Projet d’arrêté ministériel fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection

Consultation du 31/10/2019 au 01/12/2019 - 2264 contributions

Les objectifs de la révision de l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection sont multiples.

Il s’agit :

  • d’adapter le statut de protection des espèces à leur état de conservation et à la responsabilité patrimoniale de la France pour ces espèces (l’actualisation de la liste rouge des espèces menacées reptiles et amphibiens de France métropolitaine a été publiée en 2015) ;
  • de prendre en compte l’évolution de la connaissance scientifique, notamment en termes de taxonomie et de nomenclature des espèces (la liste des espèces d’amphibiens et de reptiles de France métropolitaine a été actualisée et validée le 31 janvier 2018 par le Comité de validation Muséum national d’Histoire naturelle/Société Herpétologique de France),
  • de protéger les habitats pour certaines espèces ;
  • de corriger des erreurs en soustrayant les espèces non indigènes, voire absentes.

Le projet prend également en compte l’évolution de la réglementation (CITES, faune sauvage captive).

Neuf espèces voient leur protection renforcée :
Pour une protection intégrale

  • Pelodytes punctatus (Daudin, 1803) : Pélodyte ponctué
  • Rana pyrenaica (Serra-Cobo, 1993) : Grenouille des Pyrénées
  • Pelophylax perezi (Seoane, 1885) : Grenouille de Pérez
  • Pelophylax kl. grafi (Crochet, Dubois, Ohler & Tunner, 1995) : Grenouille de Graf
  • Timon lepidus (Daudin, 1802) : Lézard ocellé
  • Natrix astreptophora (Seoane, 1884) : Couleuvre astreptophore
  • Natrix maura (Linnaeus, 1758) : Couleuvre vipérine

Pour la protection des habitats. La destruction des spécimens reste possible pour des raisons de sécurité.

  • Vipera aspis (Linnaeus, 1758) : Vipère aspic
  • Vipera berus (Linnaeus, 1758) : Vipère péliade

Huit espèces sont supprimées de l’arrêté, étant introduites ou non présentes en France, ou parce qu’il s’agit d’une sous-espèce d’une espèce déjà protégée :

  • Triturus carnifex (Laurenti, 1768) : Triton crêté italien
  • Speleomantes [Hydromantes] ambrosii (Lanza, 1955) : Spélerpès brun
  • Discoglossus pictus (Otth, 1837) : Discoglosse peint
  • Rana iberica (Boulenger, 1879 : Grenouille ibérique
  • Testudo graeca (Linnaeus, 1758) : Tortue grecque
  • Podarcis sicula (Rafinesque, 1810) : Lézard sicilien
  • Chalcides chalcides (Linnaeus, 1758) : Seps tridactyle
  • Pelophylax lessonae bergeri (Günther in Engelmann, Fritzsche et Obst, 1986) : Grenouille de Berger. Sous-espèce de Grenouille de Lessona qui reste protégée à l’article 2 du projet d’arrêté.

On peut souligner enfin des évolutions pour les espèces suivantes :

  • Hyla molleri Bedriaga 1889 : Rainette ibérique. C’est un nouveau taxon récemment élevé au rang d’espèce.
  • Iberolacerta aranica (Arribas, 1993) : Lézard du Val d’Aran, Iberolacerta aurelioi (Arribas, 1994) : Lézard d’Aurelio, Iberolacerta bonnali (Lantz, 1927) : Lézard de Bonna. Ces 3 espèces étaient confondues antérieurement dans l’espèce Lézard montagnard pyrénéen A. monticola.
  • Bufo spinosus Daudin 1803 : Crapaud épineux. C’est une sous-espèce du Crapaud commun Bufo bufo élevée au rang d’espèce.
  • Chalcides striatus (Cuvier, 1829) : Seps strié. C’est une sous-espèce du taxon Chalcides chalcides élevée au rang d’espèce qu’il est important de protéger (Chalcides chalcides est retiré du nouvel arrêté, n’étant pas dans son aire de répartition naturelle).
  • Anguis veronensis Pollini, 1818 : Orvet de Vérone. C’est un nouveau taxon récemment génétiquement identifié en France, anciennement pris en compte sous le nom de Anguis fragilis.

La consultation est ouverte du jeudi 31 octobre 2019 au dimanche 1er décembre 2019.

En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Atteinte à la biodiversité générale et ouverture à de plus grande contaminations à la Leptospirose, le 27 novembre 2019 à 12h10

    Les ophidiens sont prédateurs naturels de différents rongeurs porteurs de cette maladie, le nombre de ses animaux étant en régression, les cas de morsures étant très rares et la plupart des reptiles de France menacé.<br class="manualbr" />D’autant que les rongeurs pullulent de plus en plus suite à la baisse de la population des serpents ainsi que celle des Renard et de la pollution sauvage (jets de déchets variables) permettant aux rongeurs d’avoir sources de nourriture.
    _Même Pollution qui malheureusement nuit aux marres forestières et plans d’eaux variables, détruisants ainsi tritons, salamandres, grenouilles, crapauds, rainettes… ses derniers empêchant les invasions de moustiques et étant forts utiles pour éviter du coup la propagation d’autres maladies.<br class="manualbr" />toutes espèces d’amphibiens et de reptiles en France et la majorité en Europe sont protégées et classés, faire diminuer leur nombre c’est en outre porter atteinte à la biodiversité dans un pays en assèchement, augmenter la propagation de maladie voir factoriser un terrain favorable au retour d’autres ( le climat se réchauffant et le sud de la France pour exemple étant aujourd’hui de nouveau propice au retour des anophèles, imaginez donc un retour de la malaria en France et les dégâts occupés occasionnés, cela serait une pandémie plus grande qu’avec la dingue, le chikungunya et autres.)
    en autre il serait aberrant de s’attaquer à quelconque espèces barrière de ses maladies, déjà protégées et menacées. Cela nuirait tant à notre environnement qu’à nous même.

  •  Je m’oppose à ce projet d’arrêté !, le 27 novembre 2019 à 12h09

    Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée !
    Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.
    Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.
    Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.
    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer.
    La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.
    La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  Pour la protection des espèces en général, le 27 novembre 2019 à 12h05

    Ne laissons pas détruire la biodiversité, même celle qui peut effrayer au départ…

  •  protection de tous les reptiles et amphibiens, le 27 novembre 2019 à 11h59

    Toutes les espèces de vipère doivent être protégées. Il n’y a pas de danger pour l’homme,elles sont de moins en moins nombreuses et les rares cas de morsure (moins que le piqures de guêpes ou de frelons) sont parfaitement traités.
    En ce qui concerne les grenouilles il faut que toutes les espèces soient protégées et qu’on interdise une fois pour toutes la vente de cuisses de grenouille .
    La biodiversité est en danger en France essayons de la préserver au maximum, il est déjà trop tard pour de nombreuses espèces.

  •  Préservation de l’écosystème et de l’environnement Français , le 27 novembre 2019 à 11h54

    Votre projet d’arrêté est tout simplement honteux. Premièrement, selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées. Il serait largement profitable de faire de l’éducation et pas de la répression ! C’est animaux ont une réel utilité il faut simplement apprendre à vivre avec et ce n’est pas très compliqué…
    Deuxièmement, la Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites. Je pense qu’il y a suffisamment de nourriture en France pour ne pas détruire bêtement notre écosystème !

  •  destruction d’espèces, le 27 novembre 2019 à 11h52

    J’ai pris connaissance du texte, et ne comprend pas pourquoi autoriser la "destruction" des vipères si danger.. quel danger? personnellement, j’ai grandi à la campagne, dans les années 80, et je peux vous assurer que je n’ai jamais croisé une vipère qui n’est fuit au moindre bruit ! Cette espèce évite soigneusement toute rencontre, et si on arrêtait d’envahir le peu de territoire qu’il leur reste, il n’y aurait pas de problème ! Peut-être qu’une éducation au respect de la faune que l’on peut rencontrer en balade à la campagne serait préférable. Quant aux grenouilles, différencier les espèces est impossible, et encore une fois, la destruction de leur habitat, marres et autres marais, indispensables à leur survie, a déjà mis en danger leur population. Quand cesserons-nous de toujours vouloir détruire ce qu’il reste de vie sauvage dans notre pays !!?

  •  Projet d’arrêté ministériel fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection, le 27 novembre 2019 à 11h51

    Pour la protection de toutes les grenouilles et contre la destruction des vipères .. Laissons faire la nature, elle se régule toute seule !!

  •  Pour une protection intégrale des Vipères , le 27 novembre 2019 à 11h50

    En 2016, en France, 369 cas de morsures par des serpents terrestres ont été rapportés aux centres anti-poisons. Parmi les 369 cas, 61 % étaient dus à une vipère et 8 % à une couleuvre ; les cas restants étaient liés à un serpent non précisé.

    Une fois sur deux environ, les serpents venimeux n’injectent pas leur venin lors de la morsure ce qui n’engendre que des symptômes locaux. La mort survient que dans de très rares cas. Arrêtons donc avec les idées reçues. Les vipères ne sont pas plus dangereuses que les abeilles ou les guêpes.

    Un serpent prend généralement la fuite lorsque l’on s’en approche. Il n’a aucun intérêt dans son histoire évolutive à affronter l’Homme. Un serpent mord quand il se sent menacé ou en cas d’accident (si on lui marche dessus par exemple). Croiser un serpent n’est donc pas dangereux puisqu’il ne mord pas spontanément. La mauvaise presse de ces animaux fascinants (les vipères) n’est absolument pas fondée.

    Il est grand temps que l’Homme fasse un geste envers ces animaux par une protection intégrale. Autoriser la destruction des vipères va surtout permettre la destruction des autres espèces de serpents souvent identifiées à tort comme des vipères par le commun des mortels.

  •  Continuons de protéger les vipères et grenouilles, indispensables à la biodiversité…, le 27 novembre 2019 à 11h50

    Il faut que les protections soient renforcées.
    La biodiversité est en chute libre et il faudrait accepter que les vipères et grenouilles pâtissent encore de cet excès de contrôle de l’humain…
    Non, donc continuons de protéger ces reptiles et amphibiens.
    L’humain se gave d’assez de nourriture il n’a pas besoin de continuer à manger des grenouilles…La vipère n’est pas dangereuse, elle se défend en cas de dérangement important…
    Laissons ces animaux évoluer en paix dans leurs milieux…
    Merci.

  •  Pour la protection, oui, pour la destruction, non, le 27 novembre 2019 à 11h48

    Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées. De plus, Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.
    Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.
    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites. La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  Protégeons tous les reptiles et amphibiens, le 27 novembre 2019 à 11h47

    Tous les reptiles et amphibiens doivent être intégralement protégés et inscrits dans le paragraphe 2.
    En effet, leurs milieux de vie (hivernage, migration, reproduction)sont très souvent menacés. Les différentes populations sont de moins en contact et les spécialistes sont tous d’accord pour dénoncer la chute des effectifs en très peu d’années.

  •  Je suis opposé à l’adoption de cet arrêté, le 27 novembre 2019 à 11h45

    Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.
    Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.
    Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.
    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.
    La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  Il faut rompre le bâton (ou la pelle) de l’ignorance !, le 27 novembre 2019 à 11h44

    Vive le renforcement pour plusieurs espèces.
    Mais pourquoi permettre la destruction de Vipères ? pour s’en protéger ? la connaissance des espèces est la première des protections grâce à une bonne cohabitation.
    Parler de la protection d’habitat pour justifier la destruction, attention les mots ont un sens, quel habitat ?
    En cherchant bien des Vipères, il n’est pas aisé d’en trouver, elles disparaissent pour de nombreuses raisons dont la peur quelles suscitent, alors dans les campagne on règle le problème à coup de pelle (et pour les autres, inoffensifs : idem) ! J’ai du mal à comprendre que dans les bureaux du ministère on en est encore là ! ou alors c’est politique et là… on ne fera rien évoluer si on entretient les gens dans leurs peurs !

  •  Pour la protection, pas la destruction, le 27 novembre 2019 à 11h42

    Pour que soit appliqué dans les textes de lois la protection de la vipère et de la grenouille par l’interdiction de leur destruction, selon la liste rouge des espèces menacées en France. Pour qui sait encore voir la nature, la biodiversité en déclin est une réalité, une urgence, nous attendons de ce gouvernement qu’il prenne des mesures à la hauteur de cette crise écologique.

  •  Protégeons les vipères et les grenouilles , le 27 novembre 2019 à 11h38

    La gestion des animaux présents ou retirés des listes de protection est un réel magouillage international. Entraînant des mécanismes de financements complexes entres des instances dont la capacité réelle à protéger est parfois douteuse. Mais là n’est pas le propos aujourd’hui (quoique). Pourquoi continuer à laisser détruire des espèces inoffensives? Nous nous arrogeons le droit de vie ou de mort sur des espèces qui ne demandent qu’a vivre librement. Sans l’homme, la nature se débrouille très bien. La population de reptiles et amphibiens en France et dans le monde est en déclin catastrophique pour certaines espèces. Continuer à permettre la destruction de certaines espèces met en danger toutes les autres et laisse peu de chance à une réelle éducation du public autour de la reconnaissance et de la prise en compte du vivant, et de l’importance de chaque espèce dans les mécanismes complexes de biodiversité. Aussi, l’identification de la Grenouille verte est très compliqué, donc en autorisant sa chasse, d’autres espèces menacées vont continuer à être exterminées. dans ma région, presque la moitié de la population des amphibiens disparaît écrasée sur les routes. Allons-y chassons les survivantes, histoire d’accélérer la disparition totale. Aberrant…Ne devrions nous pas "protéger" au lieu de tuer des espèces déjà fragilisées ? !?

  •  Nous sommes plus au moyen âge ! Seul l’Homme est invasif et dangereux , le 27 novembre 2019 à 11h34

    Laissez les vipères tranquille, allez plutôt récupérer les tunes de l’évasion fiscale.

  •  Espèces menacées de disparition, le renforcement de la protection des reptiles et amphibiens est urgente, le 27 novembre 2019 à 11h29

    Alors que la Vipère aspic (statut de conservation très préoccupant avec des régressions dans l’ouest de la France) et la Vipère péliade (classée Vulnérable) sont en déclin en France, ce texte autorise leur destruction. Cette possibilité est irrecevable considérant la disparition de leurs populations. Dans les faits, les envenimations sont peu fréquentes et très bien prises en charge en France. Les décès sont donc extrêmement rares en comparaison des décès liés aux morsures par des chiens. Ainsi, moins d’un cas de décès tous les 10 ans est recensé pour les vipères (European viper envenomation recorded by French poison control centers : A clinical assessment and management study - V. Jollivet & al. - 2015), souvent en lien avec des manipulations intempestives et des captures quand les morsures de chiens ont provoqué 33 décès en 20 ans (INVS - Facteurs de gravité des morsures de chien aux urgences - Enquête multicentrique, France, mai 2009-juin 2010). Continuer à autoriser la destruction des vipères pour ce motif est d’autant plus incompréhensible que la détention par des particuliers d’espèces de serpents exotiques, encore plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles est quant à elle autorisée.
    Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.

    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes.
    Le projet d’arrêté autorise la capture, la destruction et la consommation de deux espèces de grenouilles, la Grenouille rousse (Rana temporaria) et la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus). La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona (espèce d’intérêt communautaire) et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées intégralement. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces de grenouilles sans analyses génétiques. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée !
    La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  non à la destruction des vipères et amphibiens, le 27 novembre 2019 à 11h28

    il convient de protéger et de faire connaitre au public les reptiles et amphibiens plutot que de consacrer de l’énergie à détruire.

  •  Contre le projet, le 27 novembre 2019 à 11h28

    Je suis contre ce projet qui autorise la destruction des vipères et grenouilles à l’heure où toutes nos actions devraient tendre vers un même but…la protection de la biodiversité.

  •  Pour la protection !, le 27 novembre 2019 à 11h24

    Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.

    Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.

    Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.

    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

    La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

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