Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017

Consultation du 31/05/2016 au 22/06/2016 - 3030 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.
Le projet d’arrêté, soumis à consultation du public, fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Un premier plafond de 27 loups, à ne pas dépasser avant le 30 septembre 2016, est prévu. Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues. Les indicateurs connus (nombre de zones de présence permanente, de meutes et aire de présence de l’espèce sur le territoire) indiquent que la population est en augmentation mais, dans l’attente des données complémentaires (effectifs de loups), le choix d’un plafond révisable a été fait.
Ainsi, en cas de besoin, un nouvel arrêté pourra être pris afin de tenir compte de l’ensemble des données relatives à l’état de population.
L’arrêté fixe également des plafonds de destruction à partir desquels seuls les tirs de défense pourront être mis en œuvre afin de garantir la poursuite de la protection des troupeaux par ces moyens.
Cet arrêté est pris conformément à l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites des dérogations aux interdictions de destruction qui prévoit que les destructions peuvent s’effectuer par des tirs de défense, des tirs de défense renforcée, des tirs de prélèvement et des tirs de prélèvement renforcé. Les tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.

CONTENU DU PROJET D’ARRETE
Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté propose donc de maintenir le seuil de prélèvement au cours de la période 2016/2017.
Il prévoit la possibilité de publication d’un nouvel arrêté modifiant le plafond en fonction de l’ensemble des résultats relatifs à l’état de la population à l’issue de la période hivernale 2015-2016.
Il est également prévu que dès que le plafond de 23 loups détruits avant le 30 septembre 2016 ou de 32 loups détruits avant le 30 juin 2017 est atteint, seuls les tirs de défense pourront être autorisés.

La consultation est ouverte du 31 mai au 22 juin 2016.

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Partager la page

Commentaires

  •  Consultation loup - Opposition au projet d’arrete pour 2016-2017, le 22 juin 2016 à 17h11

    A lire le contexte du projet d’arrêté on apprend que le nombre maximum de loups à prélever, fixé à 36, pourra être d’ores et déjà révisé. Cette disposition est effectivement reprise à l’article 3. Mme la Ministre et ses services s’autorisent ainsi à déroger à un arrêt déjà dérogatoire. Quand s’arrêtera-t-on ?
    Etablissement d’un plafond de prélèvement, droit donné aux chasseurs d’abattre des loups,possibilité de déroger au plafond dérogatoire… ce n’est pas encore la mise en oeuvre d’une politique de régulation de l’espèce mais on en prend le chemin.
    Sur une précédente demande de tirs supplémentaires, le CNPN avait déjà émis un avis défavorable (avis du 9 février 2016) au motif notamment que le seuil initial, déjà établi à 36 pour 2015-2016, avait été fixé afin d’assurer la conservation de l’espèce et qu’il ne devrait pas être remis en cause au risque de voir la notion de plafond de destructions à ne pas dépasser perdre de sa pertinence.
    Avec ce nouvel arrêté, force est de constater que l’on ne tient absolument pas compte de cette récente position du CNPN.
    Quand on sait, par ailleurs, qu’au cours de la saison passée bon nombre de décisions de tirs ont été prises alors que les moyens de protection faisaient partiellement ou totalement défaut, je ne peux qu’être opposé à la reconduction d’un arrêté qui bafoue les engagements nationaux et internationaux pris en faveur de l’espèce.
    Opposé aussi parce qu’il n’est pas davantage motivé : pas d’évaluation de l’effet des tirs sur l’état de conservation de la population de loups, pas d’évaluation de l’effet des destructions
    sur la prévention des troupeaux, ce qui est un comble !
    Les dernières consultations publiques sur le sujet ont donné des résultats largement en défaveur des projets d’arrêtés, à plus de 90% ! Le CNPN a émis un avis défavorable au principe d’une augmentation du plafond maximal. Pourtant un arrêté a quand même été pris le 14 juin dernier (autorisant la destruction de deux loups supplémentaires sur la saison 2015-2016) sans tenir compte, ni de la demande de la société, ni du positionnement des experts.
    En conclusion, je renouvelle mon opposition sur ce projet d’arrêté.

  •  Un projet d’arrêté sauce 49.3 qui ne mérite que la poubelle, le 22 juin 2016 à 17h10

    Ce projet d’arrêté dérogatoire dirigé contre une espèce protégé est scandaleux. La crème est son article 3 ! Il autoriserait les ministres de l’agriculture et de l’écologie à surdéroger pour fixer par la suite, selon leurs bons vouloirs (et celui de lobbys), un nombre plus élevés qu’annoncé au départ de loups à "déglinguer" !
    La ministre de l’écologie, tourne le dos à ses devoirs et ne tient même pas compte de l’avis du 9 février de cette année du Conseil Nationale de Protection de la Nature dont le ministère à lui-même désigné les experts.
    Pour mémoire. Les consignes de cette ministre à ses agents pour qu’ils ne pas verbalisent pas en début d’année les délinquants au-delà des dates de fermeture de la chasse ont annulées par le Conseil d’État. Et la Commission européenne vient de rappeler le 16 juin de cette année à la France qu’elle n’a toujours pas mis fin au braconnage du bruant ortolan dans le sud-ouest : Rien n’a été fait depuis la mise en demeure de la France en janvier 2013. « Le braconnage de cette espèce en France réduit à néant les efforts de conservation entrepris par les autres États membres pour inverser le déclin de sa population » dixit la commission.

    La conservation de la Nature est bien mal partie dans notre pays. Ce projet de texte ne mérite que de rejoindre… la poubelle !
    Mon opposition est radicalement totale à ce texte.

  •  Abattage de 36 loups, le 22 juin 2016 à 16h50

    Bonjour,
    Le loup a failli disparaitre à cause de certaines légendes, maintenant c’est parce qu’il dérange en cherchant à se nourrir !! je pense que "certains chasseurs" font autant de dégâts que le loup !(braconnage)
    Pourquoi toujours les mêmes cibles, loups, ours, ce n’est pas pour quelques brebis = (fric) que l’on tue mais le loup est un prédateur et fait concurrence aux chasseurs, ces derniers ont le bras long et ceci explique cela !!
    Une purge du côté humain serait plus justifiée !

  •  Stop ! Laissez les en vie, le 22 juin 2016 à 16h45

    Ne prenez pas le risque de mettre a mort des loups sans reelle analyse. Les loups ont deja failli disparaitre completement de France ! Je comprends la colere des eleveurs mais il doit y avoir une autre alternative a la mort ! Mettez toute autorisation en stand by, le temps de trouver avec des specialistes d autres solutions.n

  •  contre un nouveau quota, le 22 juin 2016 à 16h14

    Je suis contre cet arrêté même si je doute que vous preniez acte des avis postés, vu la majorité de "contre" à chaque consultation publique et le maintien des arrêtés de destruction malgré tout, d’une espèce protégée par la convention de Berne . Vous ne laissez au loup aucune période de répit ? une saison de "destruction", selon le terme que vous utilisez et qui me choque d’ailleurs, s’achève, puis une autre saison s’enchaîne ; réalisez-vous qu’à ce rythme on retourne vers une pure et simple éradication ? De plus, pourquoi ne pas indemniser que les éleveurs faisant l’effort de protéger correctement leur troupeau afin de générer, d’une part, une motivation de leur part à cette protection puisqu’il y aurait un risque potentiel de perte financière sinon, et d’autre part une baisse des attaques avec, à terme, une réelle protection du canus lupus ? Pour terminer, pourquoi ne comptabilisez-vous pas les loups "braconnés" ou tués par collision routière dans les quotas ?

  •  Non à l’éradication du loup !, le 22 juin 2016 à 15h45

    Ces abattages sont totalement inutiles et les prélèvements que font les loups sur les troupeaux sont minimes, comparés à la mortalité due aux maladies et aux dégâts causés par les chiens errants.
    En attendant que les tirs de loups cessent, je préfère, comme touriste, visiter d’autres régions, voire me rendre dans d’autres pays européens plus respectueux de la vie sauvage !

  •  CONTRE cet arrêté, le 22 juin 2016 à 15h35

    Il n’apparaît dans votre arrêté aucun indicateur de suivi. Non seulement quant au suivi de la population de loups, mais également de l’évaluation de la destruction de la bête sur l’activité pastorale … En bref, est-ce que massacrer le loup est réellement bénéfique à l’élevage ? Les problèmes de l’élevage ovin sont ils réellement imputables au loup ou n’ont ils pas d’autres origines comme une baisse du nombre de bergers / chiens par troupeaux, de trop nombreuses bêtes laissées à l’abandon dans les estives ?
    Comment peut-on dire que détruire 15 % de la population nationale d’une espèce PROTEGEE ne nuit pas à sa protection ? Sachant en plus que, je vous cite, "Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues" …
    De plus, si la destruction d’une espèce protégée est actée, il est du devoir du maitre d’ouvrage du projet concerné de mettre en place des actions de compensation écologique … Ici on détruit le loup,mais il n’est nulle part question d’une quelconque compensation (financement d’associations faisant la promotion de la cohabitation homme-loup par exemple …). C’est tout de même fort dommage de la part du ministère de l’ECOLOGIE !
    Enfin, dans le cas où la destruction serait inévitable, il semble plus sérieux que les tirs soient réalisés par des agents assermentés de l’ONCFS ou lieutenants de louveterie, personnes véritablement formées à la gestion de la faune. Ces agents me semblent plus à même de déterminer quels individus abattre, car je rappelle que l’abattage d’un individu alpha déstabilise la meute ce qui peut provoquer un plus grand nombre d’attaques par la suite. Le fait que L’Etat sous-traite la destruction du loup, me parait éthiquement et moralement extrêmement discutable … De plus la haine du loup conduit à des tirs "gratuits" puisque aucun contrôle n’est fait quant aux circonstances des tirs.
    L’Etat se désengage du débat en proposant une action sans réflexion, donnant raison à un groupe d’acteurs, plutôt que de promouvoir la mise en place des actions innovantes de cohabitation.
    En bref, ce projet d’arrêté donne l’impression d’une décision uniquement politique, construite à la hâte, et non pas réfléchie par une équipe de hauts fonctionnaires analysant réellement une problématique rurale complexe.
    J’ajoute que je poste sur cette consultation, en ayant peu d’espoir de vous voir bouger vos lignes. La dernière consultation était majoritairement pro-loups mais vous avez balayé les résultats de ladite consultation en arguant que la majorité des voix pro loups provenaient de personnes qui n’étaient pas spécialistes du sujets et réagissaient sous le coup de l’émotion… Ce qui me semble être un déni de démocratie.
    Je me permets de mettre en copie l’article scientifique posté par Amélie "Our results show that culling of the wolf population failed in its goal of reducing damages, and suggest that management decisions are at least partly mediated by press coverage."
    Ref : Fernández-Gil, A., Naves, J., Ordiz, A., Quevedo, M., Revilla, E., & Delibes, M. (2016). Conflict Misleads Large Carnivore Management and Conservation : Brown Bears and Wolves in Spain. PloS one, 11(3), e0151541.

  •  Sauver les loups , le 22 juin 2016 à 15h31

    Bonjour
    A tous les décideurs je vous supplie de renounce
    a l’abattage des loups en France
    Ils vivent en parfaite harmonie dans d’autres pays
    Pourquoi pas chez nous "ou est le problème ?
    Bien à vous

  •  NON, le 22 juin 2016 à 15h10

    Cet arrêté prévoit de nouveau de pouvoir tuer 36 loups, soit près de 15 % de la population de loups en France si on se base sur la population estimée en 2015 (282 loups). Pourtant, on ne sait toujours pas si la population de loups n’a pas pâtit des abattages de 2015-2016 (35 loups à ce jour). En effet, le texte accompagnant le projet d’arrêté l’indique clairement « Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues. »
    Penser déjà à tuer 36 loups dans ce contexte est irresponsable et scandaleux !
    D’autre part, même si on peut constater une évolution géographique du loup en France, son statut reste très vulnérable vu que de nombreux zones rejointes par l’espèce, aux habitats naturels pourtant propices et au nombre de proies sauvages élevé, ne contiennent qu’un loup ou au mieux quelques individus dispersés. Depuis le retour du loup il y a 23 ans, aucune reproduction à l’ouest du Rhône n’a encore été constatée, ce qui n’est pas normal.
    Dans ce contexte d’une espèce qui n’est pas encore en bon état de conservation et d’effectifs en stagnation voire en baisse, les tirs de loups sont illégaux au regard de la Directive Habitats-Faune-Flore et de la Convention de Berne, signées par la France.
    Enfin, on ne répétera jamais assez que les tirs de loup ne servent à rien. Ils peuvent même être contre productifs, l’abattage d’individus dominants pouvant déstructurer la meute et augmenter de ce fait les dommages aux troupeaux. Les loups se nourrissent majoritairement de proies sauvages, bien assez nombreuses.
    Une fois encore, la protection des troupeaux passe uniquement par les mesures de protection, leur généralisation, leur renforcement et la recherche éventuelle de nouvelles méthodes.
    Qui plus est, alors qu’au parlement un loi sur la biodiversité est proposée, quel genre de messager envoyez vous avec cet arrêté ?

  •  Commentaires sur le projet d’arrêtéfixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017, le 22 juin 2016 à 15h07

    Bonjour,

    Après avoir pris connaissance du projet d’arrêté, ainsi que des arrêtés précédents, je vous adresses mes commentaires qui je l’espère seront pris en compte dans le débat national sur la cohabitation entre grands prédateurs et éleveurs.

    Etant moi-même ingénieur forestier, je possède des compétences certaines dans la gestion de la faune sauvage, tout en prenant en compte les problématiques économiques, sociales et environnementales. Mes commentaires se veulent donc en partie objectifs, même si ma sensibilité écologiste risque de ressortir.

    1/ Tout d’abord, en tant qu’ingénieur en charge de programmes d’actions opérationnelles, lorsqu’un projet que je supervise se met en place, il est de mon devoir de mettre en place toute une série d’indicateurs de suivi me permettant d’évaluer l’impact des actions mises en œuvre. Or il n’est question d’aucun indicateur de suivi dans cet arrêté. Et je ne parle pas du suivi de la population de loups, mais de l’évaluation de la destruction de la bête sur l’activité pastorale … En bref, est-ce que massacrer le loup est réellement bénéfique à l’élevage ?

    2/ Comment peut-on dire que détruire 15 % de la population nationale d’une espèce PROTEGEE ne nuit pas à sa protection ? Sachant en plus que, je vous cite, "Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues" …

    3/ J’en profite pour dire que normalement, si la destruction d’un espèce protégée est actée, il est du devoir du maitre d’ouvrage du projet concerné de mettre en place des actions de compensation écologique … Ici on détruit le loup,mais il n’est nulle part question d’une quelconque compensation (financement d’associations faisant la promotion de la cohabitation homme-loup par exemple …)

    4/ Des initiatives innovantes permettant la cohabitation grands prédateurs / activités humaines existent dans plusieurs pays frontaliers (Italie,Suisse …)et même en France !!! D’ailleurs certains éleveurs ne sont pas hostiles à la présence du loup, du moment qu’on les aide à prévenir la prédation sur leur troupeau. La France peut aussi prendre exemple sur d’autres régions du monde où l’élevage est confronté à la présence de grands prédateurs et où l’Etat assure véritablement un rôle de protecteur des espèces protégées/promoteur des initiatives de cohabitation (USA, Afrique, Inde …)

    5/ Enfin, dans le cas où la destruction serait inévitable, il me semble plus sérieux que les tirs soient réalisés par des agents assermentés de l’ONCFS ou lieutenants de louveterie, personnes véritablement formées à lagestion de la faune. Ces agents me semblent plus à même de déterminer quels individus abattre, car je rappelle que l’abattage d’un individu alpha déstabilise la meute ce qui peut provoquer un plus grand nombre d’attaques par la suite. Le fait que L’Etat sous-traite la destruction du loup, me parait éthiquement et moralement dégoutant …

    L’Etat se désengage du débat en proposant une action sans réflexion, donnant raison à un groupe d’acteur, plutôt que de promouvoir la mise en p^lace des actions innovantes de cohabitation.

    En bref, ce projet d’arrêté donne l’impression d’une décision uniquement politique, construite à la hâte, et non pas réfléchie par une équipe de hauts fonctionnaires analysant réellement une problématique rurale complexe. D’où viennent donc les conseillers des ministres de l’écologie et de l’agriculture. Comment ont-ils réussi le concours de la fonction publique pour finir par conseiller les élus de la sorte ? …

    Bien cordialement,

  •  Déni de démocratie, le 22 juin 2016 à 15h07

    Le résultat des consultations publiques précédentes relevant du même sujet était une écrasante majorité contre l’abattage des loups. Vous n’en avez tenu aucun compte - comme vous ne tenez aucun compte de l’avis des experts du CNPN - et il en sera de même cette fois. Ces consultations sont une mascarade et seul importe au gouvernement de s’aplatir devant les lobbys de l’élevage et de la chasse. Puisque c’est votre idée de ce qu’est une démocratie, je saurais m’en souvenir aux prochaines élections et croyez-moi, je ne serai pas la seule.

  •  non, le 22 juin 2016 à 14h54

    tout à fait opposé à l’augmentation du nombre de loups à abattre.
    Scandaleux au regard de la convention de Berne, au statut de l’espèce en France.
    Des moyens de protection et de coexistence sont déjà en oeuvres en Italie et au Portugal
    Nous ne sommes plus au moyen-âge où tout ce qui génait était éliminé.
    La faune et les biotopes doivent être protégés.

  •  Non aux tirs de loups !, le 22 juin 2016 à 14h41

    Encore un exemple criant : le 19 juin dernier à Sigoyer (Hautes-Alpes), 17 génisses sont retrouvées mortes au pied d’une falaise de 80 mètres et le loup est accusé une fois de plus. L’ASPAS a publié les images où l’on voit encore 4 ânesses totalement livrées à elles-mêmes au bord du même précipice. Encore une preuve de plus que certains éleveurs font mal leur travail et essaient toujours d’attribuer leurs pertes de bêtes au loup, afin de toucher des indemnités, alors qu’absolument rien ne prouve que le loup est en cause. Ces éleveurs ne respectent pas la Vie, ni celle de "leurs" bêtes , ni la vie sauvage. Et les subventions et indemnisations sont financées par le contribuable qui paie pour que les troupeaux soient protégés et pour garder le loup sur son territoir. Car la grande majorité du peuple français est pour le loup et contre les tirs. Et il ne s’agit pas que de citadins comme certains tentent de le faire croire. J’habite en zone rurale, dans les Alpes-Maritimes et je constate régulièrement sur le terrain que les troupeaux sont souvent laissés sans protection.
    Il faut supprimer les aides aux éleveurs qui profitent des subventions sans prodiguer de protection effective à leurs troupeaux. Il faut, comme en Italie où la géographie est la même (et d’ailleurs plus boisée), que les troupeaux soient plus petits et efficacement protégés. Comment peut-on imaginer que l’on puisse aller dans l’espace et explorer les fonds marins avec des technologies toujours plus incroyables et qu’on ne serait pas capables d’élever des moutons en empêchant des attaques de loups.
    Les tirs de loups sont une solution primitive, rétrograde, indigne d’un pays comme la France et nous avons honte d’être français à côté de nos voisins italiens et espagnols qui cohabitent avec l’animal.
    Ces tirs sont de plus illégaux au regard de la Directive Habitat-Faune Flore et de la Convention de Berne, ratifiées par la France.
    Montrez-vous à la hauteur de vos fonctions, élevez-vous ! La biodiversité qui est dans toutes les bouches officielles doit devenir une préoccupation réelle, partagée et populaire.
    Au lieu de vouloir la peau du loup comme au Moyen-Age, profitez de la fascination qu’il suscite, comme dans les Abruzzes. Redorez l’image du "sauvage", profitez de cet engouement, faites de la communication autour de cette chance que l’on a du Retour du Loup dans nos montagnes. Utilisez les médias afin que les touristes viennent voir nos loups en liberté. Développez l’écotourisme autour de ce thème. Ce serait bien plus rentable et avant-gardiste que de miser sur un élevage dont le revenu est constitué par moitié de subventions… C’est ce que Gaston Franco à bien compris à Saint-Martin-Vésubie, il a amorcé ce changement de mentalité, a su prendre ce virage innovant. Continuez dans ce sens ! Les villages de nos montagnes doivent comprendre l’intérêt de profiter de cet éco-tourisme, ils bénéficieront d’un meilleur taux de fréquentation et de retombées économiques s’ils font de la communication autour du loup.
    Allez de l’avant, allez dans le sens de la Vie, du retour du Loup. Profitez de ce cadeau inestimable qu’il nous fait de sa présence !

  •  Non au massacre organisé des loups, le 22 juin 2016 à 14h33

    Encore un scandale ! Un de plus ! La nature et les animaux sauvages n’appartiennent pas à l’homme, cette espèce particulièrement cruelle, prédatrice et destructrice.
    Les humains n’ont donc nul droit d’assassiner des loups qui, eux, ont le droit absolu de vivre où ils le veulent !
    Honte au "ministère de l’écologie", bras armé des destructeurs fossoyeurs de la nature.

  •  et si on prenait exemple?, le 22 juin 2016 à 14h30

    Les "tirs de prélèvements" ne présentent aucune efficacité réelle pour protéger les troupeaux cela a été prouvé de multiples fois. Des solutions de coexistence simples existent, alors plutôt que de céder constamment à une minorité mal informée (oui j’ose l’affirmer), pourquoi ne pas étudier ce qui se fait ailleurs et EDUQUER? ! Je ne parle pas sans savoir, puisque fille de bergers, jamais il ne serait venu à l’idée de mes parents de condamner une bête pour s’être nourrie sur le dos d’un troupeau qu’ils avaient la charge de surveiller en cas de mauvaise gestion de leur part. Et oui, surveillance étant un maître mot puisque désormais on constate avec effroi que des troupeaux entiers sont laissés quasiment à l’abandon dans les pâturages, sans l’ombre d’un berger ou d’un chien de protection alentours. Comment s’étonner alors que des prédateurs en profitent? Je rajouterai qu’avec la présence du berger et des chiens de protection il est particulièrement rare de perdre des bêtes, mais ça supposerait de gérer correctement son/ses troupeaux. A bon entendeur…

  •  non au loup, le 22 juin 2016 à 14h13

    et non à cette idéologie débile et dangereuse qu’est l’antispecisme

  •  "L’humanité disparaitra, bon débarras ! ", le 22 juin 2016 à 14h09

    Bien la citation de Jean Raymond ! Le fameux livre de Yves Paccalet … Nous savons quel est la finalité des lobby pro loup : la destruction de l’humanité.
    Bonne journée à tous :-)
    _-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
    par Jean Raymond , le 22 juin 2016 à 12h04
    Yves Paccalet, ex compagnon de route de l’equipe Cousteau a écrit un livre qui résume tout : "L’humanité disparaitra, bon débarras ! "
    Ensuite, le loup reviendra.

  •  "Prelevements" et destructions.., le 22 juin 2016 à 13h54

    A quand un vrai programme de gestion du loup? !

    Je suis contre le nouveau projet d’abattage de loups 2016-2017 qui prévoit d’abattre de nouveau 36 loups. En plus d’être contre-productifs (cf l’étude scientifique citée ci dessous) le fait que ces abattages soient motivés principalement par les influences médiatiques des éleveurs de la même façon voire pire que chez nos voisins espagnols rend ces décisions de destruction d’espèce protégée plus que contestables. D’autant plus que, comme dit dans un autre avis, ces abattages surviennent alors que de nombreux troupeaux ne font pas l’objet de mesures de protection, et c’est effectivement scandaleux ; l’Etat ferait mieux de constater ces états de fait plutôt que, une fois de plus, autoriser l’abattage d’une espèce protégée et de faire la part belle aux éleveurs.

    "Our results show that culling of the wolf population failed in its goal of reducing damages, and suggest that management decisions are at least partly mediated by press coverage."

    Ref : Fernández-Gil, A., Naves, J., Ordiz, A., Quevedo, M., Revilla, E., & Delibes, M. (2016). Conflict Misleads Large Carnivore Management and Conservation : Brown Bears and Wolves in Spain. PloS one, 11(3), e0151541.

  •  Droit à vivre , le 22 juin 2016 à 13h49

    Ils sont revenus pourquoi vouloir éradiquer un animal qui a vécu dans nos forêts durant des milliers d’années bien avant notre venu "NOUS LES HUMAINS".

    Le partage, la tolérance et notre pays qui demande aux pays de protéger sa faune mais incapable de conserver la sienne.

    Alors montrons l’exemple et protégeons le retour du Loup.

    Non aux tirs chaque animal est précieux

  •  Pour abattre 72 loups, le 22 juin 2016 à 13h45

    Personnellement je suis pour le doublement des tirs de loup. Cette espèce n’est pas compatible avec le pastoralisme qui entretient les montagnes.

Sur le même thème