Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 18 mars 1982 concernant l’exercice de la vénerie, relatif à la vénerie sous terre
Ce texte modifie l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie, en complément de premières modifications apportées en 2014. Il concerne la vénerie dite "sous terre", relative aux espèces vivant en terriers (blaireaux et renards en particulier), et apporte des évolutions tenant compte des travaux du gouvernement sur la notion de bien-être animal.
Il vise notamment à limiter la souffrance des animaux capturés.
ce texte a fait l’objet d’un avis favorable à l’unanimité du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage du 8 janvier (constitué de représentants des chasseurs, de scientifiques et d’associations de protection de la nature).
La pratique de la vénerie sous terre est ouverte généralement par arrêté prefectoral du 15 septembre au 15 janvier. En application de l’article R 424-5 du code de l’environnement, le préfet peut dans le cas du blaireau, autoriser l’exercice de la vénerie pour une période complémentaire à compter du 15 mai.
L’article 3 de l’arrêté du 18 mars 1982 précise les conditions d’exercice de cette chasse.
Il existe environ 1500 équipages regroupés au sein de l’association française des équipages de vénerie sous terre (AFEVST). Cette chasse regroupe près de 40 000 pratiquants regroupés au sein de l’association des déterreurs (ADD) qui utilisent environ 70 000 chiens de terrier.
Cette pratique ancienne trouve sa justification dans la nécessité de réguler les populations d’une espèce qui peut occasionner des dégâts voire représenter un risque sanitaire pour le bétail, mais dont le comportement nocturne et le mode de vie ne permettent pas facilement les opérations de régulation. Il s’agit aussi d’une forme traditionnelle de chasse qui perdure avec de nombreux équipages qui utilisent des chiens de terrier créancés.
L’objectif de cette chasse est ainsi de capturer l’animal directement dans son terrier, avec l’aide de chiens spécialisés.
L’arrêté du 18 mars 1982 a fait l’objet de modifications par l’arrêté du 17 février 2014 afin de mettre en place un encadrement renforcé de la pratique de la vénerie sous terre. Il a ainsi précisé :
• les moyens autorisés pour le déterrage ;
• la nécessité d’interrompre les opérations de déterrage en cas de présence d’une espèce protégée ;
• l’interdiction des championnats et compétitions remplacés par des journées de formation et d’entraînement des chiens ;
• la possibilité pour le préfet de suspendre ou retirer l’attestation de meute en cas de manquement grave aux prescriptions de l’arrêté.
Aujourd’hui et pour répondre encore davantage à la prise en compte du bien-être animal, les chasseurs proposent des mesures complémentaires à celles décidées en 2014.
Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté porte modification de l’arrêté relatif à l’exercice de la vénerie, sur son article 3 : il interdit la capture directe de l’animal par des chiens et limite les souffrances des animaux qui sont capturés.
en pièce jointe, veuillez trouver la synthèse de la consultation du public
Télécharger :
- projet d arrete sur la venerie sous terre (format pdf - 67.6 ko - 11/02/2019)
- synthese consultation am venerie sous terre (format pdf - 87.2 ko - 22/05/2019)
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Pour un arrêt définitif de toute chasse, par E.Rousseau , le 4 mars 2019 à 18h56, par rousseau , le 4 mars 2019 à 19h00
Dans quel monde voulez-vous vivre à la fin ? Vous n’y croyez donc pas à l’extinction de la biodiversité ? Nous en avons marre de votre chasse, de vos fusils et de votre ignorance des problèmes écologiques ! Ces animaux font partie d’un écosystème qui souffre énormément, ouvrez donc les yeux.
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Cet arrêté ne va pas éviter toute souffrance aux animaux sauvages ainsi déterrés, il faudrait purement et simplement abolir cette pratique barbare. Nous sommes au 21ème siècle, la condition animale intéresse et mobilise massivement les français, qui demandent plus de bien-être pour les animaux, même la grande distribution s’y met et participe à ce mouvement...et pourtant cette pratique barbare et extrêmement cruelle se poursuit. Les animaux sont extraits avec des pinces et souffrent le martyre, pour le plaisir de quelques sadiques.... ce gouvernement s’honorerait à mettre fin à une telle pratique, indigne de la France
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- pratique cruelle
- biodiversite en declin
- animaux appeles ’nuisibles’ mais qui ont en realite un role important dans les ecosystemesIl est temps que l’on arrete d’utiliser le pretexte de ’gestion’ de la nature pour une soi-disant regulation des populations, lorsque l’on sait bien que les chasseurs malheureusement ne servent souvent que leurs interets personnels et leur plaisir de chasser. Desole, mais je ne leur fais pas confiance sur ce coup-la...
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Non à des pratiques barbares d’un autre âge qui détruisent des animaux sensibles intelligents et utiles ! Comment peux t’on détruire toute une famille avec des petits en période de reproduction !? C’est abjecte !
Les renards ne sont pas plus responsables que les chiens ou les chats de maladies telles que l’echinochochose ! Des études ont montrés que la destruction des populations de renards n’a en rien réduit cette maladie ! De plus le renard en se nourrissant principalement de mulots diminue une maladie bien plus répandue qu’est la borréliose ou maladie de lyme ! Donc arrêtons ces massacres intempestifs d’une autre époque ! Notre beau pays n’est pas digne de ce genre de pratique !Marie-manuela Girardot
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cette barbarie suffit, tous ces animaux sont utiles et loin d’être des nuisibles, bien au contraire ! Laissez-les vivre en paix et arrêtez de trouver des raisons à la con ! Vous n’êtes que des barbares, des tortionnaires et des tarés assoiffés de violence....
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Monsieur le ministre, je vous suis gré de vous pencher sur la cause animale en mettant en route un dépoussiérage d’un texte d’une autre époque. Et en même temps je ne puis pas accepter cette simple adaptation qui ne change rien au fond : pour un plaisir dit sportif ou traditionnel, un petit nombre de citoyen poursuit son oeuvre de maltraitance et et destruction de la Nature et des êtres qui la peuplent.
Aujourd’hui l’heure est grave et la biodiversité s’effondre. Chaque être vivant à sa place dans cette Nature dont NOUS FAISONS AUSSI PARTIE. Dans cette transition écologique qui est vitale pour notre civilisation, le respect de toute Vie et de tous les écosystèmes avec leur biodiversité est FONDAMENTALE.
Cette pratique doit donc dès aujourd’hui, comme toutes les pratiques de vénerie sous terre terriblement ravageuses, être purement et simplement INTERDITE. MAINTENANT.
Pour un XXIe siècle vivant et vivable ; pour nos enfants et leurs enfants qui ont autant droit à la vie que les jeunes renardeaux et blaireaux.
Merci, Monsieur le Ministre d’assumer cette responsabilité face au puissant et rétrograde lobby de la chasse : vous en avez la capacité. A vous de jouer, je vous soutiens. Et nous sommes nombreux à choisir la vie plutôt que la mort.
Sincèrement,
Arnaud Chiffaudel,
Chercheur,
Citoyen,
Père & grand-père... -
je suis entièrement contre cette forme de chasse, cruelle et argumentée de façon assez hypocrite. Comme je suis contre la chasse de ces soi-disant "nuisibles" : le renard et le blaireau. Le renard est un acteur non négligeable de la limitation de propagation de la maladie de Lyme (il est prédateur des rongeurs porteurs de cette maladie, empêchant ainsi la contamination des tiques).
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Laissons les renards, blaireaux et tous les autres petits êtres sensibles en paix, ils ont le droit de vivre sur cette terre tout autant que les êtres humains.
Peut-on qualifier d’"humains" ceux qui votent et se positionnent pour ce genre de loi? -
Je suis contre le déterrage des blaireaux et des renards, contre la vénerie sous terre, contre l’utilisation de chiens, de pinces, de pelles. Il faut abolir cette chasse. Je soutiens toutes les modifications d’arrêtés qui iront vers ça.
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Cet arrêté ne modifie en rien les atrocités que subissent ces animaux. Il est temps d’évoluer, la nature doit être protégée, et non pas exploitée à l’extrême, que ce soit pour le "loisir" (même si celui-ci est particulièrement morbide ) ou pour le profit. J’habite à la campagne et je souhaite que mes enfants puissent vivre dans un monde où les espèces animales ne sont pas seulement classées soit "en voie de disparition " soit en "nuisible à massacrer volontiers ". Les mentalités évoluent, reste à savoir qui prendra le train en marche et qui n’en sera pas capable.
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Je suis totalement opposée à la vénerie sous terre, pratique d’un autre âge, occasionnant des souffrances intolérables à un animal. Comment peut-on lire "pour répondre encore davantage à la prise en compte du bien-être animal, les chasseurs proposent des mesures complémentaires" ? Comment les défenseurs de cette pratique barbare peuvent-ils oser prétendre "répondre ENCORE DAVANTAGE" au bien-être animal ? Comment peut-on sans sourciller associer le déterrage avec les mots bien-être animal ? C’est honteux. Il est inacceptable, en 2019, avec les connaissances que nous avons de la sensiblité des animaux, de la souffrance qu’il peuvent endurer, de continuer à envisager de telles pratiques. La vénerie est une pratique INACCEPTABLE et INJUSTIFIABLE.
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Le projet de modification de l’arrêté est un mieux, mais ne va pas assez loin. Je suis pour l’interdiction pure et simple de la vénerie sous terre. La tradition est trop souvent employée pour justifier la cruauté envers les animaux et laisser les pires instincts de l’homme s’exprimer, c’est inacceptable. Quant à l’argument écologique, je n’y crois pas : il n’y a jamais eu autant de tiques alors que les populations de blaireaux et renards aident à réduire les infestations.