Projet d’arrêté relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2019-2020

Consultation du 05/07/2019 au 27/07/2019 - 4770 contributions


La France est concernée par plusieurs modes de chasse traditionnelle : la chasse des grives et du merle noir à l’aide de gluaux dans le Sud-est, la chasse de l’Alouette des champs à l’aide de pantes et matoles dans le Sud-ouest, la chasse des grives, merle noir, Vanneau et Pluvier doré à l’aide de filets et tenderies dans les Ardennes.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le Ministre de la Transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.
Sur cette base, cinq arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses pour l’utilisation de gluaux, de pantes, de matoles et de tenderie.

Ces textes renvoient à des arrêtés ministériels annuels la détermination de quotas par département ainsi que, le cas échéant, « la détermination de spécifications techniques propres à un département ». Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant le 1er octobre, date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, les préfets prennent les arrêtés d’autorisation individuelle.

Dans le cadre de la réflexion sur la chasse pilotée par le Gouvernement et afin d’assurer la protection de la biodiversité et de mieux prendre en compte la souffrance animale, le ministre a décidé en 2018 de limiter les nouveaux quotas de prélèvements aux captures effectivement réalisées en 2017.

Le projet d’arrêté maintient les quotas pour la saison 2019-2020 dans quatre départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, au même niveau que ceux de la précédente période de chasse.

Ce projet a fait l’objet d’un vote favorable lors du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (comité consultatif rassemblant des représentants de chasseurs, des acteurs scientifiques et associatifs) du 2 juillet 2019.

Ajout du 3/09/2019 : La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision sont publiés en bas de page, ainsi que les textes publiés au journal officiel de la République française

Partager la page

Commentaires

  •  Arrêtez le massacre !, le 27 juillet 2019 à 21h37

    Alors que l’effondrement de la biodiversité est avéré, je trouve inadmissible, révoltant et irresponsable d’autoriser la pratique cruelle du piégeage de petits oiseaux pour satisfaire le plaisir de certains.

  •  et le goudron et les plumes c est pour qui ?, le 27 juillet 2019 à 21h35

    Stop à ces coutumes d un autre temps non seulement barbares mais surtout aujourd hui dangereuses pour le devenir de la faune et la flore …donc NOTRE avenir

  •  Cessons ce jeu barbare, le 27 juillet 2019 à 21h32

    Tuer l’alouette pour en faire quoi? Ne me faites pas croire que vous avez besoin de tuer des alouettes pour ne pas mourir de faim !!!!
    Laissez-les vivre

  •  Projet d’arrêté relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine pour la campagne 2019-2020, le 27 juillet 2019 à 21h29

    Contre ce projet d un autre temps et cruel. Nous avons besoin des animaux. Arrêtons de détruire la biodiversité mais plutôt préservons la et arrêtons d écouter les lobbies de la chasse

  •  Pour le maitien des traditions , le 27 juillet 2019 à 21h29

    Encore des attaques de bien pensant contre des traditions qui se perdent alors qu’elle ont participé à créer notre monde actuel.
    Certains crient "au loup"pour quelques petits oiseaux attrapé après beaucoup de temps , de patience , et d’ingéniosité déployé par un petit nombre pour de bien maigres résultats .
    Que ces donneurs de leçons commences par garder leur braves petits chats chez eux car même bien nourri ces derniers font bien plus de dégâts tout au long de l’année que quelques pièges tendu quelques jours par an .
    A bon ENTENDEUR SALUT .

  •  Contre le projet d’arrêté relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de pantes et de matoles dans 4 départements de Nouvelle Aquitaine, le 27 juillet 2019 à 21h24

    ASSEZ de cette pratique d’un autre âge, barbare et cruelle, indigne d’un peuple dit « civilisé ».
    Un peu d’humanité et d’empathie que diable ! Respectons la biodiversité et la faune sauvage notamment, elles ne nous appartiennent pas. Ne montrons pas ces actes révoltants contre nature à nos enfants.
    Je suis opposé à cette tuerie organisée contre l’alouette des champs, menaçant une espèce en déclin ainsi que d’autres espèces protégées.

  •  Contre contre contre, le 27 juillet 2019 à 21h23

    Méthodes cruelles et d’un autre temps
    La faune aviaire paie déjà un lourd tribu aux pesticides et à l’artificialisation des sols.
    Il est temps de prendre conscience que nous acons d’autres possibilités poir vivre que de massacrer les autres espèces

  •  Agenais, je suis très défavorable à ce projet, le 27 juillet 2019 à 21h22

    Comment peut-on, à l’heure de la disparition massive des populations d’oiseaux et de la disparition irréversible de trop de leurs espèces, continuer à encourager ces disparitions pour l’agrément égoïste, irresponsable et archaïque de quelques messieurs en mal de sensations ? !? Alors même que ces individus pourraient parfaitement et sans nuire profiter des merveilles naturelles munis d’appareils photos qu’on est prêts à leur offrir.

  •  Contre l’utilisation de pantes et matoles , le 27 juillet 2019 à 21h18

    Les populations d’alouettes des champs ont baissé d’un tiers en 15 ans, déclin vertigineux lié aux pratiques agricoles.

    La chasse de ces oiseaux (40 grammes max, avec les plumes !) ne répond de nos jours à aucun besoin alimentaire, et ne fait qu’amplifier l’effondrement de ces populations.

    De plus, l’utilisation des pantes et des matoles est non sélective, et permet le braconnage d’espèces protégées : pinsons, ortolans … La tradition a bon dos pour perpétuer le business.

    La France doit appliquer le droit européen et interdire ces pratiques.

  •  NON à la chasse de l’alouette des champs, le 27 juillet 2019 à 21h18

    J’habite la Marne, j’ai 60 ans, il y a quelque temps je me promenais dans la plaine, le chant des alouettes m’accompagnait,
    maintenant : SILENCE. Soyons de grandes personnes et écoutons la
    nature…..

  •  Opposée au projet relatif à la capture de l’alouette par piégeage, le 27 juillet 2019 à 21h16

    Je suis opposée. L’alouette, comme tant d’autres espèces, est en déclin constant depuis des décennies. 33% des nicheurs entre 1989 et 2015 et déclin de 46% des hivernants entre 1996 et 2017… ces chiffres semblent pourtant assez alarmants pour ne pas massivement être accentués par des pratiques telles que le piégeage à la matole ou à l’aide de pantes. Sans compter les autres espèces piégées par erreur, puisqu’on ne peut pas être sélectif. C’est un saccage programmé de notre biodiversité, une biodiversité commune et internationale, qui ne nous appartient pas.

  •  Non à la chasse , le 27 juillet 2019 à 21h12

    Stop !!! Laissez vivre les animaux .

  •  CONTRE, le 27 juillet 2019 à 21h08

    Contre le piégeage.
    C’est d’une autre époque.
    Les oiseaux sont en déclin, ce n’est absolument pas des méthodes sélectives.

  •  CONTRE ce projet d’arrêté, le 27 juillet 2019 à 21h06

    Comment oser proposer un tel projet d’arrêté alors même que la Commission européenne vient de mettre la France en demeure pour ces méthodes de chasse cruelles et non sélectives !!!!?
    Je suis ABSOLUMENT OPPOSÉ à cet arrêté dont la seule ambition est de satisfaire le lobby de la chasse !!

  •  Contre le piegage des oiseaux , le 27 juillet 2019 à 21h04

    Cette chasse est dépassée. L’humanité évolue pour survivre. Cette chasse va à l’encontre du sens de notre histoire.

    Preserver cette pratique pour quelques électeurs est criminelle.
    Merci de prendre en compte l’avis de la majorité anti chasse.

  •  Contre le piégeage des alouettes, le 27 juillet 2019 à 20h53

    En 2019 il ne doit plus exister ces traditions invoquées.
    Pour rappel la peine de mort a été abolie en 1981, devons nous la pratiquer sur ces animaux.

  •  Contre des pratiques d’un autre age, le 27 juillet 2019 à 20h47

    La faune aviaire paie déjà un lourd tribu aux pesticides et à l’artificialisation des sols pour ne pas servir de passe temps morbide à une poignée de sadiques. Il est temps en 2019 de trouver d’autres loisir que de tuer des petites bêtes …

  •  Non à la capture de l’alouette, le 27 juillet 2019 à 20h47

    Stop à ces méthodes de chasse qu’elles soient traditionnelles ou pas,laissez vivre les alouettes

  •  STOP aux massacres d’oiseaux par piégages sous prétexte de traditions, SAUVONS la biodiversité, le 27 juillet 2019 à 20h46

    Comment le minist(è)re de la transition écologique ose-t-il prétendre lutter contre la chute de la biodiversité en France, "et en même temps", comme l’an dernier, malgré l’avis défavorable d’une majorité de citoyen.ne.s qui ont participé à la précédente consultation sur le même sujet, autoriser la capture de dizaines de milliers d’alouettes???

    L’espèce est en déclin continuel en France (déclin de 33% des nicheurs entre 1989 et 2015, et déclin de 46% des hivernants entre 1996 et 2017) et en Europe (déclin de 56% des nicheurs entre 1980 et 2015). Or les chasseurs du Sud-Ouest ont déclaré avoir capturé 92.000 alouettes en 2018, auxquelles il faut ajouter les 180.000 qu’ils ont abattues au fusil, soit au moins 272.000 oiseaux tués… Et l’Etat s’apprête à cautionner ce tableau de chasse par le renouvellement de cet arrêté? C’est IRRESPONSABLE !!! ABERRANT !!! HONTEUX !!!

    De surcroît, et contrairement à ce qu’annonce le second paragraphe liminaire de cette consultation, les matoles, ces petites cages grillagées tombantes au sol longtemps utilisées pour capturer les ortolans, ne sont pas sélectives puisque d’autres espèces d’oiseaux, dont certaines officiellement protégées, se font piéger et restent prisonnières pendant des heures, et parfois en meurent : pinsons, verdiers, chardonnerets…

    De même, le piégeage est difficilement contrôlable, car la police de la nature, en sous-effectifs, arrive (quand elle arrive !) souvent trop tard, et le piégeur ne sera pas verbalisé s’il assure être sur le point de relâcher l’oiseau…

    Et pourtant, malheureusement, une fois encore, il y a fort à parier que ce projet d’arrêté sera néanmoins adopté par le ministère de la transition écologique ; comme le projet précédent sur la destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, malgré la consultation publique menée en juin, qui a recueilli 65% d’avis largement défavorables.

    "Make our planet great again !", se gausse-t-on à l’Elysée. S’il cédait à la pression du lobby des chasseurs-électeurs au nom de traditions, le pouvoir montrerait une fois de plus son vrai visage, celui d’un roi nu : Mme Borne et son mentor, loin d’être les hérauts salvateurs de la biodiversité, en sont les fossoyeurs complices. Qu’ils soient maudits par les urnes et dans l’Histoire pour leur part de responsabilité dans l’effondrement de notre civilisation à venir !

  •  contre l’arrêté prévoyant le piégeage de l’Alouette, le 27 juillet 2019 à 20h39

    Les chasseurs du Sud-Ouest ont déclaré n’avoir capturé « que » 92 500 alouettes en 2018 et ajoutées aux 180 000 déjà chassées au fusil, cela représente plus de 272 000 alouettes prélevées par la chasse en France, chaque année. Ce tableau de chasse est irresponsable quand on a conscience du déclin continuel de l’espèce en France (déclin de 33% des nicheurs entre 1989 et 2015 et déclin de 46% des hivernants entre 1996 et 2017)

Sur le même thème