Projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

Consultation du 29/04/2020 au 22/05/2020 - 2081 contributions

Contexte général

L’ours (Ursus arctos) est une espèce strictement protégée au niveau international (Convention de Berne), communautaire (directive dite « Habitat Faune Flore ») et français (code de l’environnement). À ce titre, toute perturbation intentionnelle des spécimens d’ours est interdite au titre de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, mais des dérogations sont prévues au titre de l’article L. 411-2 du même code pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population.
À ce titre, il est nécessaire de prendre un arrêté ministériel pour encadrer ces opérations d’effarouchement, réalisées auprès de troupeaux bénéficiant de mesures de protection, et les limiter dans le temps et dans l’espace. L’effarouchement comprend une série de dispositifs pouvant être utilisés pour éloigner l’ours des troupeaux quand les mesures de protection sont insuffisantes ou difficilement mobilisables. Il s’agit d’agir à proximité des troupeaux et pendant l’estive.

En 2019, 738 attaques ont été recensées dans les Pyrénées dont 362 ont été indemnisées au titre des dommages dus à l’ours, totalisant 1173 animaux tués et 36 ruches détruites. L’année a été marquée par 5 dérochements d’ampleur, dont 4 en Ariège et un dans le Parc National des Pyrénées. Trois événements sont imputables à l’ours (500 ovins morts), l’un est de cause indéterminée donnant lieu à indemnisation, et le dernier n’est pas imputable à l’ours. Ces événements expliquent en partie la forte hausse des dommages en 2019.

Contenu du texte

L’article 1 précise que ces dispositions seront applicables jusqu’au 1er novembre 2020.

L’article 2 précise les 2 catégories de mesures d’effarouchement :
- des mesures d’effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux, qui constituent le 1er niveau
- des mesures d’effarouchement renforcé, mises en œuvre par des personnes qualifiées, qui se réalisent à l’aide de tirs non létaux et par l’intervention de chiens adaptés, et qui constituent un second niveau.

À ce titre, les articles 3 et 4 organisent une gradation : les mesures de premier niveau doivent être mobilisées en préalable à l’utilisation des mesures de second niveau.
L’article 3 précise les modalités de mise en œuvre des mesures d’effarouchement simple. Afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de prendre en compte la survenance d’au moins quatre attaques sur l’estive au cours des deux années précédant la demande. La dérogation est délivrée par le préfet de département pour une durée maximale de 6 mois.
L’arrêté de 2020 intègre des modifications d’ordre rédactionnel, s’agissant des moyens d’effarouchement olfactifs, et de la condition de délivrance de la dérogation.
Par ailleurs, l’arrêté de 2019 permettait d’obtenir une dérogation uniquement en cas d’attaque l’année ou les années précédente(s). L’arrêté de 2020 ouvre la possibilité de solliciter une dérogation si une attaque survient en année N également, afin de répondre à un besoin identifié.
En outre, est ajoutée une condition de déclenchement des mesures d’effarouchement simple, afin de cibler les contextes nécessitant des interventions : elles ne peuvent ainsi être mises en œuvre que lorsqu’une présence récente d’ours à proximité est avérée.
Enfin, la nouvelle rédaction de l’article détaille les modalités de production de compte-rendu d’opérations, précisant que c’est au bénéficiaire d’en envoyer l’ensemble au préfet, soit à la fin de la saison d’estive, soit lorsqu’il sollicite une dérogation pour mettre en place des effarouchements renforcés.

L’article 4 précise les modalités de mise œuvre des mesures d’effarouchement renforcé. Ces mesures permettent le recours à l’effarouchement par tirs non létaux. De même, afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de tenir compte des estives ayant subi au moins quatre attaques cumulées sur les deux années précédentes, malgré la mise en œuvre effective de moyens d’effarouchement de niveau 1. A la différence de l’arrêté de 2019, la dérogation n’est plus délivrée par le préfet de département pour deux mois avec reconduction deux fois sur demande du bénéficiaire. Par souci d’allègement administratif et de réactivité dans la mise en place des mesures, la dérogation est délivrée pour une durée maximale de 6 mois (de même que pour l’effarouchement simple), le préfet pouvant décider de la suspendre si le compte-rendu bimestriel n’est pas réalisé ou si les conditions de dérogation ne sont plus réunies.
Ces mesures ne peuvent être utilisées que sur des troupeaux protégés et bénéficiant d’un regroupement nocturne.
Tout comme pour l’effarouchement simple, le projet d’arrêté modifié en 2020 clarifie les modalités d’établissement des comptes rendus d’opérations. Ainsi, la charge de les rédiger revient aux personnes ayant réalisé les actions d’effarouchement, après chacune des mises en œuvre. L’envoi au préfet est ensuite réalisé par le bénéficiaire de la dérogation, ou par l’OFB pour les cas où les effarouchements renforcés sont réalisés par ses agents.
Cet article comporte aussi enfin une modification rédactionnelle concernant les personnes habilitées à effectuer des tirs.

L’article 5 indique que les mesures prévues par l’article 3 du présent arrêté peuvent s’appliquer dans la zone cœur du parc national des Pyrénées, conformément aux dispositions du IV de l’article 3 du décret du 15 avril 2009.

L’article 6 prévoit que l’OFB est chargé de réaliser un bilan annuel de l’application de ces mesures.

Consultation obligatoire :

• Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a été consulté le 30 mars et s’est prononcé défavorablement (avis joint).
• La consultation du public est ouverte du 29 avril au 22 mai 2020.
En application du dernier alinéa du II. de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.

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Commentaires

  •  Effarouchement inutile !, le 9 mai 2020 à 09h57

    Rien ne justifie d’effaroucher les ours dans les Pyrénées.

  •  Ours brun des Pyrénées, le 9 mai 2020 à 09h42

    Je m’oppose formellement à l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. Appartenant à une espèce protégée, ils doivent pouvoir disposer d’espaces de vie totalement exempts d’activités humaines.

  •  Contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées, le 9 mai 2020 à 09h29

    Bonjour
    Je suis opposée à l’effarouchement des ours dans les Pyrénées.
    Laissez les vivre en paix…
    Salutations

  •  Je suis opposée à l’effarouchempent des ours dans les Pyrénées, le 9 mai 2020 à 08h52

    Bonjour,

    Je suis opposée à l’effarouchempent des ours dans les Pyrénées. Je vous demande de trouver une cohabitation et de la protection au respect des ours en 2020. Evoulez cette année pour les animaux.

    Salutations.

  •  Ours des Pyrénées , le 9 mai 2020 à 07h15

    Bonjour,
    je suis opposé à l’expérimentation sur les ours des Pyrénées !!! La crise sanitaire actuelle devrait tous nous interpeller et nous faire prendre conscience de nos erreurs !! Chaque animal a son rôle à jouer dans la biodiversité , il faut qu’on arrête de vouloir tout réguler , tout mettre « aux normes » … l’homme veut un monde parfait , aseptisé, mais la nature a ses exigences , exigences qui ont trop souvent été bafouées par l’homme au nom d’une idéologie ou pour satisfaire ses envies ! Alors stop à tous ces massacres organisés ! J’ai 61 ans et cette modernité qu’on nous a vendu durant ces 50 dernières années n’est en fait qu’une aberration, un pillage de la Nature , j’ai honte vis à vis de mes enfants , des générations suivantes de ce qu’on a fait subir à l’environnement !!! SYOP🙏🙏🙏

  •  Projet d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénnées, le 9 mai 2020 à 07h01

    Je m’oppose fermement au projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux

    Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan d’action ours brun 2018-2028, publié le 9 mai 2018, s’inscrivant lui-même dans la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la biodiversité.
    Reprenant les termes de l’arrêté du 27 juin 2019 (soumis à consultation du 21/05/2019 au 14/06/2019 puis publié au Journal Officiel du 29 juin 2019), il a pour objet de fixer les conditions et limites dans lesquelles des mesures d’effarouchement de l’Ours brun (mesures dérogatoires) peuvent être accordées par les préfets, lorsqu’elles visent la prévention des dommages aux troupeaux domestiques par prédation. Toutefois, pour tenir compte du bilan de l’expérimentation de 2019, deux évolutions majeures ont été introduites concernant la production des comptes rendus d’opération et la durée de l’autorisation pour l’effarouchement renforcé.
    Contexte général

    L’ours (Ursus arctos) est une espèce strictement protégée au niveau international (Convention de Berne), communautaire (directive dite « Habitat Faune Flore ») et français (code de l’environnement). À ce titre, toute perturbation intentionnelle des spécimens d’ours est interdite au titre de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, mais des dérogations sont prévues au titre de l’article L. 411-2 du même code pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population.
    À ce titre, il est nécessaire de prendre un arrêté ministériel pour encadrer ces opérations d’effarouchement, réalisées auprès de troupeaux bénéficiant de mesures de protection, et les limiter dans le temps et dans l’espace. L’effarouchement comprend une série de dispositifs pouvant être utilisés pour éloigner l’ours des troupeaux quand les mesures de protection sont insuffisantes ou difficilement mobilisables. Il s’agit d’agir à proximité des troupeaux et pendant l’estive.

    En 2019, 738 attaques ont été recensées dans les Pyrénées dont 362 ont été indemnisées au titre des dommages dus à l’ours, totalisant 1173 animaux tués et 36 ruches détruites. L’année a été marquée par 5 dérochements d’ampleur, dont 4 en Ariège et un dans le Parc National des Pyrénées. Trois événements sont imputables à l’ours (500 ovins morts), l’un est de cause indéterminée donnant lieu à indemnisation, et le dernier n’est pas imputable à l’ours. Ces événements expliquent en partie la forte hausse des dommages en 2019.
    Contenu du texte

    L’article 1 précise que ces dispositions seront applicables jusqu’au 1er novembre 2020.

    L’article 2 précise les 2 catégories de mesures d’effarouchement :
    <span class="puce">- des mesures d’effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux, qui constituent le 1er niveau
    <span class="puce">- des mesures d’effarouchement renforcé, mises en œuvre par des personnes qualifiées, qui se réalisent à l’aide de tirs non létaux et par l’intervention de chiens adaptés, et qui constituent un second niveau.

    À ce titre, les articles 3 et 4 organisent une gradation : les mesures de premier niveau doivent être mobilisées en préalable à l’utilisation des mesures de second niveau.
    L’article 3 précise les modalités de mise en œuvre des mesures d’effarouchement simple. Afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de prendre en compte la survenance d’au moins quatre attaques sur l’estive au cours des deux années précédant la demande. La dérogation est délivrée par le préfet de département pour une durée maximale de 6 mois.
    L’arrêté de 2020 intègre des modifications d’ordre rédactionnel, s’agissant des moyens d’effarouchement olfactifs, et de la condition de délivrance de la dérogation.
    Par ailleurs, l’arrêté de 2019 permettait d’obtenir une dérogation uniquement en cas d’attaque l’année ou les années précédente(s). L’arrêté de 2020 ouvre la possibilité de solliciter une dérogation si une attaque survient en année N également, afin de répondre à un besoin identifié.
    En outre, est ajoutée une condition de déclenchement des mesures d’effarouchement simple, afin de cibler les contextes nécessitant des interventions : elles ne peuvent ainsi être mises en œuvre que lorsqu’une présence récente d’ours à proximité est avérée.
    Enfin, la nouvelle rédaction de l’article détaille les modalités de production de compte-rendu d’opérations, précisant que c’est au bénéficiaire d’en envoyer l’ensemble au préfet, soit à la fin de la saison d’estive, soit lorsqu’il sollicite une dérogation pour mettre en place des effarouchements renforcés.

    L’article 4 précise les modalités de mise œuvre des mesures d’effarouchement renforcé. Ces mesures permettent le recours à l’effarouchement par tirs non létaux. De même, afin de cibler leur utilisation sur les estives les plus prédatées, il est prévu de tenir compte des estives ayant subi au moins quatre attaques cumulées sur les deux années précédentes, malgré la mise en œuvre effective de moyens d’effarouchement de niveau 1. A la différence de l’arrêté de 2019, la dérogation n’est plus délivrée par le préfet de département pour deux mois avec reconduction deux fois sur demande du bénéficiaire. Par souci d’allègement administratif et de réactivité dans la mise en place des mesures, la dérogation est délivrée pour une durée maximale de 6 mois (de même que pour l’effarouchement simple), le préfet pouvant décider de la suspendre si le compte-rendu bimestriel n’est pas réalisé ou si les conditions de dérogation ne sont plus réunies.
    Ces mesures ne peuvent être utilisées que sur des troupeaux protégés et bénéficiant d’un regroupement nocturne.
    Tout comme pour l’effarouchement simple, le projet d’arrêté modifié en 2020 clarifie les modalités d’établissement des comptes rendus d’opérations. Ainsi, la charge de les rédiger revient aux personnes ayant réalisé les actions d’effarouchement, après chacune des mises en œuvre. L’envoi au préfet est ensuite réalisé par le bénéficiaire de la dérogation, ou par l’OFB pour les cas où les effarouchements renforcés sont réalisés par ses agents.
    Cet article comporte aussi enfin une modification rédactionnelle concernant les personnes habilitées à effectuer des tirs.

    L’article 5 indique que les mesures prévues par l’article 3 du présent arrêté peuvent s’appliquer dans la zone cœur du parc national des Pyrénées, conformément aux dispositions du IV de l’article 3 du décret du 15 avril 2009.

    L’article 6 prévoit que l’OFB est chargé de réaliser un bilan annuel de l’application de ces mesures.
    Consultation obligatoire :

    • Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a été consulté le 30 mars et s’est prononcé défavorablement (avis joint).
    • La consultation du public est ouverte du 29 avril au 22 mai 2020.
    En application du dernier alinéa du II. de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.

  •  Observation sur l’experimentation d’éffarouchement de l’ours des pyrénées, le 9 mai 2020 à 02h31

    "Toute perturbation intentionnelle des spécimens d’ours est interdite…" L’ours est une espèce strictement protégée au niveau international communautaire et français…" ! Ces phrases sont inscrites dans la Convention de Berne et dans le code de l’environnement ainsi que dans la directive "Habitat Faune Flore".

    Je m’oppose à l’effarouchement des ours et je suis d’accord avec l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature consulté le 30 Mars 2020 qui s’est prononcé défavorablement car c’est un avis d’experts de la protection de la biodiversité.

  •  ours des Pyrénées, le 9 mai 2020 à 02h17

    Je suis contre l’effarouchement des ours des Pyrénées
    D’autres méthodes moins traumatisantes existent
    Les éleveurs peuvent prendre des mesures pour protéger leurs troupeaux et laisser les ours vivre leur vie d’ours
    Il est très surprenant de voir qu’en France la cohabitation concernant les ours ou les loups est impossible alors que d’autres pays la vivent très bien

  •  NON, le 9 mai 2020 à 00h30

    Je m’oppose à toute intervention de l’homme dans la nature cause des plus grandes catastrophes

  •  Refus effarouchement des ours, le 9 mai 2020 à 00h17

    Bonjour,

    Je suis opposée à l’effarouchement des ours dans les Pyrénées.

    Bien cordialement.
    Nathalie Akian.

  •  Défavorable au projet d’arrêté pour des mesures expérimentales d’effarouchement de l’Ours brun dans les Pyrénées, le 9 mai 2020 à 00h14

    Étant donné l’avis défavorable à l’unanimité du CNPN pour ce projet d’arrêté, parce que les conditions nécessaires pour envisager à titre dérogatoire ce genre de pratiques ne sont pas réunies (en effet : le seuil des dommages est bas, les tirs pourraient mettre en péril la conservation de l’espèce, et il existe déjà des mesures satisfaisantes pour cohabiter avec l’Ours brun - mesures qui ne sont pourtant pas systématiquement appliquées), et parce que ces tirs risque un dérangement de la faune en général, je m’exprime contre ce projet d’arrêté.
    Au lieu de s’en prendre aux ours et de permettre certaines pratiques incompatibles (ou peu compatibles) avec la présence des ours, il faudrait envisager de revoir les conditions de l’activité pastorale dans le Parc National pour que cette activité puisse entrer en adéquation avec la présence des ours (taille des troupeaux réduite, surveillance par un.e berger.ère + présence de chiens de protection + regroupements nocturnes, éviter - sans une forte surveillance humaine - les zones avec risque de dérochement).
    Agissons déjà sur les pratiques humaines, et voyons déjà ce que ça donne. Étant donné le retour d’expérience positif de certaines mesures (gardiennage nocturne réalisé par la Pastorale Pyrénéenne), commençons en premier lieu à rendre systématique ces pratiques plutôt que de tester de façon hasardeuses des mesures dangereuses pour une espèce protégée et menacée d’extinction sur notre territoire.

  •  Effarouchement de l’ours brun , le 9 mai 2020 à 00h11

    Je suis opposée à l’effarouchement des ours dans les Pyrénées.

    Les effarouchements sont inutiles, inefficaces et contre-productifs.

    Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque :

    <span class="puce">- Berger compétent
    <span class="puce">- Regroupement nocturne du troupeau
    <span class="puce">- Chiens de protection sélectionnés, éduqués, et en nombre suffisant.

  •  PATOUS, le 8 mai 2020 à 23h59

    Les patous des Pyrénées sont tout à fait capables de gérer les ours, utilisons les au lieu de pratiquer des méthodes de "sauvages"

  •  Effarouchement de l,ours brun dans les pyrenees, le 8 mai 2020 à 23h19

    Je suis totalement opposée à l,effarouchement des ours.Les troupeaux de moutons peuvent être gardés par des chiens qui sont très efficaces.Laissez les ours tranquilles .Ils étaient la depuis des millénaires.Les hommes les ont chassés et ensuite en ont ramené.Ce sont des ours pas des pantins.I.e. sont chez eux aussi
    .

  •  non à l’effarouchement des ours , le 8 mai 2020 à 23h19

    Non à l’effarouchement des ours en France . Les ours sont PROTEGES, les mesures proposées ne sont et ne seront d’aucune efficacité …….cela est scientifiquement prouvé, mais les experts ne sont pas écoutés, comme à chaque fois, pour quelle cause que ce soit …C’est ainsi en France, toujours le lobby des bergers et des chasseurs ….Dans certains pays, hommes et faune sauvage cohabitent en bonne intelligence, même si, de temps à autre, un mouton ou une vache sont tués ……Les bergers doivent posséder des "patous" et des chiens de troupeaux efficaces pour se protéger …un point c’est tout ……Vive l’ours, roi de la forêt et de la montagne, vive le loup, vive le lynx, blaireau et renard, etc ….

  •  défavorable, le 8 mai 2020 à 23h15

    Emmenez les troupeaux ailleurs et les ours ne les attaqueront pas. Les eleveurs sont indemnisés pour surveiller et acheter des chiens pour surveiller, cela devrait être suffisant

  •  Non à l’effarouchement des ours, le 8 mai 2020 à 22h51

    Je suis contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées.

    Les effarouchements sont inutiles, inefficaces et contre-productifs. Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque : berger compétent - regroupement nocturne du troupeau - chiens de protection sélectionnés, éduqués, et en nombre suffisant.

    La pertinence des tirs d’effarouchement n’est pas démontrée, la mise en place de solutions alternatives n’a pas été envisagée et à l’inverse le risque de tels tirs (ours blessé ou tué, oursons séparés de leur mère…) fait peser un grave danger sur les individus mais aussi plus largement sur la population d’ours dans les Pyrénées.

  •  Effarouchement de l’Ours Brun, le 8 mai 2020 à 22h46

    Bonjour,

    Je suis contre de telles mesures.

    En effet, tous les ours ne sont pas des ours à problème nécessitant la mise en place de mesures d’effarouchement. A ce jour, nous pouvons constater qu’aucun ours dans les Pyrénées ne s’est révélé être un ours à problème.

    Les effarouchements sont inutiles, inefficaces et contre-productifs. Une protection efficace des troupeaux repose sur le triptyque Berger compétent - Regroupement nocturne du troupeau - Chiens de protection sélectionnés, éduqués, et en nombre suffisant.

    Le 27 juin 2019, le précédent ministre de la Transition écologique et solidaire et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ont signé un arrêté interministériel relatif à la mise en place, à titre expérimental, de mesures d’effarouchement de l’Ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux.

    En tant qu’espèce figurant à l’annexe IV de la Directive Habitats, l’ours brun relève du régime de protection stricte énoncé à l’article 12 de cette même directive. L’article 16 de la Directive Habitats permet toutefois aux États membres de déroger à ces interdictions dans le respect des conditions suivantes : « A condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle, les états membres peuvent déroger aux dispositions des articles 12, 13, 14 et de l’article l5 points a) et b) : (…)"

    Or, nous pouvions déjà dénoncer que :

    <span class="puce">- il n’a nullement été recherché des solutions alternatives plus satisfaisantes et qu’il n’a donc pas été démontré que celles-ci ne satisfont pas l’objectif recherché. Rappelons également que l’ours brun dans les Pyrénées est dans un état de conservation "défavorable" et que chaque individu compte pour assurer la restauration de cette population de plantigrades vers un état de conservation "favorable".

    <span class="puce">- la pertinence des tirs d’effarouchement n’est pas démontrée, la mise en place de solutions alternatives n’a pas été envisagée et à l’inverse le risque de tels tirs (ours blessé ou tué, oursons séparés de leur mère…) fait peser un grave danger sur les individus mais aussi plus largement sur la population d’ours dans les Pyrénées.

    <span class="puce">- Ces opérations génèrent un risque évident de dérapage et organisent inutilement une confrontation homme – animal potentiellement dangereuse pour l’un comme pour l’autre.

    Au cours de l’été 2019, nous avons constaté que :

    <span class="puce">- ces effarouchements peuvent être accordés alors même qu’aucune protection n’est utilisée (ni chiens, ni parcs électrifiés), en illégalité avec les directives européennes (c’est le cas de trois groupements pastoraux sur les cinq ayant bénéficié des effarouchements renforcés en Ariège, été 2019).

    <span class="puce">- les « protections » mentionnées par la préfecture de l’Ariège, justifiant les effarouchements, sont auto-déclaratives et non vérifiées sur le terrain. Le terme regroupement nocturne pris comme protection par les préfectures est trop flou pour avoir une quelconque signification, et peut recouvrir des situations complètement différentes sur le terrain, y compris des couchades libres en crête, très accidentogènes.

    <span class="puce">- Ces autorisations d’effarouchement, prises en dehors du protocole ours à problème, n’ont pas permis de diminuer les demandes d’expertise. Elles n’ont diminué en rien le mécontentement des éleveurs qui refusent de protéger leurs troupeaux et dont le seul but est de se débarrasser de l’ours.

    <span class="puce">- La pertinence des effarouchements sur la diminution des pertes/attaques n’a pas été démontrée.

    Cordialement,

  •  tirs d effarouchement des ours brun, le 8 mai 2020 à 22h45

    je suis contre l effarouchement des ours dans les pyrenees , methode totalement inutile et qui va a l encontre de la protection de l espece , un comble !!

  •  Avis défavorable, le 8 mai 2020 à 22h06

    L’effarouchement n’est qu’une solution de facilité, qui permettra d’évacuer la question de fond, qui est celle des troupeaux laissés à eux-mêmes dans les estives au bas mot 6 jours sur 7 (et le septième, dans bien des cas, juste un petit bonjour au troupeau).
    A la place de cette mesure peu efficace, et absolument non-transparente (aucune diffusion au public des comptes rendus d’opération), j’aimerais voir instaurer une véritable exigence de gardiennage permanent en estive.