Projet d’arrêté fixant les quotas départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2015-2016

Consultation du 09/07/2015 au 31/07/2015 - 163 contributions

CONTEXTE GENERAL
Le cormoran est protégé au titre du régime général de protection de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er de la directive 2009/147/CE relative à la conservation des oiseaux sauvages.
Conformément au code de l’environnement il est toutefois possible de déroger à l’interdiction de destruction des spécimens pour prévenir :
- des dommages importants aux piscicultures en étang ou la dégradation de la conservation des habitats naturels que ces dernières peuvent contribuer à entretenir ;
- les risques présentés par la prédation du grand cormoran pour les espèces de poissons protégées ainsi que pour celles pour lesquelles des indications suffisantes permettent d’établir que l’état de conservation de leur population est défavorableprévenir des dommages importants aux piscicultures.
Ces dérogations peuvent être accordées par les préfets des départements dans lesquels ont été constatés des dégâts sur les piscicultures ou les eaux libres. Les quotas départementaux dans les limites desquelles celles-ci peuvent être octroyées tiennent compte de l’évolution constatée de la population de cormorans.

PRESENTATION DU PROJET D’ARRETE
Le dispositif d’intervention sur les grands cormorans est ainsi composé de deux arrêtés ministériels :
Le premier est un arrêté du 26 novembre 2010 dit "arrêté cadre" non "millésimé", dans la mesure où il fixe un cadre général valable au-delà de la seule année 2010, et à l’intérieur duquel des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans.
Ces dérogations sont en revanche accordées dans le respect d’un plafond national (décliné en plafonds départementaux) fixé annuellement par le biais d’un second arrêté ministériel. Le projet d’arrêté objet de la présente consultation a précisément pour objet de déterminer ces quotas, dans chacun des départements concernés, pour la période 2015-2016.
Ce texte a reçu un avis favorable du conseil national de la protection de la nature le 2 juillet 2015.

La consultation est ouverte du 9 juillet au 31 juillet 2015.

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Commentaires

  •  Dégats de cormorans chiffrés pour 2014-2015, le 28 juillet 2015 à 07h39

    Madame la Ministre,
    Mon entreprise piscicole est une petite entreprise unipersonnelle qui récolte environ 20 tonnes de poisson d’étang par an pour un chiffre d’affaire d’environ 60 000€ et un bénéfice de moins de 6000€ toutes charges déduites.
    L’hiver dernier, les cormorans se sont attaqués massivement aux poissons stockés. Je vais vous donner un exemple très précis : j’ai stocké en novembre dernier, 270 sandres de deux étés (c’est-à-dire des poissons d’environ 30 à 35 cm pour 0,5Kg). J’ai pu comptabiliser une vingtaine de cormorans sur ces plans d’eau de stockage. Après avoir récupéré ces poissons pour les mettre en étangs de grossissement, il ne restait plus que 90 poissons.
    Traduite en chiffres, la situation est la suivante : les 180 poissons disparus (mangés ou morts de stress causé par les attaques) représentent une perte sèche de 2250€ HT (TVA 10%). Ces poissons disparus auraient pu grossir d’environ 1 kg pendant l’année à venir, c’est-à-dire qu’en novembre prochain, j’aurais pu avoir 270 kg de sandre à vendre (pour une somme avoisinant 6000€HT). De ce fait, je ne pourrais pas fournir les clients qui m’avaient déjà réservé ce poisson.
    Je pourrais également indiquer que les cormorans ont détruit, sur mon exploitation, environ 700 kg de poisson dit « blanc » (gardon et tanche) soit une perte financière de 3500€HT sur l’année en cours et un manque à gagner d’environ 10 000€.
    En résumé, les cormorans ont détruit sur mon exploitation l’équivalent de 5750€ l’hiver dernier, ce qui produit un manque à gagner d’environ 16000€ pour la saison prochaine.
    Les personnes proposant de protéger les plans d’eau de production vont-ils payer les filets de protection (environ 200 000€ pour mon exploitation), les enlever pour que d’autres oiseaux puissent s’y poser, travailler sur les étangs, et enfin remettre ces filets ?
    Il y a un cap à passer, soit il y a une volonté politique de promouvoir le poisson d’étang à la consommation (en remplacement du poisson de mer), soit les consommateurs auront du poisson d’importation à consommer ; poisson élevé dans des conditions d’élevage, de transformation et de conditionnement qui sont complètement refusées en France pour des normes sanitaires.
    Veuillez croire, Madame la Ministre, à l’expression de ma considération la plus distinguée.
    Alain Marié

  •  Je suis contreparce que :, le 27 juillet 2015 à 23h41

    Je n’ai vu aucune preuve sur les risques réels concernant les poissons et rien ne prouve que les moyens d’effarouchement mis en place sur ces étangs sont bien adaptés et qu’ils sont inefficaces.

    ·

  •  avis FDAAPPMA35 - projet arrêté quotas départementaux de destruction de grands cormorans, le 27 juillet 2015 à 15h23

    La fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique d’Ille-et-Vilaine n’est pas favorable à ce projet d’arrêté, car notre département se voit une nouvelle fois privé d’un quota de destruction des grands cormorans.

    Même si l’Ille-et-Vilaine est un département côtier, le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis), espèce continentale, y est bien présent et commet des dégâts sur les poissons de nos cours d’eau, et particulièrement sur les populations de poissons à haute valeur patrimoniale : truite fario, brochet, anguille.

    Notre fédération est particulièrement impliquée dans la reconquête des milieux aquatiques et du bon état écologique de nos rivières et plans d’eau, et s’investit dans la gestion des espèces piscicoles à fort enjeu patrimonial sur lesquelles la prédation de cormoran est avérée.

    Afin d’assurer la préservation de la biodiversité aquatique de nos cours d’eau et de l’équilibre des structurations des populations piscicoles, nous demandons qu’une régulation de l’espèce Phalacrocorax carbo sinensis soit à nouveau possible en Ille-et-Vilaine.

  •  degats cormorans, le 26 juillet 2015 à 21h29

    depuis l’arrivee du grand cormoran voici 9 ans le cheptel poissons de la riviere VIAUR dans l’Aveyronque je pratiques depuis 44ans a vu sa population de truites farios disparaitre au fil du temps ainsi que celle du poisson blanc,
    pourquoi attendre une pire evolution des dégâts occasionnes il faut reguler de manière plus importante la population de cet oiseau qui consomme 700 grammes de poissons par jour et en blesse autant.

  •  RESPECT DES QUOTAS, le 26 juillet 2015 à 19h16

    Pour les Vosges,il faut absolument maintenir les quotas demandés à savoir 650 OISEAUX pour les eaux libres et 50 oiseaux pour les piscicultures.Ne pas céder ,et tenir le cap. Stop aux polémiques bla bla bla……….
    ACTION !

  •  POUR LA DESTRUCTION DU CORMORAN J-Yves 73370, le 26 juillet 2015 à 17h21

    Cormoran = Corbeau marin qui n’a rien à faire sur nos lacs, étangs, rivières….et en particulier sur le Lac du Bourget.
    J’ai pu assister à une destruction massive de perchots sur le lac par une bande de cormoran d’au moins 200 ? et ceci face au petit port d’Aix Les Bains.
    Une désolation de voir nos efforts pour la sauvegarde et l’alvinage de nos espèces de poissons détruit de cette façon….Il y a de moins en moins de poissons dans ce lac !
    De part son comportement,le cormoran n’a pas sa place ici et doit être exterminé.

  •  éliminer les hommes qu’on aime pas pour faire la place aux cormorans,drôle d’idée !, le 26 juillet 2015 à 12h02

    Bonjour à tous
    d’abord il est souhaitable de ne pas tout mélanger,les commentaires comme ceux de "Durieux"sur la "nécessité pour les hommes de se nourrir autrement" n’ont rien à voir avec notre problème car il appartient à chacun de choisir sa vie et son mode de vie sinon nous finirons "enturbanés" comme au moyen Orient . ceci étant dit ,le cormoran n’est à l’origine qu’un migrateur qui s’arrêtait sur nos lac pour faire étape en partant sur les cotes maritimes , et puis de pseudos écolos lobyistes de haut vol ont réussi à le faire protéger ainsi que d’autres piscivores (héron cendré, harle biévre,etc.). Grâce à ces personnes incapables de comprendre ce qu’est vraiment le milieu naturel ,il y a maintenant des dizaines de milliers de cormorans sédentaires qui ravagent les lacs ,les étangs,les rivières voire les mares chez les particuliers , et se faisant privent les hérons de nourriture et les obligent à se nourrir dans les champs ou venir détruire des espèces de batraciens protégés dans nos rivières (genre crapauds à ventre jaune au Chéran) ,du même coup il n’y a bientôt plus de martin-pêcheur ,ni de cincle plongeur,ni batracien et les harles bièvres qui n’ont rien à faire dans les petites rivières mais qui y ont été poussés par les cormorans n’ont bientôt plus de truites à manger (celles endémiques qu’il a été si difficile de retrouver )
    Alors oui ,il faut réguler les cormorans et bien plus que ce que l’on fait aujourd’hui ou par manque de courage devant de pseudos amoureux de la nature ,oui ,il faut les réguler car le nombre de poisson qu’il mange n’est rien à comparer de ce qu’il tue quand il s’attaque à des proies qu’il ne peut avaler !
    Oui,il faut le réguler pour sauver d’autres espèces avicoles,piscicoles et batraciens et pour finir il faut le réguler par respect pour les autre espèces qui parfois n’ont pas de plumes !! En réfléchissant un tout petit peu il est facile de comprendre que supprimer les pêcheurs ne ferait que déplacer le problème dans le temps . Il faut donc une approche globale qui respecte toute la faune et ses équilibres et qui prenne en compte les modifications de notre environnement personnellement je condamne l’extrémisme dangereux qui pousse des personnes à ne défendre qu’une espèce au mépris de la biodiversité et je préfère voir un cyncle ou un martin-pêcheur vivre leur vie dans nos rivières qu’une armée de cormorans piller systématiquement la même rivière en y semant la désolation ! alors à ceux qui ont oublier d’observer la diversité de nos milieux naturels ,je dis ,il n’est jamais trop tard .
    respectueusement votre

  •  Cormoran, le 24 juillet 2015 à 15h27

    Je suis contre ces arrêtés car :

    · Aucune preuve quant aux risques réels sur les populations de poissons et leurs habitats

    · Pourquoi des tirs sur des étangs de pêche de loisirs au profit de la fédé de pêche ?

    · Aucune preuve que les moyens d’’effarouchement mis en place sur ces étangs sont adaptés et qu’’ils sont inefficaces

  •  Non à la destruction des grands cormorans, le 23 juillet 2015 à 21h55

    Il me semble qu’il est nécessaire de changer de paradigme et de remettre en cause les approches anthropocentristes qui aboutissent de manière récurrente à des destructions d’animaux et à des déséquilibres. Les espaces de vie des cormorans sont sous l’emprise des prédations et des dégradations humaines, les rivières, les étangs, les rivages maritimes sont accaparés par les pêcheurs , professionnels et amateurs, qui pour les uns vident méthodiquement les eaux de toute vie animale et pour les autres occupent leurs loisirs à des distractions de mort et de dégradation des milieux, laissant derrière eux leurs tristes matériels et leurs hameçons et détritus les plus divers. Tous ces "acteurs" de "prélèvements", c’est à dire de tueries, souhaitent sans cesse faire passer leurs actions mortifères pour des services rendus. Si les cormorans puisent dans les élevages de poissons, c’est parce que la surpêche amenuise les ressources halieutiques dont ils devraient disposer. Par ailleurs, ces animaux, comme l’ensemble de la faune sauvage, se réfugient où ils peuvent espérer survivre et se reproduire. Je pense en conséquence que les tirs de cormorans doivent être prohibés, qu’il faut supprimer la pêche de loisir, limiter les élevages de poissons en considération de la nécessité pour les humains de se nourrir autrement pour pouvoir se nourrir tous et tenter de maintenir pour tous les êtres vivants un milieu vivable. Sans doute cette consultation, comme les autres qui tiennent de la démocratie d’opérette et de l’hypocrisie la plus systématique et organisée,en matière de "biodiversité" tout spécialement, n’aboutira-t-elle qu’à entériner les autorisations de tir. Cependant ceux qui préconisent le respect de la vie animale, la protection de la nature et la patience en vue de la restauration d’équilibres écosystémiques viables à long terme doivent continuer à exprimer leurs réserves quant aux prédations humaines et aux réponses destructrices simplistes, instituant systématiquement les destructions d’animaux face à toute problématique. Une étude sérieuse et concertée, fondée sur une priorité donnée à la protection des espèces animales, fussent-elles piscivores, serait donc une nécessité avant tout décret du type de celui qui est proposé ici à la consultation.

  •  Le grand cormoran est devenu sédentaire !, le 23 juillet 2015 à 12h09

    Comme beaucoup d’oiseaux migrateur comme le cormoran qui avant ne faisaient que passer sont installés non seulement sur le lac du Bourget mais aussi dans beaucoup de milieux aquatiques de notre département.
    Pourquoi me direz vous?
    La réponse est simple parce-qu’il se plait que le poisson est là et qu’il peut séjourner paisiblement. Si d’autres congénères en prenne le goût ils vont faire de même. Le grand cormoran est intelligent et sait rester là ou il est sûr d’être tranquille.
    La seul façon de limiter sa prolifération est de l’effrayer pour qu’il ne se sédentarise pas.
    Voila pourquoi je suis pour la diminution de sa population.

    Bruno.

  •  biodiversité , taxon endémique .. ou veut t-on aller?, le 23 juillet 2015 à 12h09

    Il est à ce jour aberrant alors que tous les scientifiques s’accordent en ce qui concerne le maintien des écosystèmes et dans notre cas de figure, des écosystèmes aquatiques continentaux qu’une espèces aviaires non endémiques par le souhait et la volonté de quelques personnes aux intentions douteuses mettent en danger l’équilibre de la biocénose de nos cours d’eau par la prédation que cette espèce piscivore effectue sur les zones ou elle est soit en migration soit sédentarisaté. L’écotone que constitue les berges et la ripisylve sur le bassin de la Moselle étant déjà un facteur limitant au maintien de la biodiversité de part la prolifération d’espèces végétales invasives tel que Polygonum cuspidatum ou Impatiens glandulifera.Les pollutions chroniques diverses et variées (pesticides, pcb) associées à une détérioration des propriétés physiques, granulométriques, sédimentaires des rivières ne permettent plus un maintien satisfaisant de la reproduction naturelle des espèces aquatiques (macro et micro faune benthique). J’ai donc une seule Question.<br class="manualbr" />la finalité de cette démarche est t-elle d’anéantir le travail titanesque, et les investissements tant financier, humain, et de temps réalisés par les Associations de pêche et de PROTECTION DES MILIEUX AQUATIQUES, ce pour satisfaire l’ego de quelques personnes qui ne prennent pas en compte l’état sanitaire des cours d’eau et l’impact écologique qu’aura leur desideratum ?

  •  Trop peu !, le 23 juillet 2015 à 11h35

    Une augmentation des quotas de régulation du cormorans est la seule solution afin de préserver des rivières en souffrances !

    La colonisation de ces milieux par les grands cormorans depuis un vingtaine d’années dans l’Est est un facteur non négligeable dans la diminution (voire la quasi disparition) des populations piscicoles.
    Malgré certainement un problème de fond sur l’habitat d’origine du grand cormoran, nous ne pouvons pas laisser cette espèce détruire d’autres milieux où sa présence résulte uniquement d’une protection excessive et non contrôlée !

  •  Mer et rivière, le 23 juillet 2015 à 10h47

    Le cormoran est à l’origine un pécheur en mer et un très bon nageur l’océan est vaste et un poisson peut éventuellement lui échapper de plus la multitude de poissons fourrage suffit à l’alimentation de l’oiseau. Il n’en n’est pas de même lorsqu’il s’agit d’une rivière moyenne,là c’est un vrai carnage, les ombres, truites et chevesnes n’ont aucune chance d’échapper à ce super prédateur équipé pour chasser en mer !Depuis plusieurs années j’assiste avec dégoût à la désertification de ma rivière ne comprenant pas les positions sectaires de protection de cet oiseaux, comment peut on aimer qu’une seul espèce d’animal !

  •  Régulation impérative sans barbarie., le 23 juillet 2015 à 10h09

    Une régulation me parait indispensable pour un équilibre, surtout comme chez nous sur le lac du Bourget ou doivent cohabiter pêcheurs professionnels et pêcheur loisir,sur une superficie qui n’a rien de comparable à l’océan ou la mer.
    Ce sont quand même ces deux catégories d’utilisateur du lac qui financent l’alevinage du lac pour la survie des espèces et qui voient piller le fruit de leur investissement et de leur efforts par le cormoran.
    Je ne suis pas un fan de l’utilisation du fusil, par conséquent si l’on pouvait prélever les œufs pour réguler leur population, dans la mesure de la faisabilité,je pense que tout le monde y trouverait son compte.

  •  Une régulation devenue nécessaire, le 22 juillet 2015 à 21h37

    La surpêche maritime et d’autres facteurs ont conduit le grand cormoran à prospecter encore plus loin dans les terres.

    N’oublions pas qu’il ne s’agit aucunement d’une espèce indigène dans nos Vosges… Je n’ai pas souvenir du moindre cormoran dans nos rivières dans un passé encore proche.

    Aujourd’hui, nos petits cours d’eau et étangs vosgiens peuvent difficilement supporter davantage de nouveaux prélèvements massifs sur les populations piscicoles déjà en réelle souffrance (en raison d’hiver moins rigoureux et du manque de précipitations, de l’état sanitaire encore insuffisant des rivières malgré d’importants efforts, du colmatage continu des frayères dû à l’activité hydraulique, etc.).

    Maintenant, ces poissons magnifiques risquent de purement et simplement disparaître de nos cours d’eau. On citera seulement l’ombre commun et la truite fario, 2 poissons emblématiques, dont les stocks sont lourdement impactés année après année, et ce malgré d’énormes efforts consentis pour leur sauvegarde (parcours de graciation, réserves multiples, etc.).

    Nos AAPPMA par le biais des bénévoles, consacrent énormément de temps à la gestion patrimoniale de la rivière (nettoyage des rives, lutte contre le braconnage, gestion piscicole, mise en valeur et entretien de la ripisylve, plantation d’essences champêtres variées, restauration des strates herbeuses à base de prairie fleurie au profit des abeilles et autres insectes, etc.).

    Nous avons appris à accepter la présence du rat musqué, du castor, du héron cendré et de la grande aigrette mais nous ne pouvons pas laisser s’installer le grand cormoran, véritable oiseau ‘invasif’ et fléau de nos rivières.

    Une gestion réfléchie et mesurée, associée à des quotas de tir suffisants, s’avère plus qu’incontournable aujourd’hui pour tenter de préserver ce qui peut encore l’être.

  •  Pour la destruction régulée du cormoran, le 22 juillet 2015 à 20h47

    Au regard du travail important réalisé (avec les moyens du bord tant techniques que financiers) pour la sauvegarde des rivières, des lacs,des réservoirs, etc par les appma locales , avec l’aide de bénévoles, il est indispensable que le cormoran soit une espèce régulée sévèrement dès le départ et ensuite fasse l’objet d’un contrôle nécessaire. Les pêcheurs sont souvent de très bons indicateurs sur la présence de ces oiseaux.Rappelons également que les eaux sont aussi de plus en plus envahies par "le silure", ce poisson vorace aujourd’hui présent dans des rivières de 1 ère catégorie….alors ceci ajouté à cela il est grand temps de réagir efficacement si l’on souhaite léguer aux futures générations un patrimoine halieutique riche et de qualité.

  •   directive 2009/147/CE relative à la conservation des oiseaux sauvages. (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2015-2016, le 22 juillet 2015 à 20h12

    Le mot Cormoran se prononçoit ci devant Cormaran ou Cormarin et vient de Corbeau marin ou corbeau de mer. Le Cormoran est un assez grand oiseau aux pieds palmés aussi bon plongeur que nageur et grand destructeur de poissons……le Cormoran est d’une telle adresse à pêcher et d’une si grande voracité ….qu’il fait plus de dégâts qu’une troupe entière d’autres oiseaux pêcheurs.Heureusement il se tient presque toujours au bord de la mer et il est rare de le trouver dans les contrées qui en sont éloignées… Buffon, histoires naturelles 1750.
    Quelle est donc,depuis, la contribution à la diversité écologique qu’apporte le cormoran ? Si ce n’est de priver encore plus lourdement les autres cohortes d’oiseaux pêcheurs de leur subsistance naturelle ! En ces temps où la biodiversité se réduit lourdement par nos impacts toxiques, auxquels les protecteurs de la faune aviaire sauvage feraient infiniment mieux de s’intéresser vraiment… C’est aussi cela, l’évolution…des mentalités.

  •  Chaque chose à sa place …, le 22 juillet 2015 à 18h49

    Les Phalacrocoracidae sont une famille d’oiseaux aquatiques constituée de 3 genres et de 36 espèces vivantes. Cette famille est celle des oiseaux de mer connus sous le nom de cormorans.

    A partir de cet énoncé, que fait-il dans le département des Vosges ? A ma connaissance la mer ou les océans ne sont pas encore arrivés jusqu’ici …

    N’y aurait-il pas un problème plus en amont à régler que de se poser la question si l’on doit baisser ou pas les quotas de tirs ? Pourquoi le cormoran s’est déplacé à l’intérieur des terres ?

    Je ne vous ferai pas ici la liste des causes, en cherchant un peu, on trouve.

    Les rivières sont assez maltraité par l’incapacité à faire appliquer les lois cadre sur l’eau. Les pollutions sont encore trop nombreuses et quand on contacte les services censés s’en occuper, on constate peu d’évolution sur le terrain. Je ne parlerai pas non plus du lobbying du monde agricole qui aggrave sans conteste la situation. Nos rivières sont en souffrance et ne sont plus capable de créer de la ressource pour l’avenir sans un petit coup de main.
    Alors pourquoi rajouter une plaie de plus, car oui, il faut le dire, cet oiseau est une vrai plaie !<br class="manualbr" /> Il n’a pas sa place ici, donc pour moi, chaque oiseau devrait être exterminé.

  •  REGULATION DU CORMORAN : INDISPENSABLE , le 22 juillet 2015 à 17h05

    Baisse des quotas de tir dans certains départements comme les Vosges, qui a eu cette idée ou sous la pression de qui ? La réponse on l’a connait. Pourtant les Vosges est un département de montagne ou de nombreux ruisseaux prennent leur source dont certains deviendront des rivières comme la Saône, la Moselle, la Meurthe, le Mouzon, La Moselotte. Dans ces ruisseaux ou rivières peu ou pas pollués, vivent…….encore de nombreux poissons : toutes sortes de cyprinidés, truites farios, ombres, perches, sandres, brochets, etc… En France, pour information nous sommes 1.500.000 pêcheurs et il y en a même quelques uns qui vôtent ! Parmi ces pêcheurs, plusieurs milliers sont impliqués bénévolement dans la gestion de leurs associations de pêche (A.A.P.P.M.A.) qui, je le rappelle sont des associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques. Ces bénévoles passent des milliers d’heures pour entretenir et maintenir les populations piscicoles des territoires qu’ils gèrent. Nos statuts prévoient la PROTECTION DES MILIEUX AQUATIQUES, pourtant ceux –ci sont pillés par ce « corbeau-des mers » qui mange en moyenne entre 450gr et 500 gr de poissons par jour. Il est passé de 1000 en 1980 à plus de 120 000 en 2015. Faites le compte, c’est 60 000 kg, soit 60 tonnes de poissons ingurgités PAR JOUR. Les quotas de tirs devraient augmenter, pour réguler la prolifération de cet oiseau au détriment d’autres espèces, mais on projette de les diminuer !!?? Les pêcheurs sont des gens calmes et responsables, mais il ne faut pas pousser justement le « bouchon » trop loin, pour ne pas les fâcher. J’espère sincèrement que nos décideurs feront preuve de discernement et au minimum maintiendront les quotas de tir au même niveau que 2014 pour notre département.

  •  La régulation annuelle : un bon compromis en faveur des milieux aquatiques, le 22 juillet 2015 à 16h54

    Dans notre département, nos cours d’eau alpins sont peuplés majoritairement par des populations de truite fario de souche sauvage - véritable patrimoine - depuis des milliers d’années. En plus de cette espèce emblématique, d’autres espèces piscicoles vulnérables à vocation patrimoniale : blageon, chabot, toxostome ou apron peuplent nos eaux et sont désormais sous la menace de la prédation de cette espèce - en pleine expansion - qu’est le Grand Cormoran.
    Il est légitime de faire perdurer ces actions de régulation - voire de les accentuer - de manière à stopper le développement de cette population aviaire. Nous devons tenter de réduire l’impact du Grand Cormoran sur des populations de poissons déjà perturbé par l’anthropisation excessive de nos milieux aquatiques.

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