Projets d’arrêtés relatifs à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2020-2021
La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle : la chasse des grives et du merle noir à l’aide de gluaux dans le Sud-est, la chasse de l’Alouette des champs à l’aide de pantes et matoles dans le Sud-ouest, la chasse des grives, merle noir, vanneau et pluvier doré à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes.
L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le Ministre de la Transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.
Sur cette base, cinq arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses pour l’utilisation de gluaux, de pantes, de matoles et de tenderie.
Ces textes renvoient à des arrêtés ministériels annuels la détermination de quotas par département ainsi que, le cas échéant, « la détermination de spécifications techniques propres à un département ». Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets prennent les arrêtés d’autorisation individuelle.
Les quatre projets d’arrêtés maintiennent les quotas pour la saison 2020-2021 dans chacun des départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, au même niveau que ceux de la précédente période de chasse.
Ces projets ont fait l’objet d’un vote favorable lors du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (comité consultatif rassemblant des représentants de chasseurs, des acteurs scientifiques et associatifs) du 26 juin 2020.
La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que les textes publiés au Journal officiel de la République française.
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Commentaires
La biodiversité a besoin d’être protégée, il est grand temps de stoppé ces pratiques archaïques.
Je suis totalement défavorable
De la sauvagerie ! Des pratiques de tortionnaires !
Les chasses traditionnelles à l’alouette font partie du patrimoine cynégétique des départements concernés.
Ce sont des chasses qui ne donnent lieu qu’à de très faibles prélèvements encadré par des quotas qui n’ont aucune incidence sur l’état de conservation des populations concernées.
Des quotas de prélèvements sont strictement calculés. Ces quotas sont limités à 1% de la mortalité annuelle des populations sources. Les dernières estimations disponibles démontrent que ces quotas sont tout à fait conformes au seuil de 1% de la mortalité annuelle des populations sources
En cas de capture accidentelle d’espèces non autorisées, les chasseurs peuvent sans difficulté les relâcher.La capture des alaudidés par cette technique traditionnelle ne fait pas davantage de dégâts vis-à-vis de ces espèces que la technique de baguage des oiseaux pratiquée par les membres du Muséum et definie par un protocole du CRBPO. Remettre en cause la capture par les matoles, risquerait de mettre en évidence les mêmes questionnements pour le baguage à des fins de suivi ornithologique.
Il y a de moins en moins d’oiseaux et d’autant plus, des alouettes, on en est à les compter et ça fait des années que je n’en ai vu, alors pitié, laissez les vivre
pourquoi pas la photo ? plus diffcile et plus honorable !
CONTRE CE PROJET D’ARRÊTE.
Les chasseurs du Sud-Ouest ont déclaré n’avoir capturé « que » 92 500 alouettes en 2018 et ajoutées aux 180 000 déjà chassées au fusil, cela représente plus de 272 000 alouettes prélevées par la chasse en France, chaque année . Ce tableau de chasse est irresponsable quand on a conscience du déclin continuel de l’espèce en France (déclin de 33% des nicheurs entre 1989 et 2015 et déclin de 46% des hivernants entre 1996 et 2017) et en Europe (déclin de 56% des nicheurs entre 1980 et 2015[3]). De plus, les matoles, ces cages grillagées qui ont servi trop longtemps à capturer des bruants ortolans fin août début septembre, ne sont pas sélectives puisque d’autres espèces comme les pinsons, les verdiers, les chardonnerets et bien d’autres se font prendre et restent souvent des heures prisonnières (perquisition et saisie par l’ONCFS en mars 2019 de 180 matoles et 43 oiseaux vivants chez un landais). Certains oiseaux pourtant officiellement protégés sont blessés, d’autres meurent et souvent alimentent un commerce « local » pour la restauration.
ESSAYEZ LA PHOTO !!!
Totalement opposée à ce projet
stop à ces pratiques barbares
respectons le vivant
Totalement contre ce projet d’arrêté qui ne respecte pas les lois européennes. la France est la seule à encourager ce genre de chasse complètement hors du temps. La France mérite une condamnation……..
Les alouettes ont pratiquement disparu de nos campagnes à cause de cette chasse qui n’est en fait qu’un amusement, tuer pour le plaisir, pour le contentement d’hommes sans foi ni loi. D’autres raisons comme la culture intensive avec ses produits phytosanitaires ont fait disparaître les alouettes, ce qui devrait de base empêcher de la chasser afin de garder les derniers éléments.
Comment de telles pratiques, alors que la bio diversité se meure, peuvent-elles être maintenues, ne pouvant être ainsi exposées , sans doute, que par une minorité véritablement imbibée d’un acharnement inquiétant à proposer, sans répit ni honte, des agissements dignes d’un obscurantisme décidément increvable que l’on croirait avoir été définitivement relégué dans la poubelle nauséabonde des cruautés indignes d’humains civilisés. Torturer les animaux en prétendant, de façon hypocrite, agir utilement devrait, quel qu’en soit la méthode utilisée, conduire les auteurs du fait, devant un tribunal .
J’émets, cela va de soi, un AVIS TOTALEMENT DÉFAVORABLE.
Je suis absolument défavorable à cette forme de chasse. La nature n’a jamais eu besoin de l’homme pour s’autoréguler et encore moins la place au plaisir de cette absolue non nécessité. Stop à la barbarerie
Avis défavorable. La protection de la faune et de la flore doit devenir une priorité au vu de la situation catastrophique de la biodiversité.
Je donne un avis favorable car ces chasses ne détruisent rien et permettent le suivi de l’état des populations des espèces chassées.
beaucoups d’espèces non chassables se portent mal car personne n’a intérêt à les protéger
AVIS toujours DEFAVORABLE.
Je donne un avis défavorable à ce projet honteux qui ne respecte pas les espèces
Bonjour,
Je donne un avis défavorable à ce projet
Je donne un avis favorable au projet de décret car les chasseurs sont les premiers à protéger les espèces qu’ils chassent, c’est dans leurs intérêt
La tradition n’est pas une raison
Je donne un avis favorable au projet de décret car la chasse ne détruit en rien ces espèces et est un formidable outil scientifique au service des espèces concernées