Projet d’arrêtés 1) fixant les condition et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup et 2) fixant le nombre de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année

Consultation du 17/08/2020 au 13/09/2020 - 9490 contributions

I. Contexte

a) Contexte général

Le loup est une espèce « strictement protégée », inscrite à l’annexe II de la Convention de Berne, mais aussi aux annexes II et IV la Directive 92/43/CEE dite « Habitats, Faune, Flore », où il est classé « prioritaire d’intérêt communautaire ». Toutefois des dérogations à la protection sont prévues par ces textes pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population de loups. Le respect de la première condition est garanti par le fait que les tirs sont subordonnés à l’existence de mesures de protection des troupeaux ; le respect de la seconde est garanti par la fixation d’un nombre maximal de spécimens pouvant être détruits chaque année, en fonction de l’évolution de la population.

Depuis son retour naturel en 1992, le loup voit croître sa population et son aire de répartition. L’augmentation de la prédation qui en a résulté (près de 12 500 animaux domestiques tués en 2019, principalement ovins et caprins) a conduit à mettre en place depuis plusieurs années une politique d’intervention pour contenir le phénomène en complément des mesures de protection des troupeaux. Cette politique s’inscrit dans le Plan national d’action (PNA) « loup et activités d’élevage » 2018-2023 publié le 19 février 2018, qui a pour double objectif d’assurer la viabilité de la population de loups et de réduire les dommages sur les troupeaux.

b) Encadrement réglementaire des tirs : dispositions de base et expérimentation 2019-2020

Le cadre actuel d’intervention sur la population de loup est constitué de l’arrêté cadre du 19 février 2018 qui fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus). Il définit les types de tirs autorisés pour la défense des troupeaux et la lutte contre la prédation (les tirs de défense réalisés à proximité des troupeaux, et les tirs de prélèvement pouvant être autorisés sur des secteurs déterminés).

Cet arrêté « cadre » est complété par un arrêté « plafond » qui fixe le pourcentage maximum de loups pouvant être détruit chaque année par rapport à la population estimée, en se fondant sur les données du suivi hivernal de la population de loup fournies par l’Office français de la biodiversité (OFB). Il revient ensuite au préfet coordonnateur du PNA « loup et activités d’élevage » de définir chaque année le nombre de loups correspondant au pourcentage.

Ce cadre réglementaire, cohérent avec les objectifs du PNA, a été modifié au moyen de dispositions expérimentales dès juillet 2019, suite à l’atteinte du seuil de viabilité démographique de la population lupine en France, fixé à 500 individus par l’expertise collective scientifique réalisée en 2017.

Ces dispositions expérimentales ont visé à réduire le niveau de prédation, notamment dans les foyers d’attaque, en privilégiant davantage les tirs de défense en complément des mesures de protection. Elles ont été reconduites en décembre 2019 pour l’année 2020. Leur bilan fait apparaître les points suivants :

• Elles ont permis une stabilisation du nombre d’attaques et de victimes dans un contexte de croissance continue de la population lupine. En effet, le bilan hivernal 2019-2020 réalisé par l’OFB fait état de 97 zones de présence permanente, dont 80 constituées en meutes pour un effectif total estimé de 580 individus, alors qu’en 2019, on comptait 92 zones de présence permanente, dont 70 constituées en meute, pour un total estimé de 530 individus.
• Elles ont également rempli leur objectif de renforcement de la défense des troupeaux attaqués : d’une part sur les 98 loups détruits, 90 l’ont été par tir de défense, simple ou renforcé, et seulement 4 en tir de prélèvement ; d’autre part les éleveurs ont pu défendre leurs troupeaux tout au long de l’année puisque le deuxième plafond, fixé à 100 loups, n’a pas été atteint.

Le projet de dispositif pérenne soumis à la consultation publique a été établi sur la base du bilan de cette expérimentation : il en reprend les éléments jugés positifs et écarte ceux dont la valeur ajoutée n’a pas été démontrée.

c) Evolution parallèle du dispositif de protection des troupeaux

Cette évolution du cadre d’intervention est doublée par une évolution du dispositif de protection des troupeaux, qui a été renouvelé par l’arrêté du 28 novembre 2019 « relatif à l’opération de protection de l’environnement dans les espaces ruraux portant sur la protection des troupeaux contre la prédation » (arrêté OPEDER). Ce dernier instaure notamment un déplafonnement des aides pour le gardiennage des troupeaux situés dans les foyers de prédation et ouvre l’aide financière à l’acquisition des chiens de protection aux éleveurs situés sur les fronts de colonisation.

Par ailleurs, une étude sur les élevages les plus attaqués a été lancée en 2019 afin de mieux comprendre les défaillances des mesures de protection et proposer des solutions aux éleveurs concernés. Cette étude constitue l’un des piliers de l’observatoire des mesures de protection, qui s’appuiera aussi sur les analyses d’agents de terrain déployés dans le cadre du programme Life Wolfalps mené par l’Italie. Enfin, un groupe de travail a commencé à établir les critères pouvant conduire à la reconnaissance de la non protégeabilité des troupeaux.

II. Contenu des textes

a) Projet d’arrêté « cadre »

Par rapport au texte du 19 février 2018, le projet d’arrêté comporte les évolutions suivantes :

• Affirmation du principe de concentration des moyens d’intervention sur les élevages ou territoires les plus touchés par la prédation, en particulier lorsque le plafond de destruction est proche d’être atteint (art. 2.II).
• Suppression de la mention de la DDT(M) en tant que chargée de la réalisation des analyses technico-économiques pour établir la reconnaissance de non protégeabilité : ce ne sont en effet pas les DDT(M) qui réalisent ces études mais des prestataires extérieurs, permettant de faire appel à des compétences techniques complémentaires. Ces analyses restent soumises à la validation du préfet de département qui est chargé de reconnaître la non protégeabilité après avis du préfet coordonnateur (art. 6).
• Suppression de la procédure de suspension pendant 24 heures de tous les tirs à l’atteinte du plafond minoré de 4 individus. L’opération de suspension est très lourde et disproportionnée par rapport au risque de dépassement du plafond, la pratique montrant que ce risque est très faible, notamment à l’approche du plafond « majoré » (cf. arrêté « plafond »).

Concernant les tirs de défense :

• Evolution du tir de défense renforcée (comprenant plusieurs tireurs), qui sera recentré sur les troupeaux ayant subi plus de 3 attaques depuis 12 mois, en tenant compte du « territoire » où se situe l’élevage et non plus de la commune, qui n’est pas un échelon pertinent pour caractériser l’activité agricole et la densité de prédation (art. 17.II.2).
• Suspension de l’autorisation du tir de défense renforcée dès qu’un loup est tué, afin d’éviter les tirs doublés qui risquent de déstabiliser la meute sans assurer une meilleure défense des troupeaux (art. 17.III). Cette mesure n’est pas nécessaire pour le tir de défense simple, car il est pratiquement impossible pour un tireur seul d’abattre successivement deux loups après avoir identifié la cible.
• Obligation d’envoyer en début d’année à la DDT(M) une copie du registre de tirs, nécessaire pour justifier la délivrance d’autorisation de tir de défense renforcée et de tirs de prélèvement. L’envoi annuel est actuellement prévu en juillet, ce qui n’est pas judicieux au regard du pic d’activités des éleveurs en cette période (art. 13).
• Interdiction de l’usage des modérateurs de son (silencieux) pour les tirs de défense (art. 12) qui peuvent conduire à tuer deux loups successivement au même endroit. Le bruit de la détonation doit être assimilé par les autres loups comme un signal de danger associé à la proximité du troupeau.

Concernant les tirs de prélèvement :

• Passage de deux types à un seul type de tirs de prélèvement. L’exposition continue du troupeau à la prédation du loup, qui conditionne actuellement le tir de prélèvement simple, conditionnera désormais tous les tirs de prélèvement.
• Limitation du tir de prélèvement aux cas de dommages exceptionnels, après avis du préfet coordonnateur, en cas d’échec de deux tirs de défense renforcée (art. 22). En lien avec le caractère exceptionnel de ce type de tir, l’envoi au préfet du bilan de chaque opération sera exigé à l’issue de celle-ci et non plus en fin d’année (art. 29).
• Extension de la durée de validité de l’autorisation de tir de prélèvement, qui passera de 1 mois renouvelable à 3 mois non renouvelables, et extension de la période d’utilisation du tir de prélèvement, qui débutera au 1er juillet au lieu du 1er septembre et s’étend jusqu’au 31 décembre (art. 20) ; ces assouplissements visent à ne pas ajouter de restrictions temporelles excessives à l’utilisation de ces tirs, sachant que les conditions de recours à ces tirs seront plus strictes.

Par ailleurs, la possibilité de mettre en œuvre des opérations d’effarouchement sera maintenue, mais cette mise en œuvre n’est pas un préalable obligatoire aux tirs létaux, puisque les mesures de protection sont réputées plus efficaces que les effarouchements pour réduire la prédation.

b) Projet d’arrêté « plafond »

Le projet d’arrêté définit le pourcentage de la population de loups qui pourra être abattu, en tenant compte des résultats des derniers comptages.

La définition du plafond de prélèvements de 2019 a été construite sur une étude conjointe du MNHN-ONCFS de février 2019. Celle-ci avait établi un fort taux d’accroissement de la population conduisant pour 2019 à augmenter de manière expérimentale le plafond de loups tués en passant de 10 (+ 2) % à 17 (+ 2) %.

Or les résultats du suivi hivernal 2019-2020 réalisé par l’OFB ont fait état d’une poursuite de la croissance de la population, malgré l’augmentation du nombre de loups tués.

Par ailleurs, en décembre 2019, le Conseil d’État a censuré la disposition qui prévoyait la possibilité donnée au préfet coordonnateur d’accorder des autorisations de tirs allant au-delà du plafond dès lors qu’elle n’était encadrée ni par une limite quantitative ni par des conditions précises.

Le présent projet d’arrêté prend en compte ces deux éléments, en :
• fixant le plafond de destruction à 19 % de l’effectif de loups ;
• instaurant un palier à 17 % de cet effectif, après l’atteinte duquel seuls les tirs de défense (simple et renforcée) et les tirs de prélèvement dans les zones difficilement protégeable seront autorisés ;
• prévoyant qu’en application de l’article 2 du décret du 12 septembre 2018, lorsque le plafond de 19 % est atteint avant la fin de l’année civile, le préfet coordonnateur a la possibilité d’autoriser la poursuite des tirs de défense simple dans la limite de 2 % de l’effectif, en vue de permettre la défense des troupeaux tout le long de l’année.

À cet égard, les instructions données par le préfet coordonnateur doivent permettre de contrôler l’utilisation des tirs afin de ne pas dépasser le plafond de 19 %. Ainsi, l’instruction produite le 3 février 2020 a permis de réduire de moitié les tirs au premier semestre 2020 par rapport à 2019 (22 contre 43), conservant le recours aux tirs pour la période des estives où les attaques sont les plus nombreuses, et minimisant les tirs pendant la période de reproduction (mars-avril).

Enfin, il est rappelé que l’évaluation de l’impact des tirs sur la population de loups est assurée à travers le suivi hivernal et estival réalisé par l’OFB : l’évolution du nombre de zones de présence permanente, de meutes et du taux de croissance de la population est mesurée afin de pouvoir réviser la politique d’intervention si nécessaire.

III. Procédure

Le CNPN a examiné les projets d’arrêtés le 2 juillet 2020 et a rendu son avis le 12 juillet.

La consultation publique est ouverte du 17 août au 13 septembre 2020.

Partager la page

Commentaires

  •  Non aux tirs de loups, le 2 septembre 2020 à 19h25

    Laissez vivre et prospérer ces grands prédateurs dont la Nature a besoin pour son équilibre.

  •  Non aux tirs de loups, le 2 septembre 2020 à 19h21

    Il est nécessaire pour l’équilibre de l’écosystème de réintroduire des prédateurs tels le loup et le lynx. La défense des troupeaux doit être assurée par les bergers. Peut-être ces derniers doivent revoir leurs façon d.exercer leur métier.

  •  NON à l’abattage des loups, le 2 septembre 2020 à 19h09

    Non parce que y en a marre de ce gouvernement qui se fou complètement de la biodiversité et qui sous couvert de stabilisation des espèces ne flatte que le lobbying des chasseurs

  •  PROFONDEMENT DEFAVORABLE A LA VISION DEFENDUE PAR CE TEXTE, le 2 septembre 2020 à 19h08

    "Le seuil de viabilité démographique du loup, que le PNA « loup et activités d’élevage » a reconnu comme étant de 500 individus, a été atteint en 2019." La formule ne rend pas du tout justice à la réalité : rien n’a été reconnu, des institutions humaines se sont en revanche arrogé le droit de déterminer que seuls 500 loups étaient tolérés sur le territoire français. Ces loups sont habitants de plein droit de ce territoire et leur présence dans ces écosystèmes que nous partageons avec eux est antérieure de plusieurs centaines de milliers d’années au pastoralisme qui ne date, pour sa part, que du néolithique, soit 10 000 ans en arrière. La co-évolution de l’ensemble des espèces depuis des millions d’années est seule à pouvoir faire émerger, par le "jeu" des équilibres et des interdépendances écosystémiques, un réel seuil de viabilité qui s’impose au loup comme à tous les prédateurs de manière totalement naturelle. Un écosystème fonctionnel s’illustre par des interdépendances équilibrées qui garantissent la présence régulée de l’ensemble des espèces. Nulle part sur Terre n’existe un lieu sauvage où l’on puisse constater qu’une seule espèce décime ses propres moyens de subsistance (j’excepte l’espèce humaine, naturellement). Le vivant ne fonctionne pas ainsi, que ce soit dans la règne animal ou dans le règne végétal (lire les ouvrages de Peter Wohlleben permet de comprendre la complexité de ces équilibres et des cycles qui y président).

    Alors, si la présence du loup semble spontanément incompatible avec le pastoralisme, les formes du pastoralisme pratiquées aujourd’hui en France sont tout autant à questionner que la manière du loup d’occuper les territoires (et non « nos » territoires). Car réciproquement, nous avons choisi des formes de pastoralisme qui, elles, ne sont pas non plus finement compatibles avec la présence du loup. Or, il ne nous appartient pas de déterminer si le loup est toléré ou non sur le territoire français, car l’humain n’a aucun droit de préemption sur les espaces qu’il partage avec le reste du vivant. La présence du loup est naturelle et légitime, il est habitant de ces lieux comme l’ensemble du vivant, humain ou non humain, et il nous appartient donc de trouver des modes de pastoralisme compatibles avec sa présence car celle-ci ne saurait faire l’objet d’une décision de notre part. La présence du loup ne devrait en aucun cas être une question à débattre. Poser cette question, fixer des seuils tolérables, reviendrait à nous demander combien nous tolérons d’oiseaux dans l’espace aérien français sous prétexte qu’ils gêneraient la circulation de nos avions, à fixer des seuils et à organiser des tirs de prélèvements une fois ceux-ci dépassés. C’est évidemment totalement grotesque. C’est pourtant ce qui est proposé là, dans des proportions tout à fait effarantes.

    Car les chiffres sont éloquents et parlent d’eux-mêmes. On oppose une population de 580 loups à un cheptel ovin qui doit se situer quelque part entre 6.5 et 7 millions d’individus. Le loup a prélevé (j’emploie ce terme à dessin) pour sa consommation l’équivalent de 0.2% du cheptel à savoir 12 500 brebis sur l’ensemble du cheptel chiffré plus tôt. Le loup prélève en effet, il prend sa juste part dans un vivant que nous avons pris la mauvaise habitude de considérer comme notre propriété exclusive, ce qui ne saurait faire sens, ni pour le loup, ni pour aucun autre être vivant. En face, on se propose d’autoriser les tirs de défense et les tirs de « prélèvements » jusqu’au seuil de …. 19% ! 19% contre 0.2%… Et le terme de prélèvement n’a ici aucune place car nous n’avons aucun usage de ce qui est « prélevé ». Ces 19% ne sont pas prélevés, ils sont retranchés. Et les loups, soit en dit en passant, ne sont pas détruits tel qu’évoqué dans le texte (car seuls des objets sauraient être détruits), ils sont mis à mort.

    Le texte rappelle en forme de préambule que « le loup est une espèce « strictement protégée », inscrite à l’annexe II de la Convention de Berne, mais aussi aux annexes II et IV la Directive 92/43/CEE dite « Habitats, Faune, Flore », où il est classé « prioritaire d’intérêt communautaire ». Toutefois des dérogations à la protection sont prévues par ces textes pour prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les opérations ne nuisent pas au maintien du bon état de conservation de la population de loups. »

    Les arguments qui suivent semblent bien pauvres. Premièrement, si on considère comme des « dommages importants » le prélèvement de 0.2% de la population ovine, comment ne pas juger comme astronomique le prélèvement de 19% de la population lupine ? Deuxièmement, l’exemple de certains de nos voisins prouve par ailleurs bien qu’il existe « d’autres solutions satisfaisantes ». J’invite toute personne favorable à ce texte de loi mais ouverte d’esprit à lire les ouvrages de Baptiste Morizot, notamment « Manière d’être vivant » ou, pour les moins enclins à consacrer du temps à ce qu’ils considèrent comme l’anti-thèse, à regarder la vidéo « Entretiens sur le sauvage - Baptiste Morizot » visible sur youtube. Les alternatives existent bel et bien et rendent cette proposition irrecevable, particulièrement au regard de la convention de Berne. Enfin, il est évident que retrancher chaque année presque 20% d’une population déjà extrêmement faible ne permet d’aucune manière de maintenir un bon état de conservation de cette population. Prétendre le contraire serait un bras d’honneur au sens commun.

    Un texte tel que celui-ci n’incite qu’à une chose : se questionner sur la vision du monde défendue ici. A un moment crucial de notre présence sur Terre, un moment dans lequel semblent apparaitre des débuts de conscience collective au sujet de la bio-diversité et de la place et l’importance du vivant non-humain sur Terre, des propositions d’un tel archaïsme nous prouvent que le travail reste colossal pour parvenir à reconstruire des interactions soutenables avec l’ensemble des vivants avec lesquels nous partageons la Terre.

  •  STOP, le 2 septembre 2020 à 19h08

    Laissez dont ces animaux en paix !!

  •  Non à l’abattage des loups , le 2 septembre 2020 à 19h07

    Il faut arrêter de vouloir tuer toujours !
    L’humain veut tout régenter ! Il oublie qu’il n’est qu’une petite partie de la terre et de sa population ! Il n’a aucune supériorité si ce n’est celle de nuire !
    Laissons vivre les loups. Les renards etc

  •  NON à l’abattage des loups, le 2 septembre 2020 à 19h06

    Favoriser et augmenter les abattages de loups met en péril la conservation de l’espèce, sans faire baisser la prédation sur le bétail. Il n’y a pas de corrélation entre le nombre d’abattage de loups et le volume des dommages aux troupeaux. L’Éleveur doit protéger et surveiller son troupeau avec des patous.
    Le loup est une espèce strictement protégé en Europe dont la France.
    Ce projet organise par ailleurs de véritables zones de non droit, il prévoit également que 17 à 21% de la population pourra être abattue chaque année notamment pendant la période de reproduction, malgré que le taux de croissance de l’espèce est descendu de 22% à 9% cette année, c’est scandaleux.
    NON à l’abattage des loups et de toutes autres espèces !

  •  Stop aux massacres des animaux , le 2 septembre 2020 à 19h02

    Mais laisser donc vivre en paix les loups ! il y a bien des moyens de protéger les troupeaux sans avoir recours à des massacres ! Les loups contribuent à l’équilibre de la nature

  •  tirs sur la population de loups, le 2 septembre 2020 à 18h56

    Il faudra apprendre et mieux vaut tard que jamais que le contrôle sur toutes les espèces vivantes par l’homme est erronée.

    La NATURE produit un équilibre fragile basé sur toutes les espèces d’animaux présent dans une région et ce n’est pas aux autorités à dire, il est l’heure de tirer sur tout ce qui bouge parce que les autorités ont écrit des lois.

    Ce n’est pas qu’il y a trop de loups, c’est plutôt qu’il n’y a pas assez d’espace pour les loups et autres animaux sauvages. A force de construire partout, leur habitat devient restraint. Donc la faute est votre, pas celle des loups.

    Ce n’est pas parce qu’il y a trop de députés en France que la population tire sur les politiciens. Alors essayez un peu de limiter les activistes de la chasse aussi.

  •  STOP AUX TIRS DE LOUPS , le 2 septembre 2020 à 18h45

    Avant tout je tiens à vous apporter une petite précision : je vis en
    secteur rural et que, contrairement à ce que pense souvent les Ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique dans ce genre de situation, je ne suis pas une "bobo écolo de salon/citadine" …
    Le gouvernement de Mr Macron à fait savoir pendant la campagne des
    européennes et des municipales qu’il allait passer à l’action pour sauver la biodiversité.
    Etait-ce encore des mensonges électoraux ? dans le but de récolter
    quelques voix en plus ? Vous avez pu remarquer tous les votes qui se sont portés sur les candidats écologiques et sur le Parti Animaliste, ne l’oubliez pas pour les prochaines élections, car si nos opinions ne semblent pas importer au gouvernement il oublie notre poids électoral !!!

    N’oubliez pas également que le loup est « strictement protégé » en Europe, ce qui signifie que les abattages ne sont autorisés qu’à titre dérogatoire et exceptionnel donc continuer à augmenter les abattages de loups risque non seulement de mettre en péril l’espèce elle même mais surtout ne fait aucunement baisser les attaques sur le bétail, constatation confirmée par l’avis négatif à l’unanimité rendu par le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) sur ces projets d’arrêtés ainsi que par une étude de 2020 (Bruns et collaborateurs, publiée dans le journal scientifique « Global Ecology and Conservation ») qui conclut clairement que les abattages de loups est une méthode totalement inefficace pour diminuer les dommages aux troupeaux.

    Et force est de constater que depuis que vous avez autorisé les tirs sur les loups cela n’a en rien fait baisser les attaques sur les troupeaux la prédation continue, cette technique se révèle donc effectivement totalement inefficace donc : « vouloir agir sur la croissance globale de la population de loups ne constitue pas la solution pour contenir, voire réduire le volume des dommages ».

    Ce projet soumis à consultation prévoit :

    <span class="puce">- un abattage annuel de 17 à 21% de la population même en période de reproduction alors que le taux de croissance de l’espèce est descendu de 22% à 9% cette année, il y a donc un risque sur la viabilité à long terme de l’avenir de l’espèce en raison cette baisse, viabilité que la France se doit de garantir ce qui est en contradiction totale avec le fait d’augmenter encore le taux d’abattage.

    – de véritables zones de non droit où les tirs de loups seront encore facilités, notamment sur les fronts de colonisation des loups ou aucune mesure de protection n’est exigée pour que soient autorisés des tirs létaux.

    L’État poursuit donc sa politique d’autorisation des tirs de prélèvement dont l’objectif n’est nullement la défense des troupeaux mais juste le droit de tuer à tout prix un ou plusieurs loups dans un secteur géographique que ce dernier soit ou non à l’origine des dommages allégués.

    En fait depuis de nombreuses années l’état agit de cette manière pour
    une seule et unique raison : LE CLIENTELISME POLITIQUE, c’est à dire
    faire plaisir politiquement aux éleveurs à très court terme pour obtenir leurs voix, mais sans que cela soit d’une quelconque efficacité à long terme pour la cohabitation avec les loups.

    Par contre l’État ne s’inquiète jamais des mauvaises pratiques pastorales pourtant connues et ne se préoccupe pas plus de faire en sorte que l’administration fasse le nécessaire pour vérifier sur le terrain la mise en place effective des dispositifs de protection (gardiennage, chiens de protection et regroupement nocturne) dont le constat sur place de leur efficience devrait conditionner le déclenchement d’opérations d’effarouchement, puis éventuellement de tir mais surtout de dédommagement des dégâts occasionnés, c’est à dire pas de protection effective = pas d’indemnisation.

    En effet pourquoi l’État devrait-il continuer à indemniser les
    éleveurs en cas de prédation sans vérifier s’ils protègent ou non
    leurs brebis et cela malgré toutes les subventions qu’ils perçoivent
    pour le faire ?
    Un sujet de plus où l’Etat est en manque d’autorité !!!

    Tant que ces mauvaises pratiques continueront, la prédation continuera et les éleveurs continueront à demander toujours plus de tirs sur les loups.

    Il convient donc à l’Etat de mettre en place d’autres solutions que les tirs et de faire en sorte de plus responsabiliser les éleveurs quant à la protection de leurs troupeaux même sous la contrainte quitte à les sanctionner en cas de non respects de la mise en place de mesures sérieuses de protection (toucher au porte monnaie de quelqu’un à en général beaucoup d’effet).

    UN PEU D’AUTORITE BON SANG !!!!!

  •  Assez assez assez de massacre. Halte à la chasse, le 2 septembre 2020 à 18h44

    Les loups, les ours, les sangliers, les chevreuils, même les blaireaux sous terre tout est nuisible pour 8 à 10% de français, c’est à dire les chasseurs.
    Ils massacrent au nom de l’amour de la Nature, de la biodiversité, de la tradition, très important la tradition, dernièrement, le gros schraen massacre lui au nom de la ruralité. Mais qui est il pour parler au nom des ruraux ? De nombreux massacreurs sont d’ailleurs des citadins.
    Assez assez ; Promenez vous dans la nature, observez, apprenez à connaitre les fleurs, les papillons, les arbres.
    Profitez des plaisirs de la Nature sans vous encombrer d’un fusil.

  •  Opposition aux tirs et à la mort des loups , le 2 septembre 2020 à 18h44

    Il faut que les loups cohabitent en harmonie avec les troupeaux. Quand ils attaquent c’est uniquement pour manger et cela fait des lustres que ça existent.
    Ceux sont les hommes qui les détruisent alors que dans certains pays les loups sont acceptés et vivent en harmonie avec les hommes et la nature.

  •  arrêtons de massacrer tout ce qui bouge, le 2 septembre 2020 à 18h43

    Mais laisser donc vivre en paix les loups ! il y a bien des moyens de protéger les troupeaux sans avoir recours à des massacres ! Les loups contribuent à l’équilibre de la nature

  •  Je suis CONTRE, le 2 septembre 2020 à 18h35

    Pour toutes les raisons déjà évoquées ici, je ne peux qu’être contre cette barbarie injustifiée. Les gens qui s’opposent au massacre des loups ne sont ni de doux illuminés, ni de grands ignorants ! Mais je crois que la planète appartient davantage aux animaux, qu’aux humains qui la détruisent chaque jour un peu plus. Donc prenons nos responsabilités et réglons les problèmes par les bonnes mesures, ce qui pourrait s’avérer finalement très simple … et en harmonie avec la nature

  •  Non a l abattage des loups, le 2 septembre 2020 à 18h27

    Svp Svp arretez d abattre et de détruire le peu qu ils nous restent
    La planète est détruite
    Gardons ce qui restent pour les futurs generations
    Il n y a que la France qui rencontre des soucis avec les loups.

    Merci merci Sos

  •  Non a l’abattage des loups !!!, le 2 septembre 2020 à 18h27

    Quand est ce que vous allez enfin laisser les animaux vivre en paix et respecter la biodiversité ?????
    Arrêtez donc de vouloir assassiner tout ce qui bouge et consacrer vous plus largement a soigner notre environnement et ses occupants.

  •  NON AUX TIRS DE LOUPS, le 2 septembre 2020 à 18h25

    Le loup joue un rôle essentiel dans l’équilibre de notre écosystème. Son retour est une bénédiction pour nos territoires. Les tirs sont contreproductifs et l’éclatement des meutes favorise les attaques sur le bétail. Au lieu d’essayer d’éliminer le loup il serait préférable que l’état favorise une coexistence sereine entre le pastoralisme et les grands prédateurs. Nous devons nous réconcilier avec le vivant et faire preuve de diplomatie.

  •  Non à l abattage des loups, le 2 septembre 2020 à 18h21

    Monsieur,
    J’habite en milieu rural,j’ai des poules,des ânes et des brebis.je partage mon territoire avec tout ce petit monde mais aussi avec des renards et qui sait, peut être des loups… une poule de manger? C’est ma faute,j’ai oublié de fermer le poulailler l’autre soir. Des brebis blessées, oui, par un chien errants… celui d’un voisin"chasseur"… prenons de vrais mesures pour protéger nos élevages mais certainement pas celle d’abattre les loups ! Les dernières études scientifiques prouvent bien que cela ne marche pas. En qualité d’electrice je demande à ce que l’arrêté sur l’abattage des loups ne soit pas voté. Merci

  •  Pour la protection des loups !!, le 2 septembre 2020 à 18h20

    Contre toute cette barbarie faite aux animaux sur notre planète ! stop au massacre et à l’extinction de toutes nos espèces ! protégeons les !
    Ce sont des êtres vivants sensibles qui ressentent la douleur le stress l’acharnement contre eux !
    stop à tout ça, ils ont autant le droit de vivre sur notre planète que nous autres les humains bien plus envahissant que c’est pauvre animaux qui n’ont plus de place malheureusement pour eux….
    Vive les loups !!

  •  Les loups en paix , le 2 septembre 2020 à 18h13

    Les loups font parti intégrale d’un écosystème, ils étaient là avant nous les hommes . Il faut prendre exemple sur l’Allemagne qui interdit de tuer un loup et qui au contraire cherche des solutions pour la cohabition entre loups et Hommes. Trouvons plutôt des solutions pour que chacun vivent en harmonie dans les forêts et montagnes .

Sur le même thème