Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017

Consultation du 31/05/2016 au 22/06/2016 - 3030 contributions

CONTEXTE GÉNÉRAL
Depuis la réapparition naturelle du loup en France en 1992, afin de concilier protection de l’espèce et maintien des activités d’élevage, les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture mobilisent des moyens importants pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de mesures de protection des troupeaux domestiques et indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.
En complément de l’accompagnement des éleveurs, dans le cadre des grands principes définis par le plan d’action national loup pour la période 2013-2017, il est également possible, afin de prévenir les dommages aux troupeaux et lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante, de déroger à l’interdiction de destruction de spécimens protégés en procédant à des interventions sur la population de loups. Ces dérogations sont accordées conformément aux droits communautaire et national relatifs à la protection stricte de l’espèce, dans la mesure où elles ne nuisent pas au maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce.
Le projet d’arrêté, soumis à consultation du public, fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Un premier plafond de 27 loups, à ne pas dépasser avant le 30 septembre 2016, est prévu. Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues. Les indicateurs connus (nombre de zones de présence permanente, de meutes et aire de présence de l’espèce sur le territoire) indiquent que la population est en augmentation mais, dans l’attente des données complémentaires (effectifs de loups), le choix d’un plafond révisable a été fait.
Ainsi, en cas de besoin, un nouvel arrêté pourra être pris afin de tenir compte de l’ensemble des données relatives à l’état de population.
L’arrêté fixe également des plafonds de destruction à partir desquels seuls les tirs de défense pourront être mis en œuvre afin de garantir la poursuite de la protection des troupeaux par ces moyens.
Cet arrêté est pris conformément à l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et les limites des dérogations aux interdictions de destruction qui prévoit que les destructions peuvent s’effectuer par des tirs de défense, des tirs de défense renforcée, des tirs de prélèvement et des tirs de prélèvement renforcé. Les tirs de prélèvement visent plus particulièrement la destruction du loup dans les situations marquées par l’importance des attaques ; les tirs de défense sont quant à eux davantage conçus pour prévenir les prédations du loup en intervenant en périphérie immédiate des troupeaux afin d’en écarter le loup.

CONTENU DU PROJET D’ARRETE
Dans ce contexte, le présent projet d’arrêté propose donc de maintenir le seuil de prélèvement au cours de la période 2016/2017.
Il prévoit la possibilité de publication d’un nouvel arrêté modifiant le plafond en fonction de l’ensemble des résultats relatifs à l’état de la population à l’issue de la période hivernale 2015-2016.
Il est également prévu que dès que le plafond de 23 loups détruits avant le 30 septembre 2016 ou de 32 loups détruits avant le 30 juin 2017 est atteint, seuls les tirs de défense pourront être autorisés.

La consultation est ouverte du 31 mai au 22 juin 2016.

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Contre les tirs sur les loups, le 22 juin 2016 à 23h48

    Je suis fermement opposée à ces tirs puisqu’ils sont illégaux au regard de la Convention de Berne et de la directive Habitats, ratifiées par la France, et qui assurent à l’espèce lupine la protection INTEGRALE.
    Ce n’est pas le loup qui est la cause de l’affaiblissement de la filière ovine, celui-ci a commencé bien avant son retour et elle vit de subventions qui coûtent bien plus à chaque foyer français que ne coûtent les dégats du loup.
    La précédente consultation sur le même thème des tirs sur les loups n’ayant servi à rien quant à la prise en compte de ses résultats, je suppose qu’il en sera de même pour celle-ci mais je réitère mon opposition à ces tirs.

  •  non , le 22 juin 2016 à 23h32

    46 loups ayant été tués pendant la période précédente, menaçant gravement l’expansion de l’espèce, aucun autre loup ne devrait être tué cette année.
    Cette mesure est de l’avis de tous les spécialistes de l’espèce contre productive, car elle affaiblit les meutes et conduit à une augmentation de la prédation des animaux domestiques.
    Des mesures de protection de l’espèce doivent être prises au plus vite

  •  Avis défavorable à l’arrêté., le 22 juin 2016 à 23h30

    Les arguments ont été maintes fois exprimés.
    Les arrêtés successifs pris par le ministère de l’environnement concernant la destruction d’une espèce protégée ne relèvent pas d’une bonne gestion de l’environnement et de la biodiversité.
    Habitant dans une zone rurale de la Drôme, zone à loup, je suis favorable à la pérennité de l’espèce dans notre pays. Élément emblématique de la biodiversité, le loup appartient au patrimoine de tous les Français.

    Il est donc particulièrement interpellant que les "prélèvements" puissent être effectués dans les coeurs des Parcs Nationaux et les Réserves Naturelles. Ces zones doivent être sanctuarisées (ce qui est leur fonction première).

    Les éleveurs indiquent qu’il n’y a jamais eu autant de pertes dans les troupeaux qu’en début d’année 2016. Or il n’y a jamais eu autant de loups abattus qu’en cette période, ce qui démontre l’inefficacité de ces mesures.

    Enfin, la France demande à des pays Africains de protéger leurs grands mammifères (éléphants, lions,…), animaux d’ailleurs autrement plus dangereux pour l’homme que le loup, et dans des situations économiques beaucoup moins favorables que la notre pour lesdits pays. Au nom de ce que nous demandons aux autres, nous avons le devoir de préserver notre biodiversité.

    Je donne donc un avis défavorable à ce projet d’arrêté.

  •  plutôt réapprendre à cohabiter avec les grands prédateurs pour établir une transition vers un pastoralisme durable, le 22 juin 2016 à 23h27

    De nombreux pays d’Europe protègent le loup et savent vivre avec, donc actuellement le prédateur finira donc toujours par se réintroduire dans nos montagnes. Il ne s’agit alors pas d’exterminer le loup, mais soit de réguler sa population soit d’accepter sa présence. Quand on voit les conséquences d’une attaque de loups sur les éleveurs , on comprend d’où vient la volonté de réguler les populations de loup, mais je ne suis pas d’accord avec cette vision, car je pense qu’il s’agit d’une réponse à court terme qui ne satisfera personne.

    La présence du loup est fondamentale pour la biodiversité que l’on connaît, autant que la présence de l’élevage. Les grands carnivores comme le loup régulent les écosystèmes : ils empêchent la propagation d’épidémies dans les populations d’animaux sauvages en prélevant les individus malades, ils limitent les dégâts causés à l’agriculture par de gros animaux destructeurs comme les sanglier, ils participent à la bonne santé des paysages de forêts et même de rivières en déclenchant une cascade de régulation qui commence par la modification du comportement des animaux sauvages. Pas d’épidémies qui iront se propager aux troupeaux, moins de dégâts causés par le gros gibier dont la pullulation pose souvent question, moins de pression des herbivores sauvages qui entrent en compétition avec les troupeaux et détruisent les paysages lorsqu’ils prolifèrent en trop grand nombre, autant de services écosystémiques rendus par le loup.

    Pour savoir dans quelle montagne nous voulons vivre, que ce soit pour le travail ou le loisir, la question est donc celle du rapport à la nature que nous voulons établir : quel équilibre écologique souhaitons-nous protéger ?

    D’après le cliché des pro-loups, il faut exterminer ou effrayer tout ce qui ne nous plaît pas, ici les grands prédateurs, dans une logique de rejet où l’humain doit dominer la nature. Soit un équilibre totalement artificiel, qui n’est pas envisageable. Soit un équilibre semi-artificiel comme maintenant, où les chasseurs essaient autant que faire se peut de remplacer le loup en tant que régulateur des écosystèmes. Je suis contre.

    Au-delà des arguments clichés affichés par les extrêmes pro-loups et anti-loups, qui ne contribuent qu’à créer une discussion stérile, il faut donc viser un équilibre où les activités humaines sont intégrées dans la nature. Cela ne devrait nous mener qu’à une seule question dans la réalité, qui se pose autant dans le cas général que dans le cas particulier de l’élevage : comment cohabiter avec les grands prédateurs tels que le loup ?

    Les grands carnivores contribuent à la bonne santé des écosystèmes, si l’on admet viser un équilibre écologique non artificiel et dans lequel les activités humaines s’intègrent. Les éleveurs peuvent donc tirer parti de la présence du loup, à condition qu’ils pratiquent un pastoralisme adapté de manière à ne pas subir la prédation. Il s’agit bien de s’en protéger, non de compenser les pertes occasionnées par la prédation, les subventions doivent donc être des outils utilisés en attente d’une transition vers un état où il n’y en aura plus besoin.

    Quels moyens de protection mettre en place ? Clôtures ? Les éleveurs disent qu’elles sont bien mises en place, mais que ça ne marche pas ; les écologistes disent que ça ne marche pas, parce qu’elles ne sont pas mises bien en place. Chiens patous ? Les éleveurs remarquent que ces chiens créent d’autres problèmes, entre destruction de la flore et attaques sur les randonneurs ; les écologistes soulignent que ces problèmes ne surviennent que lorsque ces chiens sont mal éduqués. Nouvelles technologies ? Les éleveurs se moquent, les écologistes pataugent. La question est donc : s’agit-il de mauvaises solutions, ou de bonnes solutions mal appliquées ?

    Il s’agit à mon avis de bonnes solutions, mais qui ne peuvent bien s’appliquer que sur une base solide, ce qui dénote un problème de fond. Les éleveurs français sont aujourd’hui acculés dans un système non durable, qui n’est plus adapté à la présence du loup et n’a donc d’autre réponse applicable en l’état que de le tuer. Cette réponse, en plus d’être non souhaitée, est non souhaitable (tuer les loups tuent aussi les services qu’ils apportent, tuer les loups n’est pas le rôle des éleveurs qui ont déjà assez de travail sans organiser des battues qui ne donnent pas de résultats, tuer les loups provoquent parfois une désorganisation de la meute qui en retour va prélever plus de moutons).

    En plus d’être souhaitable et souhaitée, la cohabitation avec les grands animaux est possible. Les dingos en Australie, l’éléphant en Afrique, le loup en Espagne : il n’y a guère qu’en France, où les réels savoir-faire ancestraux ont été perdus sur cette question, que la cohabitation avec le loup doit se réapprendre.

    Les loups ont disparu au début du XXème siècle, ce qui a longtemps figuré dans les manuels d’histoire comme une victoire de la civilisation. Certains anti-loups mettent en avant ce fait historique pour souligner que les éleveurs du passé avaient leurs raisons, ils font donc écouter leur savoir-faire ancestral. Ces raisons étant une peur du loup et une méconnaissance de ses qualités, je ne suis pas très chaud à l’idée d’appliquer des idées issues d’une tradition moyenâgeuse sur la question, d’autant que la logique d’éradiquer ce nuisible qu’est le loup me rappelle furieusement la logique d’éradiquer ce nuisible qu’est le chat et on sait très bien où ça a mené.

    La disparition du loup s’est accompagné du développement du pastoralisme vers sa forme qu’on lui connaît aujourd’hui, une forme qui n’est plus adaptée à la protection des troupeaux face au loup. Ce n’est pas une raison pour conclure à être contre le loup, mais une raison pour conclure à être pour une transition vers un pastoralisme durable. Du coup, plutôt qu’une sixième consultation publique l’année prochaine pour savoir dans quelle mesure on va s’autoriser à tuer du loup, mieux vaudrait une consultation publique sur cet axe de réflexions : quels moyens mettre en place en vue d’une transition vers un pastoralisme durable ?

    Des moyens d’ordre économique, comme établir des mesures de protectionnisme vis-à-vis de l’élevage local français. Des moyens d’ordre sociaux, comme revaloriser le métier d’éleveur. Surtout, des moyens humains, auxquels pourront alors s’ajouter des moyens techniques complémentaires (clôtures adaptées, chiens patous, nouvelles technologies), ceux-là même qui ne fonctionnent pas actuellement parce qu’ils nécessitent une base humaine solide.

    En lisant le dernier paragraphe de cet article récompensé par un prix de journalisme(http://www.rue89lyon.fr/2014/10/07/en-isere-pro-et-anti-loup-a-vif-apres-carnage-ete/), je pense que le retour de l’humain dans l’alpage est la base d’une transition vers un pastoralisme durable, seule solution pour cohabiter avec le loup, seule solution pour que l’élevage soit protégé. Je ne se sais pas si j’ai le droit de mettre des liens hypertextes, donc je marque la citation qui m’a marqué : "J’ai aussi compris qu’il y a des méthodes de gestion des troupeaux qui ont été perdus et que par conséquent les dégâts sont plus importants que ce qu’ils pourraient être. J’ai travaillé avec deux troupeaux, l’un très mal géré – car la ferme était en totale débandade – l’autre bien mieux. Il y a eu 150 pertes dans un troupeau, zéro dans l’autre. Il y a donc un savoir-faire qui s’est perdu qui serait nécessaire de retrouver pour parvenir à la cohabitation » d’une personne en stage sur le terrain.

    Il faut croiser la volonté à l’échelle globale de protéger le loup à la volonté à l’échelle locale de protéger une forme de pastoralisme adaptée, en évitant les fausses solutions de tuer le loup et en travaillant plutôt à une transition vers un pastoralisme durable. Ce n’est pas facile, mais c’est la bonne solution à long-terme et c’est le rôle des politiques que de s’y attaquer.

  •  STOP aux tirs : inefficacité et tromperie, le 22 juin 2016 à 23h23

    Ces tirs sont inefficaces, préjudiciables à un développement de l’espèce et porteurs d’un comportement des loups encore moins compatible avec l’élevage : tirer des loups disperse les meutes ce qui empêche les loups de se fixer et les pousse à se nourrir rapidement et seuls, donc à préférer davantage de proies domestiques.
    Tirer sur les loups alors que les mesures d’effarouchement non létales mais vigoureuses ne sont pas utilisées et qu’aucun bilan, aucun suivi n’est réalisé à ce sujet, cela revient à disqualifier les VRAIES mesures de protection… puisqu’il suffirait de tirer pour résoudre tous les problèmes ! Avec ces tirs, nous sommes bien dans l’inefficacité et la tromperie : il ne s’agit là que de posture politicienne, celle-là même que les citoyens de ce pays ne peuvent plus supporter.
    Au lieu de ces tirs, valorisation ses siuations de cohabitation réussies et mise en place avec les Parcs Régionaux + l’aide des départements de 5 postes de médiateurs pastoraux là où le loup s’est réinstallé, médiateurs à l’image des Bergers d’Appui ONCFS/Pastorale Pyrénéenne dans les Pyrénées.

  •  Non au tir du loup, le 22 juin 2016 à 23h21

    Les loups sont strictement protégés et il est déjà totalement indécent de les tuer sans que les mesures de protection du bétail ne soient appliqués. Il est bizarre que les attaques de chiens redevenus sauvages (les chasseurs en perdent à chaque saison de chasse)aient disparu quand les loups auraient commencé à attaquer les troupeaux. <br class="manualbr" />Nous demandons le respect de la loi, le tir de loup doit être autorisé seulement si toutes les mesures de protection sont épuisées et sans résultat ce qui n’est nullement le cas comme le révèle les derniers fait ou une éleveuse laisse son troupeau près d’une falaise et ne lui rend visite qu’une fois par semaine !…Les génisses sont tombées dans le vide elles auraient eu peur du loup, accusation trop facile…

  •  encore une fois le loup persécuté, le 22 juin 2016 à 23h08

    Je suis contre la destruction programmée de 36 nouveaux loups,le problème ne sera en rien résolu de cette façon. Certains éleveurs ne protègent pas du tout leur troupeau et le laisse libre. Ce sont ces mêmes éleveurs qui ne doivent d’ailleurs pas beaucoup se soucier de la méthode employée pour les tuer dans certains abattoirs. Par contre, pour les éleveurs sérieux qui utilisent les patous ou tout autre moyen de protection, je suis pour une augmentation des subventions pour leur venir en aide. comment font donc nos voisins italiens et espagnols, dont la population de loups est 5 à 6 fois supérieure à la France, je pense que nos bonnes tête pensantes, à savoir ministres, députés devraient un peu réfléchir… !

  •  Non à une nouvelle tuerie, le 22 juin 2016 à 23h05

    Cet arrêté prévoit de nouveau de pouvoir tuer 36 loups, soit près de 15 % de la population de loups en France si on se base sur la population estimée en 2015 (282 loups). Pourtant, on ne sait toujours pas si la population de loups n’a pas pâtit des abattages de 2015-2016 (35 loups à ce jour). Penser à tuer 36 loups dans ce contexte est irresponsable et scandaleux !
    Cette espèce n’est pas encore en bon état de conservation et ces effectifs sur tout le territoire sont en stagnation voire en baisse. Aussi les tirs de loups sont illégaux au regard de la Directive Habitats-Faune-Flore et de la Convention de Berne, signées par la France.
    De plus, les tirs de loup ne servent à rien, voire peuvent être contre productifs : l’abattage d’individus dominants peut déstructurer la meute et augmenter de ce fait les dommages aux troupeaux. Les loups se nourrissent majoritairement de proies sauvages,et celles-ci sont assez nombreuses.
    La protection des troupeaux passe uniquement par les mesures de protection, leur généralisation, leur renforcement et la recherche éventuelle de nouvelles méthodes, en bonne intelligence. La nature n’est pas un ennemi.

  •  Non à cette tuerie, le 22 juin 2016 à 22h59

    Mais pour quelles raisons et quels droits l’homme s’autorise à faire de telles choses??? Laissez ces loups vivre en paix. Faites les aménagements nécessaires pour la bonne cohabitation plutôt que de les éliminer…. L’être humain soit l’espèce la plus destructrice sur cette planète …

  •  Biodiversité et loup, le 22 juin 2016 à 22h56

    Quand cesserons nous de faire la morale aux autres pays pour qu’ils protègent leur biodiversité et de faire l’inverse sur notre propre territoire ?
    Pourquoi ne sommes nous pas capables de tolérer la présence d’un autre prédateur que l’homme?
    Pourquoi faire de belles conférences, de grandes déclarations si c’est pour faire l’inverse le lendemain ?

    Un peu de courage Madame la Ministre, faites passer la biodiversité avant tout autre motif et arrêtez l’abattage des loups,abattage en contravention à la convention de Berne
    Merci

  •  stop à l’égoïsme et au nombrilisme, le 22 juin 2016 à 22h52

    Stop aux préjugés qui arrangent bien, aux primes et aux choix des votes …..! Le loup n’est pas un danger pour l’homme, il peut l’être pour le bétail mais seulement à cause du nombrilisme des hommes. Il y a des alternatives, et qui seraient bénéfiques pour l’emploi et pour le pays et son ecologie. Arrêtons ce dialogue de sourd et bougeons les choses.

  •  laissons vivre les loups , le 22 juin 2016 à 22h51

    depuis des siècles l’homme a vampirisé le territoire du loup rendons lui sa juste valeur ,je suis contre cette abattage

  •  Contre l’abattage des loups, le 22 juin 2016 à 22h37

    Je suis totalement contre l’abattage des loups ou tout autres animale dit sauvage, mais qui est le plus sauvage ou nuisible finalement, l’Homme se croit tout permis sur cette Terre qui ne lui appartient pas contrairement à ce qu’il croit ; donc chaque animal a le droit de vivre heureux sur cette planète autant que nous et l’être humain n’a pas à décider de vie ou de mort sur un quelconque animal. Nous pouvons vivre en harmonie avec le loup qui est un magnifique animal. Je souhaite que ceux qui prennent ce genre de décisions stupides réfléchissent avant de céder impérativement à tous ceux qui n’aiment pas les loups et voudraient leurs disparitions sous prétexte que ce sont des électeurs, quand l’Homme aura détruit la faune et la flore, croit-il qu’il pourra encore survivre ?

  •  Vivons ensemble, le 22 juin 2016 à 22h30

    Moins d’élevage intensif subventionné à outrance et que personne ne garde ni ne mange d’ailleurs …vous avez déjà bétonné toute la côte laissons la,vie sauvage dans la montagne. Non aux tirs de loups,stop les subventions car c’est quand même avec nos impôts nous devrions pouvoir choisir…

  •  POUR la protection réelle et intégrale des loups, le 22 juin 2016 à 22h27

    Signataire de la Convention de Berne, la FRANCE se doit de protéger intégralement ses quelques 300 loups comme elle s’y est engagée, et ne pas renier sa parole pour des raisons bassement électoralistes.
    Les bergers espagnols et italiens cohabitent depuis plus longtemps avec des populations de loups bien plus nombreuses (2000 environ en Espagne et entre 500 et 1000 en Italie). Pourquoi réussissent-t-ils là où nos bergers échouent ?
    Je remarque, qu’une fois de plus, il est bien commode de charger le loup de tous les maux et ensuite d’en éliminer un certain nombre pour se rattacher une partie de la population et cela en dépit des engagements signés.
    Cette attitude de l’état et des pouvoirs publics n’inspirent que la honte et le mépris, et la France, une fois de plus, ne s’en trouve pas grandie.
    Marianne Pivard

  •  STOP AU MASSACRE ! , le 22 juin 2016 à 22h25

    Tuer des loups ? Mais de quel droit ? Sous prétexte quil faut réguler leur nombre ? ! Ben voyons ! Et chez l’´Homme, ne faudrait-il pas réguler le nombre de cons barbares ? ! C’est tellement facile quand on a un fusil dans les mains de se prendre pour Dieu ! Laissez la nature tranquille !
    STOP AU MASSACRE !

  •  risqué, le 22 juin 2016 à 22h22

    pouvoir abattre plus de 10% de la population française de loups au vu des données ONCFS me parait problématique pour une espèce que la France s’est engagée à protéger intégralement auprès de l’Europe. De plus cela entretient l’idée que cela est une solution pour la profession agricole là où ne sont pas les vraies problèmes.

  •  Contre cet arrêté autorisant l’abattage de loups et pour le respect de la législation, des conventions et directives, le 22 juin 2016 à 22h21

    Le loup a le statut d’espèce protégée d’une part par la Convention de BERNE signée par notre pays en 1979 et transcrite dans le droit Français en 1989. Sa protection a été confirmée en FRANCE par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007. Il est inscrit en annexes II et IV de la directive « Habitats Faune et Flore » de l’Union Européenne (92/43/CEE) au titre d’espèce prioritaire. Après avoir écrit ceci, il ne devrait rien y avoir à ajouter si ce n’est RESPECTER les lois, conventions et directives.
    Il est INADMISSIBLE que vous autorisiez des tirs de destruction de cette espèce pour satisfaire une minorité dont le lobby de la chasse, et des éleveurs qui ne sont pas capables ou ne font pas l’effort d’assurer la protection de leur troupeaux pour pouvoir toucher des indemnisations sur le dos des contribuables. Les tirs que vous préconisez ne résolvent pas les difficultés rencontrées par les éleveurs, elles sont tout autre. De plus, l’espèce loup subit déjà une prédation suffisante et illégale avec le braconnage.
    75% des Français trouvent INACCEPTABLE que l’on abatte cette espèce. Le loup fait partie de la biodiversité comme toutes les espèces. Le protéger c’est protéger le patrimoine naturel de notre pays et notamment celui que nous laisserons à nos enfants. PENSEZ Y avant de prendre une décision inopportune !!!
    Jacques Pivard

  •  Non à cette chasse aux loups déguisée ! , le 22 juin 2016 à 22h00

    Ces arrêtés successifs, cette chasse aux loups qui ne veut pas dire son nom est symptomatique des rapports de force qui existent entre défenseurs de la nature et citoyens concernés par sa protection et une minorité mortifère, composée d chasseurs, d’éleveurs qui ne veulent rien partager, ne veulent pas cohabiter avec la faune sauvage !

    Le nombre de loups en France a baissé entre 2014 et 2015, ces tirs mettent encore plus en péril la population de cette espèce protégée et d’ailleurs, les tirs ne sont pas une solution sur le long terme, seuls les moyens de protection permettent une cohabitation durable.

    Ces tirs sont un mauvais signal envoyé aux éleveurs, qui ne les incitent pas à mettre en oeuvre une protection efficace de leurs troupeaux en leur proposant cette « solution » radicale et qui ne fait baisser la pression de prédation qu’à très court terme.

    En prenant en compte tous les cas de mortalité connus, au moins 41 loups ont déjà été tués en France pour la période 2015-2016, ce qui était déjà énorme, des morts mettant en péril la survie de l’espèce.

    Le loup est encore une espèce trop fragile en France, victime d’actes de braconnage, de collisions routières… la nature n’appartient pas aux éleveurs ou aux chasseurs, il faut évoluer ! Tant que tous les troupeaux ne seront pas complètement protégés, et la population de loups renforcée, aucun tir ne doit être autorisé.

  •  Arrêtons le massacre !!!, le 22 juin 2016 à 21h52

    Je m’oppose à l’abattage des loups ! Arrêtons de faire croire que le problème vient essentiellement des loups. Regardons comment nos voisins Italiens et Espagnols cohabitent avec.
    Parlons aussi des chiens errants dans ce cas.
    Le loup à le droit comme nous homo sapiens sapiens de vivre et d’occuper une partie de la planète. Il joue un rôle important dans la régulation des ongulés (chevreuil). Intéressons nous a lui, nous ne vivons plus au moyen âge. Dans la bible et dans les légendes il est l’image du diable,de Satan. Cette peur de l’inconnu doit disparaître ! Il existe des moyens pour conserver à la fois le pastoralisme et les prédateurs. Seulement faut il se remettre en question ! Mettez vous aussi dans la peau de cet animal,vous verrez que l’homme est cruel.
    Alors je vous demande de prendre conscience de l’enjeu écologique. Merci.