Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018

Consultation du 12/06/2017 au 03/07/2017 - 6049 contributions

La réglementation de protection stricte du loup prévoit que des dérogations à cette protection puissent être données afin de prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques.

Un arrêté cadre du 30 juin 2015 fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus). Il prévoit de fixer chaque année, pour une période allant du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante, un seuil maximum de loups pouvant être détruits afin de garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable. Pour la campagne 2017/ 2018, la fixation par arrêté ministériel de ce nombre doit intervenir avant le 30 juin 2017 afin que les opérations d’intervention sur la population de loups mises en œuvre pour prévenir les dommages puissent continuer à compter du 1er juillet.

Ce nombre maximum de loups pouvant être détruit est défini chaque année en fonction des données du suivi hivernal de la population de loup fourni par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui indique les zones de présence permanente (ZPP), dont celles occupées par une meute, et une évaluation de l’effectif total de la population reposant sur une étude fiable et reconnue au niveau européen.

Le nombre maximum est proposé par les services du ministère en se basant sur une grille d’évaluation des probabilités de croissance, de stabilisation ou de baisse de la population en fonction du nombre prélevé. Le ministère s’assure ainsi chaque année que le nombre prélevé permettra de d’assurer un bon état de conservation de la population.

Pour la campagne 2016/2017, ce nombre avait été fixé à 36 pour une population totale estimée à 293 loups.

Le dernier bilan de l’ONCFS décrivant l’état de la population de loup à la sortie de l’hiver 2016/2017 fait état des données suivantes :
-  57 zones de présence permanente (dont 44 meutes), à comparer à 49 ZPP (dont 35 meutes) en fin d’hiver 2015/2016 ;
-  un effectif total estimé après modélisation à une moyenne de 357 individus (indice entre 265 et 402) à comparer à 293 [215-372] pour 2015/2016.

Au regard des seuils fixés au cours des deux dernières années (36 spécimens pouvant être détruits) et en prenant compte de l’évolution population et des recommandations de l’expertise collective biologique (le nombre de loups prélevé ne doit pas dépasser 12 % de la population totale), il est prévu de fixer un nombre maximum compris entre 36 et 40 pour la campagne 2017/2018.

Pour éviter que ce seuil ne soit atteint de manière précoce, il sera également fixé entre 26 et 30 loups un seuil au-delà duquel les tirs de prélèvement sont interdits au profit des tirs de défense, réalisés à proximité des troupeaux. Une dérogation est possible pour les départements subissant un nombre important et récurrent de dommages et où peu de loups sont détruits.

Les valeurs précises de chacun des deux seuils précités seront fixées à l’issue des diverses consultations menées par le Ministre.

Il est prévu une dérogation à l’interdiction des tirs de prélèvements pour les territoires qui subissent un niveau de prédation important et récurrent et où très peu de loups ont été détruits depuis le début de la campagne.

La consultation est ouverte du lundi 12 juin au lundi au 3 juillet 2017.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  défavorable à l’arrêté, le 2 juillet 2017 à 17h03

    Je m’oppose à l’abattage massif de Loups ! Il est prouvé scientifiquement que cette politique d’abattage n’est pas efficace contre l’attaque des troupeaux. De plus il est connu que les principaux problèmes de l’élevage ovin en France n’ont rien à voir avec le retour du loup.
    La réglementation de protection stricte du loup prévoit que des dérogations à cette protection puissent être données afin de prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques.
    Les données des années précédentes ne montrent aucune baisse des dégâts au regard du nombre de loups tués. L’expertise ESCO commandée par le ministère, et rendue publique en mars 2017, relève l’absence de certitude sur l’effet utile de ces tirs et cite les études menées à l’étranger démontrant leur inefficacité voire leur contre-productivité (augmentation des dommages). Elle préconise le recours à des moyens de défense non létaux.
    Les tirs actuels sont effectués en dépit du bon sens, sans lien avec les dégâts observés, ni l’aspect "pédagogique" des tirs de défense.
    Les financements vont essentiellement aux éleveurs sans conditionnement de l’indemnisation des pertes à la mise en œuvre du « protocole de protection efficace » pour inciter à sa mise en œuvre : actuellement, les éleveurs sont indemnisés, qu’ils protègent leur troupeau ou non.
    Très peu de recherches sont effectuées pour améliorer la compréhension de l’espèce et les moyens à mettre en oeuvre afin de favoriser la cohabitation.
    La politique mise en oeuvre par la France sur ce sujet est contraire à nos engagements vis à vis de l’Europe, illégale au vu de la convention de Berne, contre productive en termes de paix sociale (dégrade les relations entre écologistes et éleveurs), inefficace sur le terrain, en bref totalement stupide.

  •  Pour une régulation sérieuse , le 2 juillet 2017 à 17h02

    Le loup doit être traité comme n’importe quel espèce sauvage !!! de plus il n’est pas de lieu totalement sauvage en france au le loup peu ce développer sans nuire a une population ils est donc primordiale de limité leur développement. Les dégâts qu’engendre le retour du loup sont considérable et si rien n’est fait ne risque pas de ce limité au seul ovin et bovin… faudrat-il une attaque sur un enfant avant de comprendre que nous somme également une proie potentiel !!! bon courage pour ces débat qui déchaine une passion difficilement compréhensible. les seul personne qui devrais pouvoir donné leur avis sur ces question sont les habitant du monde rurale directement concernée !!! C’est facile d’étre pro loup quand on habite en ville !

  •  Stop aux moutons, le 2 juillet 2017 à 16h58

    Quand allons- nous réveiller ? Les éleveurs de moutons ne parviennent pas a gagner leur vie, ils vivent grâce aux subventions, c est a dire par nos impôts !!et en plus, ils empêchent le retour du loup en France ! Personnellement, lorsque je me balade dans la nature, j ai envie de voir des loups, pas des moutons qui servent à rien. Les moutons détruisent les écosystèmes, mangent tout, empêchent les arbres de pousser, font proliférer les tiques. Il n y a qu a voir le desastre dans les Highlands en Écosse avec leur culte du mouton :, leurs paysages sont tristes à mourir : moutons partout, pas d arbres car ils ne peuvent pas pousser, ce sont des déserts humides, pas de nature, tiques partout (maladie de Lyme). Stop aux moutons. Le retour du loup favorisera l Économie grâce au tourisme.

  •  Soyez Responsables et Raisonnables , le 2 juillet 2017 à 16h44

    Protégez les animaux au lieu d’en tuer d’autres. La chasse ne devrait même plus exister de nos jours.
    PROTEGEZ, arrêtez de TUER.

  •  Oui aux tirs de régularisation du loup. Par Valentin éleveurs sur les Causses, le 2 juillet 2017 à 16h43

    Mesdames et Messieurs les pro-loup, venez travailler toutes une année dans nos campagnes qui façonnent cet extraordinaire paysage français, dans le froid, sous la chaleur, dans le vent, sous la pluie, sous la neige, sans jours fériés, sans Noël, sans 1er Mai.
    Le cœur, la passion et toute notre attention que nous mettons pour la santé et le bien être de nos bêtes. Serait-ce normal d’accepter sans aucunes conditions, le risque de retrouver un jour une partie de mon troupeau éventré. Avez vous déjà retrouvé une de vos bêtes à moitié égorgée ou éventrée mais encore vivante. Imaginez votre animal de compagnie dans cet état. Ne seriez vous pas détruit ou en colère. Vous qui vous révoltez face aux maltraitances dans les abattoirs, vous seriez prêts à faire subir ces tortures à nos troupeaux. Nous ne parlons pas d’exterminer tous les loups dans un bain de sang, nous demandons de régulariser leur populations. Savez vous à quelle vitesse ils se reproduisent, forment de meutes, des mâles qui quittent les siens pour reformer d’autres meutes. Qui à part l’homme peut régulariser leur nombre ? Les brebis ? Les sanglier ? Les chevreuil ? Peut être que lorsqu’une personne se sera fait attaquer : un berger, un randonneur ou peut être un enfant, les chose bougeront plus.

  •  non à l’abattage des loups, le 2 juillet 2017 à 16h26

    Je ne vais pas reprendre les commentaires et argumentaires de ceux, particuliers et associations, qui comme moi s’opposent à l’abattage supplémentaire de loups pour la période mais j’y souscris totalement.

    Les décisions qui seront prises engagent le nouveau Ministre de la transition écologique et solidaire.

    C’est à cette aune que nous jugerons sa sincérité et sa volonté d’agir pour l’environnement et le bien être animal.

    Seuls les actes comptent.

  •  Non à l’abattage des loups, le 2 juillet 2017 à 16h18

    Je suis contre l’abattage des loups.
    Rappelons que clôtures et chiens de troupeaux ont fait leurs preuves pour protéger les ovins, et que l’Etat prend en charge lesdites clôtures, y compris parfois lorsqu’il faut acheminer du matériel par hélicoptère ! Surtout, l’Etat rembourse tous les animaux abattus, même lorsque l’éleveur n’a rien mis en oeuvre pour protéger ses bêtes8 ‘9, et même lorsque, neuf fois sur dix, il est impossible de déterminer si le prédateur responsable est un loup ou un chien errant : l’Etat rembourse dans tous les cas…

    Si le loup est presque toujours montré du doigt, les chiens errants sont, cent fois plus souvent responsables des dommages causés aux troupeaux (selon France Nature Environnement10 ).

    Rappelons également que le loup est une espèce protégée, au niveau européen par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989, et par les annexes II et IV de la directive Habitats Faune Flore de l’Union européenne (92/43/CEE), au titre d’espèce prioritaire ; en France par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007.
    Cordialement,
    Nolwenn LUCAS

  •  Oui à la protection du loup et de la faune sauvage, le 2 juillet 2017 à 16h05

    Le Collectif animalier du 06, en tant qu’association de défense des animaux sauvages et domestiques, se positionne fermement contre la poursuite des tirs sur les loups.

    D’une part, nous rappelons l’intérêt des grands prédateurs dans l’équilibre naturel. L’exemple des loups réintroduits dans le parc de Yellowstone montre très clairement tout l’intérêt de leur présence pour les écosystèmes.

    Dans notre département doté de richesses naturelles remarquables, la protection de la nature doit désormais constituer une priorité, et le loup en tant que grand prédateur y a bien sûr toute sa place.

    D’autre part, des études montrent que les tirs sur les loups, en atteignant les chefs de meute ou les individus dominants occasionnent une désorganisation de la meute, et risquent d’augmenter les prédations sur les troupeaux domestiques par des individus inexpérimentés qui ne savent plus chasser les herbivores sauvages. L’effet produit est donc tout le contraire de ce qui est recherché.

    Ensuite, nous nous interrogeons sur la réalité du lien établi de façon simpliste entre les difficultés de l’élevage pastoral et la présence des grands prédateurs : le loup est présenté comme la grande menace pesant sur l’élevage, alors que l’analyse des publications officielles de l’Institut de l’Elevage indique clairement que c’est parmi les régions marquées par la présence du loup que les effectifs ovins résistent le mieux ! Ainsi le loup apparaît comme un « bouc émissaire » bien pratique pour ceux qui aiment manier la gâchette..

    Ainsi, alors que la consommation de viande en France diminue, alors que la concurrence est très forte pour la viande de mouton (Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande…), le loup ne cesse d’être désigné comme responsable des difficultés du secteur.
    Pire, l’Etat continue à subventionner grassement les élevages et les attaques supposées par des loups, nonobstant les conditions effectives de protection des troupeaux !

    Pour terminer, nous attirons avec force l’attention sur différentes publications récentes :
    Les recommandations émises par le CNPN préconisent de conditionner l’indemnisation des dégâts à la mise en place de réels moyens de protection des troupeaux, et émettent des réserves sur l’impact positif de la concentration d’ovins sur la biodiversité montagnarde et sur l’intérêt d’effectuer des tirs de loups.

    Ce scepticisme rejoint le rapport du 24 mars 2017 rédigé par des spécialistes du loup sous la coordination du Muséum national d’histoire naturelle et de l’ONCFS et commandé par le ministère de l’environnement en avril 2016, qui indiquait que l’efficacité des tirs de loups n’était pas prouvée, et étaient trop nombreux pour maintenir une population stable ou en croissance !!

    Le Collectif animalier du 06 souligne donc que la gestion du loup, aujourd’hui espèce vulnérable, ne peut pas et ne doit pas être uniquement la réponse aux problèmes particuliers de quelques éleveurs, mais doit s’inscrire dans une logique de développement durable et de préservation de notre territoire naturel.

    Nous attendons que nos remarques et celles des autres associations de protection de la faune sauvage soient enfin prises en considération par les autorités compétentes.

  •  Oui à la protection du loup et de la faune sauvage, le 2 juillet 2017 à 16h04

    Le Collectif animalier du 06, en tant qu’association de défense des animaux sauvages et domestiques, se positionne fermement contre les tirs sur les loups.

    D’une part, nous rappelons l’intérêt des grands prédateurs dans l’équilibre naturel. L’exemple des loups réintroduits dans le parc de Yellowstone montre très clairement tout l’intérêt de leur présence pour les écosystèmes.

    Dans notre département doté de richesses naturelles remarquables, la protection de la nature doit désormais constituer une priorité, et le loup en tant que grand prédateur y a bien sûr toute sa place.

    D’autre part, des études montrent que les tirs sur les loups, en atteignant les chefs de meute ou les individus dominants occasionnent une désorganisation de la meute, et risquent d’augmenter les prédations sur les troupeaux domestiques par des individus inexpérimentés qui ne savent plus chasser les herbivores sauvages. L’effet produit est donc tout le contraire de ce qui est recherché.

    Ensuite, nous nous interrogeons sur la réalité du lien établi de façon simpliste entre les difficultés de l’élevage pastoral et la présence des grands prédateurs : le loup est présenté comme la grande menace pesant sur l’élevage, alors que l’analyse des publications officielles de l’Institut de l’Elevage indique clairement que c’est parmi les régions marquées par la présence du loup que les effectifs ovins résistent le mieux ! Ainsi le loup apparaît comme un « bouc émissaire » bien pratique pour ceux qui aiment manier la gâchette..

    Ainsi, alors que la consommation de viande en France diminue, alors que la concurrence est très forte pour la viande de mouton (Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande…), le loup ne cesse d’être désigné comme responsable des difficultés du secteur.
    Pire, l’Etat continue à subventionner grassement les élevages et les attaques supposées par des loups, nonobstant les conditions effectives de protection des troupeaux !

    Pour terminer, nous attirons avec force l’attention sur différentes publications récentes :
    Les recommandations émises par le CNPN préconisent de conditionner l’indemnisation des dégâts à la mise en place de réels moyens de protection des troupeaux, et émettent des réserves sur l’impact positif de la concentration d’ovins sur la biodiversité montagnarde et sur l’intérêt d’effectuer des tirs de loups.

    Ce scepticisme rejoint le rapport du 24 mars 2017 rédigé par des spécialistes du loup sous la coordination du Muséum national d’histoire naturelle et de l’ONCFS et commandé par le ministère de l’environnement en avril 2016, qui indiquait que l’efficacité des tirs de loups n’était pas prouvée, et étaient trop nombreux pour maintenir une population stable ou en croissance !!

    Le Collectif animalier du 06 souligne donc que la gestion du loup, aujourd’hui espèce vulnérable, ne peut pas et ne doit pas être uniquement la réponse aux problèmes particuliers de quelques éleveurs, mais doit s’inscrire dans une logique de développement durable et de préservation de notre territoire naturel.

    Nous attendons que nos remarques et celles des autres associations de protection de la faune sauvage soient enfin prises en considération par les autorités compétentes.

  •  Défendre les loups et protéger les troupeaux., le 2 juillet 2017 à 16h04

    Quand on sait que le loup craint le chien, il me semble qu’on tient la solution au problème. Bien sûr le chien a un coût mais il est fiable.
    Le loup a son utilité et il n’a que trop souffert de sa mauvaise réputation. Trop facile de prendre un fusil et de dégommer.

  •  Protection de la blonde diversité , le 2 juillet 2017 à 16h03

    Le loup est de retour il est un vecteur d’équilibre ! Aidons nos éleveurs à la protection de leurs troupeaux
    Au lieu de leur payer les quelques dégâts fait par le loup ! Que vlvent les loups….ils se regulariseront eux-même en fonction de l’espace disponible et de leur garde manger potentiel.
    Que l’homme maîtrise ses propres nuisances et laisse la nature en paix. Le monde s’en portera mieux !

  •  Favoriser le pastoralisme pour la biodiversité, le 2 juillet 2017 à 15h52

    Les brebis entretiennent le terrain ce qui favorise la biodiversité. Le loup, on le ne vois pas normalement. Privilegez le joli troupeau dans le pré que l’idée qu’un loup est peut-etre present dans un tel terrain. Il faut des priorités !

  •  Stop au massacre, le 2 juillet 2017 à 15h31

    Bonjour,

    Trop c’est trop ! L’abatage des loups (toujours plus) n’est pas une solution viable. Arrêtons le massacre. Le loup a le droit de vivre, il faut partie de cette Terre, de la Nature.
    Arrêtons de nous prendre pour des Dieux tout-puissant, qui sommes nous pour décider qui a le droit de vivre ou non sur la Terre.
    Votre politique m’écœure !

    Cherchons d’autres solutions. Il en existe et des recherches sont en cours (voir au Cerema Est un système par bruits d’effarouchement).

  •  Avis négatif concernant uhe nouvelle autorisation de tirs de loups, le 2 juillet 2017 à 15h08

    Les autorisations des années précédentes n’ont pas entrainé une diminution des attaques. la seule mesure sérieuse consiste à améliorer la protection des troupeaux par l’instauration d’un protocole s’imposant aux éleveurs ;ceux ci pour être indemnisés devant apporter la preuve du respect des normes éditées.

  •  Les tirs de loups n’ont pas démontré leur utilité, le 2 juillet 2017 à 15h07

    Les tirs de loups n’ont pas démontré leur utilité

    Depuis 2011, les seuils maximaux de prélèvement annuels n’ont cessé d’augmenter passant de 6 loups à 40 en 6 années. Pire, alors que le plafond n’était jamais atteint les premières années, il est désormais systématiquement atteint avec l’aide des sociétés de chasse. Nous avons désormais à faire à un quota de loups à abattre : on les tue partout en France, sans aucun rapport avec les attaques sur les troupeaux.

    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle / ONCFS) de mars 2017) à la demande du ministère de l’Environnement, insiste sur le fait que l’efficacité des tirs de loups pour la protection des troupeaux n’est pas prouvée. Au contraire, ils pourraient avoir des effets contre-productifs (éclatement de la meute et donc hausse de la prédation). Enfin, l’ONCFS et le MNHN suggèrent que les méthodes non létales pour réduire les dégâts sur les troupeaux pourraient être plus efficaces et plus justifiables que les tirs de prédateurs.

  •  L’homme est un loup pour l’homme., le 2 juillet 2017 à 15h00

    Son emprise est universelle, meurtrière à l’encontre de toute espèces.
    Faune, flore, langues et cultures s’étiollent ou disparaissent, préservons, soignons ce qu’il nous reste avant de barboter sur un continent de plastique ou de nous tordre dans des déserts.
    Le problème des bergers ne devrait pas être très difficile à résoudre. Ne serait-il pas plus digne de rémunérer des gens à la garde des troupeaux plutôt que de verser des RSI à des malheureux sous les ponts?

  •  Non à la destruction des loups, le 2 juillet 2017 à 14h46

    Je suis contre l’abattage des loups, démarche inutile et en contradiction avec le statut de cette espèce.

    Défendez les éleveurs français ! Des subventions pour des vrais mesures de protection de troupeau (chiens de protection + dressage de ces chiens, aide berger, clôture de plus 1 mètre de haut…)

    Interdisez l’importation de viande de mouton. N’importe quel supermarché propose de la viande de nouvelle zélande…

    Pour finir, faîtes de la pédagogie pour expliquer le rôle du loup dans nos écosystèmes, et aussi celui des troupeaux pour maintenir les prairies d’altitude. Stop à cette opposition destructrice et inutile entre bergers et protecteurs du loup !

  •  Contre le nouvel arrêté d’abattage des loups, le 2 juillet 2017 à 14h44

    Encore une nouvelle consultation sur un projet d’arrêté d’abattage des loups, une nouvelle fois je tiens à faire part de mon refus face à l’élimination de ces prédateurs. Cela fait de nombreuses fois que je donne mon avis, et je ne suis pas la seule, lors des consultations mais apparemment ils ne sont pas pris en considération. Je pensais, lors des élections présidentielles, avoir voté pour un changement mais en fait nous sommes dans la continuité qu’il s’agisse de l’environnement ou d’autres thématiques ! J’habite en milieu rural dans le Cantal, personne ne parle du loup, les éleveurs qui pleurnichent me font rigoler, ils n’habitent pas ou ne restent pas là où ils laissent leurs troupeaux et après ils s’étonnent que leur bétail soit attaqué… Les prédateurs sont des opportunistes, pourquoi iraient-ils courir après un chevreuil alors qu’ils ont de la viande prête à consommer toute proche ? Il faut que les indemnisations soient données seulement quand les troupeaux ont été effectivement protégés et arrêter avec tous ces lobbies de l’élevage, de la chasse… nous aussi, citoyens lambda, bien plus nombreux encore, nous avons le pouvoir de faire valoir nos opinions et faire pression lors des élections ! Ne l’oubliez pas ! Quant aux éleveurs du Larzac, sans qui le tourisme ne serait pas ce qu’il est… je les invite à se renseigner sur le tourisme nature et notamment l’observation en liberté des loups et autres animaux qui permet à plusieurs territoires de vivre. Tous nous voisins vivent avec le loup sur leurs territoires mais il faut toujours une exception française !

  •  alternative???, le 2 juillet 2017 à 14h35

    les super,hyper et autres marchés jettent des quantites de viande en limite de conservation,pourquoi ne pas collectre ces restes et les larguer en des endroits strategiques afin de dissuader les loups de sattaquer aux troupaux??

  •  STOP à l’abattage des loups en France !, le 2 juillet 2017 à 14h32

    Je suis contre l’abattage des loups et voici pourquoi, je reprends ici des éléments développés par l’association de protection des loups Ferus…

    Les tirs de loups sont inutiles

    36 loups ont été tués en 2015-2016 et 38 en 2016-2017. Pourtant, la prédation attribuée au loup n’a cessé d’augmenter : 8577 victimes indemnisées en 2014, 8964 en 2015 et 9788 en 2016 *. Les chiffres au 15 mai 2017 donnent déjà 2048 victimes indemnisées (contre 1650 au 15 mai 2016 et 1543 au 15 mai 2015) *. On voit bien que les tirs de loups sont inutiles.

    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle / ONCFS), parue en mars 2017 et commandée par le ministère de l’Environnement, indique également de son côté que l’efficacité des tirs de loups pour la protection des troupeaux n’est pas prouvée. Les chercheurs s’interrogent aussi sur leurs effets contre-productifs (éclatement de la meute et donc hausse de la prédation).
    Pour finir, « A partir de travaux récents en écologie de la faune et en sciences sociales, Bergstrom (2017 et articles associés) suggèrent que les méthodes non létales pour réduire les dégâts sur les troupeaux seraient plus efficaces et plus justifiables que les tirs de prédateurs. Nous ne pouvons qu’encourager les approches complémentaires » (Expertise scientifique collective sur le devenir de la population de loups en France, 2017).

    Cette politique de tirs est d’autre part un mauvais signal envoyé aux éleveurs qui ne sont pas encouragés à mettre en place les mesures de protection des troupeaux.

    Puisque c’est la protection des troupeaux qui incite l’Etat français à tuer des loups, nous demandons qu’enfin un bilan de l’efficacité des tirs de loups sur la prédation soit réalisé.

    * Données DREAL Auvergne Rhône-Alpes

    Les tirs de loups menacent la population de loups

    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle / ONCFS) met en garde contre les tirs toujours plus nombreux. A partir d’un taux de mortalité générale de 34%, « toute population de loups déclinera et, si elle est maintenue sur cette tendance, s’éteindra de manière certaine ». Si le taux de mortalité de la population de loups était en moyenne de 22 % avant 2014, il a atteint les 34 % depuis que l’Etat français a intensifié sa politique de tirs de loup.

    Au regard des lois européennes, l’Etat français doit pourtant permettre la restauration de l’espèce sur son territoire et non la limiter. 25 ans après le retour de l’espèce, le seul noyau de reproduction reste dans les Alpes. Aucune reproduction n’a été constatée dans les Pyrénées ni dans le massif Central alors que des loups ont atteint ces massifs dès les années 1990.

    Un changement d’orientation ?

    Puisque les tirs de loups ne font pas baisser la prédation et menacent l’état de conservation de l’espèce en France, qu’attend le nouveau ministre pour changer de cap ?

    Pourquoi reprendre ce projet d’arrêté de prélèvement de 36 à 40 loups qui avait été préparé par l’ancienne ministre ?

    Le 9 juin 2017 dans la Provence, au sujet du loup, Nicolas Hulot s’exprimait : « Je dois d’abord recevoir tout le monde et trouver la meilleure perspective ». Cependant, aucune association qui se consacre à la protection des grands prédateurs n’a à ce jour encore été reçue…

    Il est grand temps également de stopper les tirs au hasard n’importe quand et n’importe où (loin des troupeaux ou lorsque ceux-ci ne sont plus en montagne) et par n’importe qui (les chasseurs au gré de leurs parties de chasse).

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