Projet de plan national d’actions en faveur de l’Outarde canepetière (Tetrax tetrax)

Consultation du 04/09/2019 au 06/10/2019 - 55 contributions

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.

Pour ces espèces, le ministère de la transition écologique et solidaire met en place des plans d’actions opérationnels, qui sont un outil complémentaire au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent la sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.

C’est le cas de l’Outarde canepetière (Tetrax tetrax), un oiseau qui était autrefois bien répandu dans les plaines cultivées de plusieurs régions françaises. Au cours du 20ème siècle, cette espèce a connu une réduction très importante de son aire de distribution en raison des modifications de ses habitats. L’outarde subsiste actuellement dans notre pays en deux populations distinctes, l’une sur la façade méditerranéenne qui rassemblent environ 2100 mâles chanteurs, l’autre, plus restreinte, avec 300 mâles chanteurs répartis dans les plaines du centre-ouest de la France.

Les actions entreprises depuis une vingtaine d’années en faveur de l’outarde ont contribué à freiner son déclin et à stabiliser les derniers noyaux de populations. L’espèce reste cependant dans une situation fragile face aux différentes menaces susceptibles de l’affecter : fragmentation de l’habitat et évolution des pratiques et productions agricoles.

La France qui héberge la troisième population de cette espèce à l’échelle de l’Union européenne doit donc poursuivre et renforcer les actions en vue de favoriser le rétablissement durable de l’outarde dans notre pays.

Un nouveau plan national d’actions en faveur de l’outarde, d’une durée de 10 ans (2019-2028), a été lancé par le ministère de la transition écologique et solidaire. Ce plan a été élaboré par la Ligue de protection des oiseaux, avec le concours d’un comité de suivi constitué de multiples partenaires concernés par l’espèce, et sous la coordination de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Nouvelle-Aquitaine.

La consultation est ouverte du mercredi 4 septembre 2019 au dimanche 6 octobre 2019.

Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  pour !, le 13 septembre 2019 à 10h41

    La population de l’outarde canepetière tend à disparaitre, en cause l’agriculture intensive depuis des dizaines d’années. Il faut absolument continuer les plans de sauvegarde et freiner son déclin.

  •  La disparition ou diminution des espèces., le 13 septembre 2019 à 08h47

    Je ne comprends pas, ou plutôt, je comprends très bien la démarche contre les minorités oppressives plutôt que vers les principaux responsables.
    L’entière responsabilité incombe à nos responsables politique qui n’ont eu de cesse d’incité la productivité agricole par le remembrement, l’assèchement des zones humides, l’arrachement des haies ….. Maintenant que les effets négatifs se font sentir, les chasseurs sont visés sans cesse. Encore plus de réglementations, de papiers à remplir, d’administratif…. Laissez nous chasser, occupez vous de vos pigeons et autres espèces qui sont sur le territoire Parisien et autres grandes agglomérations.

  •  Outarde canepetière, le 12 septembre 2019 à 18h19

    Il faut persévérer et sauver cette espèce qui a disparue de nos campagne toulousaines depuis au moins 50 ans.
    Cordialement.

  •  Assèchement des marais et déforestation, le 12 septembre 2019 à 16h45

    Est-il normal afficher démarrer pour semer du maïs supprimer l’habitat de moutarde et de nombreuses autres espèces c’est pour cela qu’elle disparaît et ils n’ont pas les chasseurs qui la régule est-il normal j’ai coupé tous les arbres et de ne pas les remplacer c’est qui permet la reproduction de tous ces oiseaux, commençons déjà à restituer les zones humides et replanter des arbres et tous ces petits animaux et ses plantes reviendrons comme dans l’ancien temps à la normale.

  •  Revoir l’agriculture . . . , le 12 septembre 2019 à 12h07

    Il faut absolument, et partout, revoir les productions agricoles, limiter la superficie des champs, la construction de nouveau lotissement, enfin revenir à une gestion du territoire plus porté vers l’homme et la biodiversité que pour la production à outrance.
    Ainsi toutes les espèces auront leur place dans notre monde.

  •  projet non conforme à la directive UE !, le 12 septembre 2019 à 11h40

    Ce plan est manifestement incomplet : il ne prévoit aucune action en faveur des populations d’outardes du Nord de la France, notamment celle de la MARNE (51).
    Or justement, ce noyau est celui qui se porte le plus mal : il est en train de disparaître, et le précédent PNA n’a déjà pas réussi à inverser la tendance. Ce n’est pas une raison pour entériner l’extinction.
    Ce ne serait d’ailleurs pas conforme à la directive Oiseaux, qui prévoit que l’état de conservation doit s’apprécier noyau par noyau et que la France DOIT accomplir les actions nécessaires.
    Si ce projet de plan est adopté en l’état, je me plaindrai à la Commission européenne.

  •  outarde, le 12 septembre 2019 à 09h17

    je suis pour le prelevement raisonné et controlé de l’outarde canetiere

  •  pour le plan de gestion de l’outarde, le 12 septembre 2019 à 08h48

    La protection de l’espece doit etre poursuivie pour que l’outarde puisse accroitre ses effectifs.

  •  Projet en faveur de l’outarde, le 12 septembre 2019 à 08h15

    Bien, on ne peut que se réjouir de vouloir voir se développer une espèce aussi rare que belle. Dommage que la LPO association anti chasse primaire n’ait pas associé les chasseurs à ce projet, eux aussi sont intéressés par le maintien de la biodiversité.

  •  Poursuite des efforts, le 12 septembre 2019 à 07h05

    L’état actuel de l’Outarde Canepetière semble stabilisé au niveau national. mais le renouvellement du P.N.A. jusqu’en 2028 est nécessaire. Cependant, il faut continuer les efforts entrepris pour augmenter ses populations. Les zones d’habitat, d’hivernage et de reproduction sont essentiellement des prairies mixteset/ou jachères qu’il faut conserver et surtout éliminer pesticides, insecticides et/ou engrains pour avoir une nourriture naturelle. Je suis totalement contre l’élevage de l’outarde car on risque à plus ou moins long terme de polluer génétiquement la souche. (rappel du perdreau rouge). Et enfin, restructurer et repenser les lignes électriques, les routes et les éoliennes responsables de pertes importantes. (éoliennes verticale éliminant les pâles). En ce qui concerne le braconnage, il faudrait prendre dess mesures exemplaires à savoir une amende 10 milles, 20 milles, 50 … ou 100 000 Euros

  •  outarde, le 11 septembre 2019 à 21h30

    TRÈS BON Projet

  •   montrons l’exemple, le 11 septembre 2019 à 20h59

    c’est l’avenir de notre planète, de nos enfants, à nous d’en être les garants, nous devons montrer l’exemple, nous les chasseurs souvent montrés du doigt. La France doit prendre les bonnes décisions en prouvant à nos voisins européens ou hors Europe à suivre le même chemin

  •  outarde canepetiere, le 11 septembre 2019 à 20h46

    il faut une protection totale concernant la chasse
    créer des biotopes pour l’accueillir
    former le monde agricole sur la biodiversité
    ce message est valable pour beaucoup d’oiseau comme la tourterelle des bois, les grives et j’en passe
    j ai arrêté de chasser car je ne suis plus en concordance avec ce qu il se fait aujourd’ hui pour préserver certains gibiers

  •  Belle Etude Moderne ….mais à compléter par d’autres consultations…, le 11 septembre 2019 à 20h10

    Bonsoir Mesdames et Messieurs,

    J’ai lu attentivement ce beau rapport complet et très moderne, n’excluant aucun recoin de recherche dans nos méandres administratifs, pour sauver la belle OUTARDE.

    Vous avez cité, et je vous prie de recevoir mes excuses les plus sincères pour ceux que j’ai oubliés :

    ZNIEFF, ZPS, CEFE, DRE, CIVE, CEN, STAC, DGAC, PNA, CGEDD, LIFE, COGARD, GOR, ALEPE, CEBC, IMBE, MNHN, CREN, DREAL, SEO, INPN/SINP, MAE, ERC, PAC, DRAAF, MAE, SNB, SCOT, PLUI, PSE, FRB, FEE, SER, RTE, ADS, OFB, TVB, ENR, SAFER, LPO, OFB, CEREMA, MTES, CIPAN, DCE, CTE, DDT/M, MA, PAN, APCA, CIVAM, FNAB, OBA, GIEE, DGAC, CEN, LIFE, CEPOP, CMR, DARVIC, LISEA, CRBPO, RPG, LGV, DO, COPIL, UMR, FRB, INTERREG, SUDOE …

    Quelle richesse administrative détenons nous dans notre belle France !
    Je souscris volontiers à sa conservation par tous moyens et encourage l’animateur PNA et la Task Force OUTARDE à continuer dans cette analyse claire et moderne.

    Une suggestion : il manque, à mon modeste avis, dans cette liste impressionnante d’organismes consultés, quelques interlocuteurs significatifs : GOUPIL, CHATDOMEST, PYROMAN et EOLIEN, sans oublier GLYPHO. C’est peut-être leur habituelle discrétion qui les a écartés de la consultation ?

    Bravo pour ce chef d’œuvre d’analyse et de préconisations, simples à lire, concrètes et réalisables par tous les pays concernés dans notre belle Europe, sans oublier les régions d’hivernage hors Europe.

    Recevez mes plus sincères salutations.

  •  Oui pour le plan , le 11 septembre 2019 à 19h53

    Chasseur est partisan du plan de sauvegarde de l outarde

  •  Chasseur & FAVORABLE à la PROTECTION de cet oiseau, le 11 septembre 2019 à 18h36

    En tant que chasseur et donc par voie de conséquence PREMIERE SENTINELLE de la bIO-DIVERSITÉ je suis FAVORABLE à la protection de cette espèce et donc à ce projet !

  •  Outarde , le 11 septembre 2019 à 18h21

    Suis de tout cœur pour ce plan national pour ce bel oiseau.
    J’ai eu l’occasion d’en croiser une seule dans les années 70 dans le 31260

  •  Soutien total à ce type de plan , le 11 septembre 2019 à 17h12

    Je soutiens totalement des plans d’action de ce type pour protéger et renforcer le développement des espèces dites vulnérables.
    Mon opinion est que pour protéger ce type d’espèces (outarde, odicnème criard, etc..) il faut engager la transition écologique de l’agriculture , il n’y a pas d’autre alternative . Cette nouvelle agriculture biologique, agroécologique, présentera d’autres effets bénéfiques pour tous : protection de la santé des habitants et des citoyens en éliminant les pesticides, protection de toute la biodiversité avec la replantation de haies et le développement de pratiques respectueuses des espèces animales notamment en période de reproduction, l’utilisation de nouvelles technologies pour localiser les nids (drones) et les protéger avant les moissons, maintien de la matière organique et drainage des eaux, création de plus d’emplois en agriculture.
    Je regrette que le gouvernement en parallèle à ce type de plan divise par deux le coût du permis de chasse, autorise la chasse d’espèces vulnérables comme le courlis cendré ou la tourterelle des bois, et continue de soutenir des chasses dites traditionnelles comme la chasse à la glue qui est non sélective, tue des espèces protégées et qui de surcroît est illégale sur le plan du droit européen !
    Si le gouvernement veut être crédible pour ceux qui depuis longtemps ont compris les enjeux de l’écologie, il convient qu’il soit totalement cohérent et de mon point de vue, c’est loin d’être le cas !

  •  Plan outarde : ne pas oublier la prédation !, le 11 septembre 2019 à 15h52

    Je suis favorable à ce plan en faveur de l’outarde car cette espèce est emblématique des plaines céréalières.
    De plus, toutes les mesures prises en sa faveur serviront aussi à d’autres espèces d’oiseaux.
    Des récentes publications ont démontré une baisse forte ses dernières années des effectifs d’oiseaux dus principalement à l’agriculture moderne.

    La prédation est un facteur également à ne pas négliger, notamment sur des espèces nichant au sol. J’espère que ce plan, élaboré par la LPO, en fera référence, car cette association s’inscrit contre toute forme de régulation.
    Pourtant la prédation d’un nid d’outarde a un impact fort sur cette espèce menacée.

  •  L.P.O La Pompe à Oseille, le 11 septembre 2019 à 14h03

    L’objectif de travailler à la sauvegarde d’une espèce par le biais d’un plan de gestion est louable et sûrement pertinent.
    Maintenant, donner "quitus" à une association militante experte en communication pour buzzer sur ses actions me laisse perplexe.
    Le plan d’élevage aurait pu être mille fois mieux réussi et si personne n’en parlait les stations d’élevage ont connu de gros revers avec des erreurs techniques navrantes.
    Pour autant, peut-on être contre ce plan …
    Il convient par contre que le Ministère lui même cesse d’enfumer l’opinion publique avec ses consultations et ses stratégies ne visant qu’à assoir des associations qui dont les actions se résument pour beaucoup à de l’anti-chasse et anti-ruralité exclusivement.
    Pour sauver l’outarde ? Classez la gibier !

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