le 26 novembre 2015 à 08h32

    Avis défavorable

  •  Défavorable, le 26 novembre 2015 à 08h24

    Je donne un avis DÉFAVORABLE à ces modifications pour les raisons suivantes :

    Article R432-6 :
    Cette modification empêchera, de fait, des associations engagées dans une pêche progressiste et responsable (les Groupements Nationaux Carpe, Carnassiers et leur fédération, Carnavenir, Silurus Glanis, BBF…) de pouvoir demander la location des baux de l’Etat dans le cadre de leur militantisme. De plus, l’avis demandé au président de l’association des pêcheurs professionnels permettra à cette catégorie pourtant ultra minoritaire (quelques centaines sur toute la France, à notre connaissance) de bloquer tout ce qui ne leur siéra pas.

    Article R434-40 et R435-10 5°b) :
    Cette modification va permettre aux pêcheurs professionnels de ne plus répondre à leur ancienne (mais toujours en vigueur) obligation légale d alevinage que l’énorme majorité ne respectait déjà pas ! C est un vrai sujet de conflit avec la pêche de loisir amateur car les pêcheurs pros prélèvent la ressource mais n en assurent pas la pérennité… Ce sont les AAPPMA et les Fédérations qui tiennent, POUR L INSTANT, ces espaces sous perfusions avec des alevinages financés avec les deniers des pêcheurs amateurs via leurs cotisations ! Et ainsi permettre aux pêcheurs professionnels de continuer à vivre de leur travail. La moindre des choses seraient qu’ ils aient TOUJOURS l obligation légale et STRICTEMENT CONTRÔLÉE d aleviner les milieux qui les font vivre. Ce projet d article modifié vise vraiment à CONTOURNER un article très contraignant pour eux ( pour preuve, la rédaction et les mots sont précisément choisis a cet effet), car c est un investissement en temps et argent qui ne leur rapporte rien sur le moment ! Toujours cette vision a courte terme qui nous envoie dans le mur…

    Article R435-6 :
    Du fait de la (relativement récente, et largement incomplète) protection de l’anguille, l’attribution de ces baux aurait du tout simplement disparaître, les milieux concernés ne pouvant pas supporter une pression de pêche importante. Au lieu de cela, cette modification permettra aux pêcheurs amateurs aux engins de capturer toutes les espèces fragiles qui y étaient jusque là protégées, seule l’anguille étant pêchable précédemment. Faut-il rappeler que l’anguille est une espèce reconnue au niveau international comme en voie de disparition, et que la France a déjà été rappelée à l’ordre à plusieurs reprises pour l’inefficacité de ses mesures (dans l’intérêt de qui ? Devinez…).

    Article R435-7 :
    Désormais, n’importe quel pêcheur amateur aux engins pourra se faire accompagner et aider par n’importe qui, sans que celui-ci n’ait besoin d’être adhérent de l’association (et donc de payer une quelconque licence), dans la limite (qui sera vérifiée par qui ? et avec quels moyens ?)) de 5 jours par an.

    Article R435-16 :
    Si le linéaire des lots de pêche professionnelle diminue de plus de 20% dans un cours d’eau ou plan d’eau, c’est parce que ces milieux ne permettent plus de prélèvements sans mettre en danger l’équilibre écologique. Cette mesure autoriserait l’extermination d’espèces en grand danger dans des milieux endommagés.

    Article R435-23 :
    Cette nouvelle rédaction autorise une gestion à très court terme : Un pêcheur professionnel ne louant pas un droit de pêche pendant quatre ans (le temps que les populations de poissons remontent) pourra le prendre pendant une seule année puisque les baux sont renouvelés tous les cinq ans, le temps pour lui d’affaiblir à l’extrême ces populations en capturant un maximum de poissons sans soucis de gestion puisqu’il sait qu’il pourra ne le louer à nouveau que trois ou quatre ans plus tard…

    Article R436-15 :
    Cette nouvelle rédaction permet aux pêcheurs professionnels de pêcher et/ou manœuvrer leurs filets quasiment toute la nuit voire toute la nuit dès lors que sa durée n’est pas supérieure à 8 heures, soit une grosse partie de l’année. Dans une pratique de gestion raisonnée de nos populations piscicoles, cette pratique serait inadmissible, entrainant une trop forte pression de pêche en offrant la possibilité, notamment, de relever et retendre des filets plusieurs fois dans une même nuit.
    Bien entendu, je ne puis qu’être d’accord avec quelques autres modifications allant dans la sens d’une meilleure protection des espèces et des populations, en particulier les plus fragiles :

    – R436-19 : possibilité de porter à 30 cm la taille minimale légale de capture de l’omble ou saumon de fontaine, de l’omble chevalier et des truites ; le préfet pourra désormais également augmenter la taille minimale du brochet à 0,60 mètre, du sandre à 0, 50 mètre, du black-bass à 0,40 mètre, de l’ombre commun à 0,35 mètre (j’aurais pourtant nettement préféré des mesures nationales contraignantes que des mesures locales aléatoires, laissées à l’appréciation des préfets…).

    – R436-21 : instauration (enfin !!!) d’un quota pour les carnassiers en 2ème catégorie, mais beaucoup trop élevé, à savoir 3 carnassiers (sandre, brochet et black-bass), dont un maximum de 2 brochets, par pêcheur et par jour ; si cela peut limiter les carnages observés chaque année sur les frayères à sandres et à black-bass, où le mâle défend le nid, un quota plus restrictif aurait été préférable, notamment pour le brochet qui est une espèce classée par l’UICN sur la liste rouge des espèces en voie de disparition.

    – R436-23 : cet article renforce (très légèrement) la possibilité de parcours « no-kill » (vous en connaissez beaucoup, vous, en 2ème catégorie ?).

    <span class="puce">- R436-43 : il permettra enfin d’adopter une gestion cohérente dans certains plans d’eau qui n’ont plus depuis longtemps de 1ère catégorie que le nom ; dommage que visiblement, cela ne s’étende pas aux rivières du même cas, où la présence artificielle de truites n’est assuré que par des rempoissonnements assurés chaque année, la veille de l’ouverture (alors que les brochets s’y portent très bien, merci pour eux, et qu’ils continueront d’y glisser de mes mains après capture…).

    Toutefois, la Fédération Nationale pour la Pêche en France avait demandé, il me semble, la possibilité pour les Préfets d’autoriser la pêche de nuit du silure à l’aide de pellets. Pourquoi cette mesure ne figure-t-elle pas dans les modifications, le silure ne faisant l’objet d’aucune mesure de protection et, de plus, cette pêche se pratiquant dans 95% des cas avec la remise à l’eau des poissons capturés ?

    De même, qu’est devenue la protection du brochet en rivière de 1ère catégorie, lorsque cette espèce y est naturellement présente (et espèce, encore une fois, sur la liste rouge des espèces en voie de disparition) ?

    Au final d’une lecture approfondie de la totalité des articles, on s’aperçoit que le but général de ces modifications est de favoriser la pêche aux engins (professionnelle ou amateur), ultra minoritaire et beaucoup plus destructrice que la pêche de loisir aux lignes alors qu’on diminue les droits acquis par celle-ci, pourtant génératrice d’une économie et d’un bassin d’emploi sans commune mesure.

    Faut-il y voir une entente (sans doute due à un lobbying très efficace) du CONAPPED avec certaines officines gouvernementales ou pire, au sein même du ministère de l’écologie ?

    A bon entendeur…

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