(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015
(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)

Consultation du 22/05/2014 au 15/06/2014 - 1266 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.

CONTENU DES PROJETS D’ARRÊTÉS
Ces deux projets d’arrêtés feront l’objet d’une présentation devant le Conseil national de protection de la nature, en vue du recueil de son avis lors du comité plénier du 11 juin 2014.

1) Le premier projet d’arrêté fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015, en application du principe de dérogation à la protection stricte ci-dessus exposé.
Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d’un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups en France. Cet arrêté est pris annuellement, afin que les marges de manœuvre biologiques permettant de déterminer les possibilités d’intervention sur l’espèce soient estimées sur la base des informations les plus fines et les plus actualisées possibles.
Pour la période 2014-2015, le plafond proposé se présente comme suit :
♦ Le I de l’article 1er du projet d’arrêté le fixe à vingt-quatre spécimens, reconduisant ainsi le plafond déterminé pour la période 2013-2014 dans un arrêté ministériel du 16 mai 2013.
Le II du même article introduit un principe de révision possible de ce nombre, “dans la limite de douze spécimens supplémentaires”.
Dans tous les cas ce nombre, tel que fixé au I ou tel qu’éventuellement révisé en application du II tient compte des préoccupations relatives à l’état de conservation de la population de loups, en ce qu’il a été déterminé en prenant appui sur une méthodologie scientifique dont une description détaillée est disponible en page 34 du plan loup 2013-2017. Cette méthodologie, conçue comme un outil d’aide à la décision politique, permet notamment :

  • de modéliser à court terme (un à deux ans) l’évolution la plus probable des effectifs de loups, compte tenu de la croissance observée ainsi que de sa variation au cours des années passées ;
  • et de disposer d’une mesure explicite des risques associés à la prise de décision, en terme d’évolution de la population de loups après mise en œuvre des prélèvements par rapport à un niveau attendu (notion de “croissance résiduelle”).

♦ Afin de s’assurer du respect du plafond ainsi fixé, l’article 2 interdit les tirs de prélèvement encadrés par l’arrêté ministériel DEVL1312136A du 15 mai 2013, à compter de la date éventuelle à laquelle le nombre de spécimens détruits s’élèvera au maximum fixé à l’article 1er, diminué de deux spécimens.
Afin de permettre aux éleveurs dont les troupeaux resteraient exposés à cette même date au risque de prédation du loup, la mise en œuvre de tirs de défense pourra continuer d’être autorisée, dans les conditions décrites dans l’arrêté cadre du 15 mai 2013.

2) Le deuxième projet d’arrêté fixe la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).
La liste de ces départements est susceptible d’évoluer en fonction du classement ou du déclassement de certains secteurs en Zones de Présence Permanente ou ZPP (zones hébergeant un ou plusieurs individus ou meutes sédentarisés, au sujet desquels au moins trois indices de présence ont été relevés pendant au moins deux hivers consécutifs, avec une confirmation génétique lors d’au moins un des deux hivers).
Les conclusions du suivi hivernal 2013-2014 de la population de loups conduisent à proposer :

  • Le maintien de l’inscription des départements suivants, au titre des ZPP (nouvelles autant qu’anciennes) y étant recensées : Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Haut-Rhin, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse, Vosges ;
  • L’inscription des départements suivants pour tenir compte de la dimension trans-départementale établie de ZPP existantes : l’Ariège et l’Aude au titre des ZPP dites Carlit et Madres-Boucheville (partagées avec les Pyrénées-Orientales), les Bouches-du-Rhône au titre de la ZPP dite Ouest Var (partagée avec le Var)
  • L’inscription des départements suivants, pour tenir compte de la mise en évidence de nouvelles ZPP : l’Ardèche, au titre de la ZPP dite de Tanargue-Gardilles (partagée avec la Lozère), la Haute-Marne et la Meuse, au titre de la ZPP dite de "Haute-Marne – Vosges-Meuse" (partagée avec les Vosges)

Il apparaît important de rappeler les éléments suivants, afin que l’absence ou la présence d’un département dans ce projet d’arrêté ne fasse pas l’objet d’interprétations erronées :
♦ Les territoires potentiels d’intervention ne sont pas forcément limités, du fait de la prise d’un tel arrêté, aux départements ici évoqués.
Comme indiqué dans le plan loup, “Les départements ne figurant pas dans la liste fixée par [cet] arrêté ne sont nullement exclus de la réglementation fixant les conditions et limites dans lesquels des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordés par les préfets” (plan loup 2013-2017, page 34).
Les conditions de déclenchement et de déroulement des opérations diffèrent simplement selon que l’opération se déroule sur un territoire situé ou non en unité d’action.
♦ L’inscription d’un département ne signifie pas non plus pour autant que des opérations d’intervention auront forcément vocation à être mises en œuvre sur ce territoire durant la période 2014-2015.
C’est bien le respect d’une combinaison de critères qui conduit les autorités préfectorales à délivrer ou non les dérogations sollicitées sur le fondement des différents arrêtés ministériels composant le “protocole technique d’intervention” (cf. plan loup, page 33).
Ce projet d’arrêté ministériel apparaît ainsi comme l’une des illustrations du principe de gestion différenciée selon les situations, sur lequel repose notamment le plan loup.

Conformément à l’article 3 de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et au décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

Mise à jour du 1er juillet 2014 : vous pouvez consulter ci-dessous la synthèse des observations ainsi que, dans un document séparé, les motifs des décisions.

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Commentaires

  •  attention c’est le loup !!!!!!, le 12 juin 2014 à 07h40

    Qui paye la facture des dégats causés par cet animal introduit par l’homme => la collectivité
    Qui paye pour la protection fournie aux agriculteurs et pour un résultat si faible => la collectivité
    Qui défend le statut d’espèce protégée du loup => un minorité d’intégristes citatins qui n’ont acun lien avec la terre ni avec le terroir.

    Rappelons nous pourquoi nos anciens avaient fait disparaître cet animal, nous y viendrons.

  •  LOUP, le 12 juin 2014 à 07h27

    Q’attendons nous pour limiter la prolifération des loups ?
    Qu’un randonneur, un enfant se fasse égorger comme un mouton pour nous réveiller ?

  •  consultation loup, le 12 juin 2014 à 07h10

    je suis pour la regulation du loup partout ou il est present

  •  Régulation = protection, le 12 juin 2014 à 06h14

    Si vous voulez vraiment protéger cette espèce, alors vous devez en accepter la régulation et cesser de vouloir casser tous les arrêtés pris en ce sens.
    Tant que les protectionnistes choisiront le pourrissement de la situation, -à croire qu’ils y ont intérêt-, on assistera à des dérives comme l’empoisonnement aveugle des loups et du reste.
    On nous cite toujours en exemple les autres pays européens "qui cohabitent en harmonie avec le loup"…dans la plupart, la chasse de l’espèce y est légale, souvent tout au long de l’année.
    Un "prélèvement" d’environ 10% de la population, n’est pas de nature à le pousser à l’extinction, loin de là !
    Les écosystèmes ont besoin de moins de zoolatrie et plus de réalisme.

  •  projet d’arrêté de "destruction" de loups, le 12 juin 2014 à 03h23

    NON à ce nouveau projet d’arrêté

  •  Dérogation à l’interdiction de destruction du loup, le 12 juin 2014 à 00h21

    Le monde de la chasse n’a pas été ou peu associé à la régulation du loup dans les secteurs de pastoralisme où ont eu lieu les nombreuses attaques de troupeaux. L’écologie est nécessaire mais pas au détriment du métier de berger ou d’éleveur. Le développement écologique doit se faire dans le respect de chacun et non au détriment de certaines professions. Si il y a prolifération exagéré du loup ce sera obligatoirement au détriment de l’élevage et cela n’est pas acceptable pour cette profession.

    Ce ne sont pas les écologistes les plus extrémistes qui se chargent du dédommagement des éleveurs avec leurs propres deniers car ces instances sont des pompes à subventions publiques et en vivent largement. Réduisons leurs celles-ci et qu’il mettent la main à leurs portefeuilles, et qu’ils assurent la surveillance pour le bien et la tranquillité des troupeaux !

    La possibilité de dérogations de prélèvements supplémentaires sur les secteurs les plus durement touchés par des attaques est un principe équitable qu’il convient de mettre en place.

  •  massacre programmé des loups, le 11 juin 2014 à 23h34

    "Détruire" le loup parce qu’il est un prédateur naturel et par conséquent notre concurrent…

    "Détruire" le campagnol parce qu’il dégrade les cultures…

    "Détruire" le bouquetin et le blaireau parce qu’ils sont porteurs de maladies…

    Etc.

    Détruire = Tuer n’est pas et ne sera jamais une solution.

    Pour les croyants, rappelez-vous ce commandement de la Bible : « tu ne tueras point ».

    La réponse apportée par le gouvernement aux problèmes particuliers engendrés par les relations de l’homme et du loup est inadaptée. Les tirs ne permettront pas une réelle cohabitation entre élevage et loup. Tant que les troupeaux seront accessibles comme de véritables « supermarchés à loups », ces destructions irresponsables n’empêcheront pas la survenance de dommages sur les troupeaux non ou mal protégés. Un effort réel devrait être porté sur la protection des élevages et non sur l’efficacité des tirs et l’augmentation du nombre de loups pouvant être tués. Cet effort pouvant être tout ou partie financé par une taxe sur les importations de produits ovins.

    Sur l’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) qui pourront être détruits pour la période 2014-2015 :
    <span class="puce">- Environ 300 loups seraient présents sur notre territoire selon les derniers comptages hivernaux. Abattre 36 loups reviendrait à éliminer 12% de la population !
    <span class="puce">- Aucune limite du nombre de loups prélevés par département n’est fixée. Ainsi, 36 loups pourraient être éliminés sur un même département, et, pour les départements récemment colonisés, la totalité des individus présents pourrait être exterminée (attention toutefois à ne pas confondre le loup avec le grand renard gris, nouvelle espèce animale récemment découverte par un brave chasseur en région Champagne Ardennes).

    Sur l’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action :
    <span class="puce">- 6 nouveaux départements sont désormais listés alors qu’il s’agit de zones de colonisation récente du loup, dans lesquelles les moyens de protection n’ont pas encore été efficacement mis en œuvre. Faciliter la réalisation des tirs à ce stade, revient dans les faits à interdire totalement la présence du loup dans ces départements. Or, la législation européenne impose le maintien des populations de loup dans un état de conservation favorable, sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle, autrement dit sur l’ensemble du territoire français.
    <span class="puce">- Les dommages dans ces départements, sont faibles à inexistants (aucune attaque dans les Bouches-du-Rhône, 8 en Ardèche, 2 en Ariège, 2 dans l’Aube, 23 en Haute-Marne, 6 en Meuse). Leur faible importance ne justifie pas le recours aux tirs.

    D’autre part, la multiplication des tirs légaux ou illégaux, de prélèvement, de régulation, de battue administrative, de chasse, au sanglier, au cerf, au lapin, à l’oie, au conard col vert, au nuisible, etc. augmente considérablement les risques d’accidents, de blessure ou de mort sur des espèces protégées, espèce humaine comprise.

  •  Projet de tuerie sur les loups, le 11 juin 2014 à 23h28

    Personne n’est parfait ! En revanche, la nature est parfaite car elle a prévu la régulation naturelle. Par exemple, le prédateur s’attaque à l’animal affaibli par une maladie, limitant ainsi la propagation de cette maladie. Ce même prédateur limite également la prolifération de certaines espèces, réduisant ainsi la pression exercée sur leur biotope ou sur nos cultures par les espèces ainsi prédatées. Le règne végétal fourmille également d’exemples magnifiques d’auto régulation. Etc.

    Ce parfait ordonnancement naturel est dramatiquement déséquilibré par une espèce qui n’a aucun prédateur naturel, sinon elle-même et qui semble avoir perdu la raison : l’espèce humaine. Cette espèce prolifère et règne sans partage. Se rendant compte parfois des désordres qu’elle contribue à créer et essayant désespérément de rétablir un équilibre qui lui permettrait de perpétuer sa suprématie, cette espèce ne se rend pas compte qu’elle est tout simplement en train de scier la branche sur laquelle elle est assise, entrainant dans sa chute nombre d’espèces animales et végétales innocentes.

    La réponse apportée par le gouvernement aux problèmes particuliers engendrés par les relations de l’homme et du loup est inadaptée. Les tirs ne permettront pas une réelle cohabitation entre élevage et loup. Tant que les troupeaux seront accessibles comme de véritables « supermarchés à loups », ces destructions irresponsables n’empêcheront pas la survenance de dommages sur les troupeaux non ou mal protégés. Un effort réel devrait être porté sur la protection des élevages et non sur l’efficacité des tirs et l’augmentation du nombre de loups pouvant être tués. Cet effort pouvant être tout ou partie financé par une taxe sur les importations de produits ovins.

    Sur l’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) qui pourront être détruits pour la période 2014-2015 :
    <span class="puce">- Environ 300 loups seraient présents sur notre territoire selon les derniers comptages hivernaux. Abattre 36 loups reviendrait à éliminer 12% de la population !
    <span class="puce">- Aucune limite du nombre de loups prélevés par département n’est fixée. Ainsi, 36 loups pourraient être éliminés sur un même département, et, pour les départements récemment colonisés, la totalité des individus présents pourrait être exterminée (attention toutefois à ne pas confondre le loup avec le grand renard gris, nouvelle espèce animale récemment découverte par un brave chasseur en région Champagne Ardennes).

    Sur l’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action :
    <span class="puce">- 6 nouveaux départements sont désormais listés alors qu’il s’agit de zones de colonisation récente du loup, dans lesquelles les moyens de protection n’ont pas encore été efficacement mis en œuvre. Faciliter la réalisation des tirs à ce stade, revient dans les faits à interdire totalement la présence du loup dans ces départements. Or, la législation européenne impose le maintien des populations de loup dans un état de conservation favorable, sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle, autrement dit sur l’ensemble du territoire français.
    <span class="puce">- Les dommages dans ces départements, sont faibles à inexistants (aucune attaque dans les Bouches-du-Rhône, 8 en Ardèche, 2 en Ariège, 2 dans l’Aube, 23 en Haute-Marne, 6 en Meuse). Leur faible importance ne justifie pas le recours aux tirs.

    D’autre part, la multiplication des tirs légaux ou illégaux, de prélèvement, de régulation, de battue administrative, de chasse, au sanglier, au cerf, au lapin, à l’oie, au conard col vert, au nuisible, etc. augmente considérablement les risques d’accidents, de blessure ou de mort sur des espèces protégées, espèce humaine comprise.

  •  préservons la faune sauvage , preservons le loup naturellement., le 11 juin 2014 à 23h18

    le Loup est utile dans l écosystème , d ailleurs il était là bien avant notre venu dans ce pays. son rôle est déterminant dans le bon équilibre des milieux naturel, il rend donc des servie écosystémique gratuit.
    ne prenons pas toute la place ! l érosion de la biodiversité nous coute déjà très chère. n est t il pas déjà évident que l anthropocentrisme est en train de nous nuire.
    pour ma part je crains bien plus l homme que le loup,
    et puis essayons d imiter nos amis Italiens avec leur bergers et leur patous, ça marche.
    Chassons les vieux démons du moyen age. entrons dans une ère plus respectueuse du vivant mais aussi de l homme du futur en tant qu animal précieux à par entière.
    cessons de massacrer le loup.
    les plus redoutables sont souvent les chiens divaguant,et entre autre les chiens de chasseurs ,qui n on appris qu à tuer presque tout ce qui bouge, ça c est nuisible, pauvre brebis et volaille, j en sais quelque chose !!

    Daniel B

  •  oui au prelevement du loup, le 11 juin 2014 à 23h12

    Stop au loup qui attaque le gibier a la vu de tous
    Des dizaine de carcasse retrouvée et les autre…
    Quand il n y aura plus de gibier ces dans les ville qu il vont allez…

  •  l’anthropomorphisme, le 11 juin 2014 à 22h56

    Le loup a été éradiqué de nos territoires ruraux depuis le XIXème siècle car il portait atteinte à la sécurité du bétail et de la population, c’est un prédateur qui s’attaque a la fois à nos animaux domestiques mais également à l’homme. L’état n’a-t-il pas en charge la sécurité des biens et des personnes. Depuis que le loup a disparu, notre société et notre mode de vie ont évolué, et le loup n’a plus sa place dans nos campagne, il ne faut pas oublier qu’il reste un animal et qu’à ce titre il est de notre devoir de privilégier la sécurité des êtres humains dusse-t-on sacrifier quelques individus d’une espèce qui avait disparu sous nos latitudes, mais qui existe à l’état sauvage dans d’autre pays.
    Je suis favorable à ces arrêtés qui permettrons de réguler la prolifération d’un animal qui reste une bête sauvage et dangereuse, il ne faut pas tomber dans les travers de l’anthropomorphisme.

  •  STOP A L’EXPANSION DU LOUP EN FRANCE, le 11 juin 2014 à 22h41

    Le monde rural, agricole et cynégétique a suffisamment de difficultés pour ne pas en rajouter d’autres, dans les Pyrénées nous avons l’ours que la majorité des pyrénéens n’ont pas souhaité revoir……..Comme cela dans une conversation, c’est sympa d’évoquer ces animaux mythiques mais au quotidien c’est moins agréable.

  •  Droit à la vie, le 11 juin 2014 à 22h29

    Pour quelles raisons se permet-on de juger si les loups sont trop nombreux ou non et pourquoi leur enlève-t-on le droit à la vie ?
    Nous savons bien que, bientôt, les hommes seront trop nombreux pour notre pauvre terre, et je ne pense pas que quelqu’un émettra l’idée de les exterminer. Ils sont des êtres vivants et tous ont droit à la vie, même si cela dérange notre raisonnement uniquement intéressé par l’argent et la propriété !

  •  Pour plus de régulation , le 11 juin 2014 à 22h24

    Perso, je pense que les populations de loups sont en constante progression, il est donc logique que les régulations augmente également

  •  Le loup : une espèce protégée , le 11 juin 2014 à 22h18

    Le loup est une espèce protégée et doit le rester.
    Les pratiques agricoles doivent évoluer afin de s’adapter à la présence de ce grand prédateur.
    Je ne souhaite pas que des loups soient abattus tant que cette espèce n’a pas reconquis la totalité de son territoire d’origine.
    Chacun doit avoir la chance d’avoir des espèces patrimoniales de ce type près de chez lui.

    Le gouvernement a été élu notamment grâce aux votes des écolos qui demandent une prise en compte plus importante des problématiques environnementales de ce type, j’aimerais qu’il s’en rappelle.

  •  Loup, le 11 juin 2014 à 22h16

    Je prefere voir des prairies, des alpages, des moutons et des bergers, du gibier (lièvre, chevreuil, chamois, ….) plutot que des ronces, des loups et autres predateurs, …. Si l’on a eradique le loup c’est parce qu’il ne pouvait pas cohabiter avec l’elevage et le gibier sur de si petites surfaces que represente la france.

  •  NON à ce nouveau projet d’arrêté, le 11 juin 2014 à 22h15

    Je suis contre ces arrêtés, le loups est chez lui autant que nous. L’humain doit s’adapter et non détruire.

  •  non au meurtre des loups, oui au respect de la vie sauvage, le 11 juin 2014 à 22h07

    Non à ce projet !

    L’humain n’est pas le seul animal sur terre. S’il est un nuisible à éliminer, il se trouve parmi les humains et non ailleurs. A bas les cons, les conservateurs, les régressistes et les assassins !

    Les loups sont bien plus dignes que tous les anthropocentristes au cerveau étriqué, et surtout bien plus utiles sur terre !

  •  Remarques et propositions, le 11 juin 2014 à 21h35

    Bonjour,

    1/ Il n’est pas acceptable que des tirs létaux soient autorisés dans les départements en cours de colonisation (=hors ZPP et ZPP récentes). Etant donné les très faibles effectifs dans ces zones, c’est une éradication locale qui ne dit pas son nom. La France est en contradiction avec ses engagements (convention de Berne et directive Habitats).
    Les pouvoirs publics doivent anticiper le front de colonisation de l’espèce en informant et équipant les éleveurs.

    2/ Les tirs de prélèvement ne sont pas acceptables non plus. Ils sont également une régulation qui ne dit pas son nom, sur une espèce protégée dont les effectifs sont encore faibles au total. Ils ne solutionnent rien concernant la défense des troupeaux, et servent juste à offrir quelques animaux à la vindicte des éleveurs.

    3/ Les tirs de défense peuvent être acceptable à la condition qu’ils respectent les conditions de dérogation des textes (directive Habitats…) sur lesquels la France s’est engagée :

    <span class="puce">-  Moyens de protection mis en place correctement.
    <span class="puce">-  Effarouchements préalables.
    <span class="puce">-  Ou, après contrôle indépendant, constat que les moyens de protection sont impossibles à mettre en place correctement.

    Propositions d’amélioration :

    4/ Il est indispensable que le personnel de l’ONCFS, réalisant les constats de dommage, contrôle et note systématiquement s’il y a des moyens de protection, s’ils sont installés correctement, et si ils ont joué leur rôle. Avec ces données, les zones ou estives subissant des problèmes récurrents pourront être traitées et résolues au cas par cas.

    5/ Les données du 4/ permettent d’améliorer les moyens de protection (cf un tir de défense récent DANS un parc électrifié : ce dernier était mal installé, ou doit-il subir des améliorations ?).

    6/ Le système d’indemnisation actuel : avec ce système, les indemnisations, payées par le contribuable, vont surtout là où il y a le plus de problèmes, ce qui est normal, et ces zones doivent être traitées au cas par cas avec les infos du 4/ pour trouver une solution ; MAIS vont aussi chez les éleveurs qui ne jouent pas le jeu et n’appliquent pas correctement les moyens de protection, ce qui n’est pas acceptable. Une assurance abondée par l’état pourrait corriger ces anomalies, à condition d’examiner en détail le cas des éleveurs qui ont de réelles difficultés et qui sont de bonne foi. Elle pourrait indemniser toutes les prédations (ex : chiens errants avérés)).

    7/ Néanmoins les tirs de défense létaux sont un pis-aller (cas d’urgence) et devraient être évités. Ils ne résolvent rien à moyen terme et peuvent même être contre-productifs s’ils touchent le couple alpha d’une meute. Celle-ci dispersée, les animaux sont moins efficaces pour la capture de proies sauvages et peuvent se rabattre préférentiellement sur les proies domestiques. De plus, il n’est pas sûr que la mort par tir d’un individu soit comprise par les autres membres de la meute, et puisse jouer un rôle dissuasif. Seraient bien préférables des tirs non létaux (à étudier : balles plastiques utilisées dans les émeutes, gros sel ,…..) : la dissuasion serait plus efficace , les individus ayant un souvenir cuisant d’une attaque de troupeau domestique, d’autant plus si le couple alpha est concerné.

    8/ A moyen/long terme, des recherches devraient être menées pour faire évoluer les moyens de protection, si possible en collaboration européenne, les autres pays ayant les mêmes problèmes : nous sommes au XXIeme siècle et, à part les clôtures électriques, les autres moyens étaient les mêmes au XIXeme siècle, voire il y a 3000 ans. L’idéal serait des moyens individuels, pour chaque bête, qui pourraient émettre des émissions acoustiques ou olfactives dissuasives. C’est peut-être utopique, mais tant que des chercheurs ou des ingénieurs n’auront pas été mis sur ces sujets, ces derniers n’avanceront pas. C’est un investissement pour éviter au contribuable de remplir un panier percé, et assurer une cohabitation avec notre grande faune sauvage.

    Salutations

  •  La régulation des loups n’est pas justifiée, le 11 juin 2014 à 21h28

    Je suis totalement opposée à ces projets d’arrêtés pour les raisons suivantes :

    Contrairement aux affirmations de certains élus et administrations, la France ne possède pas un effectif d’animaux avec une Population Minimum Viable qui doit atteindre un certain nombre de reproducteurs. La taille de la population minimum viable a été estimée pour le loup entre 1403 et 6332 (Reed et al., 2003). Ce n’est pas le cas en France, aujourd’hui.

    De plus, l’éclatement des meutes provoquées par les tirs "légaux" et le braconnage met en danger la progression des effectifs du loup. Les actes de braconnage sont fortement sous-estimés et ne sont pas intégrés dans les estimations démographiques. Le braconnage est minimisé.

    Il est absurde de vouloir tirer des loups qui font une timide avancée dans certains départements ; Cela s’apparente à une destruction volontaire, une limitation de son expansion. Les éleveurs doivent continuer à mettre en oeuvre les moyens de protection des troupeaux :gardiennage, chiens, regroupement nocturne, effarouchements…

    Aider financièrement les éleveurs est une chose juste mais il faut en contrepartie que ceux-ci appliquent les règles. Par ailleurs, les dédommagements dus aux attaques de loups ont des effets pernicieux : un dérochement, une attaque de chiens errants sont trop souvent attribués aux loups ; Pourquoi ne pas créer un fonds d’assurance ?

    Enfin la loup a toute sa place au sein de notre biodiversité. En tant que prédateur, il régule les populations d’herbivores qui causent des dégâts aux forêts. Il fait partie intégrante d’un écosystème, il est le garant du maintien d’une nature sauvage dont nous avons tous besoin.

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