Projet d’arrêté ministériel fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection

Consultation du 31/10/2019 au 01/12/2019 - 2264 contributions

Les objectifs de la révision de l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection sont multiples.

Il s’agit :

  • d’adapter le statut de protection des espèces à leur état de conservation et à la responsabilité patrimoniale de la France pour ces espèces (l’actualisation de la liste rouge des espèces menacées reptiles et amphibiens de France métropolitaine a été publiée en 2015) ;
  • de prendre en compte l’évolution de la connaissance scientifique, notamment en termes de taxonomie et de nomenclature des espèces (la liste des espèces d’amphibiens et de reptiles de France métropolitaine a été actualisée et validée le 31 janvier 2018 par le Comité de validation Muséum national d’Histoire naturelle/Société Herpétologique de France),
  • de protéger les habitats pour certaines espèces ;
  • de corriger des erreurs en soustrayant les espèces non indigènes, voire absentes.

Le projet prend également en compte l’évolution de la réglementation (CITES, faune sauvage captive).

Neuf espèces voient leur protection renforcée :
Pour une protection intégrale

  • Pelodytes punctatus (Daudin, 1803) : Pélodyte ponctué
  • Rana pyrenaica (Serra-Cobo, 1993) : Grenouille des Pyrénées
  • Pelophylax perezi (Seoane, 1885) : Grenouille de Pérez
  • Pelophylax kl. grafi (Crochet, Dubois, Ohler & Tunner, 1995) : Grenouille de Graf
  • Timon lepidus (Daudin, 1802) : Lézard ocellé
  • Natrix astreptophora (Seoane, 1884) : Couleuvre astreptophore
  • Natrix maura (Linnaeus, 1758) : Couleuvre vipérine

Pour la protection des habitats. La destruction des spécimens reste possible pour des raisons de sécurité.

  • Vipera aspis (Linnaeus, 1758) : Vipère aspic
  • Vipera berus (Linnaeus, 1758) : Vipère péliade

Huit espèces sont supprimées de l’arrêté, étant introduites ou non présentes en France, ou parce qu’il s’agit d’une sous-espèce d’une espèce déjà protégée :

  • Triturus carnifex (Laurenti, 1768) : Triton crêté italien
  • Speleomantes [Hydromantes] ambrosii (Lanza, 1955) : Spélerpès brun
  • Discoglossus pictus (Otth, 1837) : Discoglosse peint
  • Rana iberica (Boulenger, 1879 : Grenouille ibérique
  • Testudo graeca (Linnaeus, 1758) : Tortue grecque
  • Podarcis sicula (Rafinesque, 1810) : Lézard sicilien
  • Chalcides chalcides (Linnaeus, 1758) : Seps tridactyle
  • Pelophylax lessonae bergeri (Günther in Engelmann, Fritzsche et Obst, 1986) : Grenouille de Berger. Sous-espèce de Grenouille de Lessona qui reste protégée à l’article 2 du projet d’arrêté.

On peut souligner enfin des évolutions pour les espèces suivantes :

  • Hyla molleri Bedriaga 1889 : Rainette ibérique. C’est un nouveau taxon récemment élevé au rang d’espèce.
  • Iberolacerta aranica (Arribas, 1993) : Lézard du Val d’Aran, Iberolacerta aurelioi (Arribas, 1994) : Lézard d’Aurelio, Iberolacerta bonnali (Lantz, 1927) : Lézard de Bonna. Ces 3 espèces étaient confondues antérieurement dans l’espèce Lézard montagnard pyrénéen A. monticola.
  • Bufo spinosus Daudin 1803 : Crapaud épineux. C’est une sous-espèce du Crapaud commun Bufo bufo élevée au rang d’espèce.
  • Chalcides striatus (Cuvier, 1829) : Seps strié. C’est une sous-espèce du taxon Chalcides chalcides élevée au rang d’espèce qu’il est important de protéger (Chalcides chalcides est retiré du nouvel arrêté, n’étant pas dans son aire de répartition naturelle).
  • Anguis veronensis Pollini, 1818 : Orvet de Vérone. C’est un nouveau taxon récemment génétiquement identifié en France, anciennement pris en compte sous le nom de Anguis fragilis.

La consultation est ouverte du jeudi 31 octobre 2019 au dimanche 1er décembre 2019.

En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Sauvons les reptiles et amphibiens , le 23 novembre 2019 à 22h26

    Toutes les espèces d’amphibiens et de reptiles autochtones doivent être intégralement protégées par la loi.

    Les amphibiens sont les représentants de milieux en voie d’extinction . La plupart des espèces sont menacées ou sont en voie de le devenir. Le taxon pelophylax doit être protégé même s’il est compliqué d’identifier les espèces de grenouilles « vertes » des hybrides qui en découlent. Laisser un hybride pelophylax sp. non protégé menacerait les autres espèces de grenouilles « vertes » ou même la grenouille agile qui elles sont strictement protégées.

    Concernant les reptiles ils subissent une réputation qui leur nuit. Les vipères sont représentantes de milieux qui se dégradent grandement (bocage, etc). Le risque de se faire mordre est très faible et la prise en charge par les hôpitaux en lien avec les centres anti-poison est très efficace. Même les espèces dites « dangereuses » doivent être strictement protégées. Elles participent à la régulation d’espèces pouvant réaliser des dégâts lorsque les prédateurs manquent (micro mammifères de type campagnol, mulot, etc).

  •  Projet d’arrêté ministériel fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection, le 23 novembre 2019 à 22h16

    Non à votre projet d’AM.

    En effet, votre Projet est une insulte aux naturalistes qui eux oeuvrent pour la biodiversité et donc pour l’Humanité. Cela ne semble pas être le cas de ceux qui ont eu à constituer ce projet.

    Les vipères et les grenouilles ont droit à une protection intégrale.

    – Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. Partout en Europe de l’Ouest, cette espèce est strictement protégée. Le statut de conservation de la Vipère aspic est également très préoccupant avec des régressions dans l’Ouest de la France du fait de la dégradation du bocage et de l’intensification des pratiques agricoles. La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.

    – Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est fallacieux. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Et comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.

    – Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.

    – À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

    – La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  Tous les animaux sont utiles, le 23 novembre 2019 à 22h08

    Selon la liste rouge des espèces menacées de France, la Vipère péliade est classée « Vulnérable » et son déclin a tendance à se poursuivre. En Europe , cette espèce est strictement protégée. Le statut de la Vipère aspic est également très préoccupant La France a donc une grande responsabilité pour la conservation de ces espèces. Ces deux espèces doivent donc être strictement protégées.
    Autoriser la destruction des vipères aspic et péliade au motif du risque de morsure est inadmissible. Les rares cas d’envenimation sont très bien pris en charge par les services médicaux et l’acte de tuer une vipère expose justement au risque de morsure. Comment accepter que les espèces sauvages soient détruites, alors que par ailleurs, il est possible de détenir des espèces de serpents exotiques bien plus dangereuses et pour lesquelles les anti-venins ne sont pas toujours disponibles ? Les deux espèces de vipères doivent être strictement protégées.
    Au regard du risque de confusion, continuer à autoriser la destruction des vipères aspic et péliade représente un risque pour les autres espèces de serpent qui sont quant à elles protégées.
    À l’heure où le déclin des amphibiens est documenté et que la population française mange à sa faim, continuer à autoriser la pêche des grenouilles est aberrant. Des milliers de bénévoles s’investissent chaque année pour aider les grenouilles à traverser les routes. Avec ce texte, un amateur de cuisses de grenouilles pourra les prendre directement dans les seaux disposés le long des routes pour les consommer. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.
    La Grenouille verte est un hybride entre la Grenouille de Lessona et la Grenouille rieuse, toutes deux protégées et ne peuvent donc être ni capturées, ni détruites. Or, il est impossible de faire la distinction entre les trois espèces. De même, il est très difficile de faire la distinction entre la Grenouille rousse et la Grenouille agile (Rana dalmatina), qui elle est intégralement protégée. Le risque est donc grand de pêcher finalement une espèce protégée. La destruction et la capture des grenouilles doivent être interdites.

  •  Non à cette arrêt , le 23 novembre 2019 à 21h42

    La faune sauvage à besoin de votre protection. Nous avons besoin de ses animaux qui sont un véritable atout pour notre pays.

    Protéger les !

  •  Opposition à la destruction des vipères et grenouilles, le 23 novembre 2019 à 19h52

    Bonjour,

    Je m’oppose à la ségrégation des vipères (Vipera aspis et Vipera berus) vis-à-vis des autres reptiles. Les vipères méritent d’être protégées intégralement comme les autres serpents métropolitains.
    Elles ont subi une baisse drastique de leurs populations pendant des années, du fait de la mauvaise image qu’une partie de l’opinion publique a de ces animaux.
    En validant ce projet d’arrêté ministériel en l’état, le gouvernement légitime la destruction d’animaux utiles et ouvre la porte à la destruction d’autres espèces potentiellement dangereuse envers l’homme en situation de danger.
    Cet arrêté porte atteinte à la protection des écosystèmes et de la biodiversité en France, mais également dans le monde.
    Comment la France pourrait demander à des pays de protéger intégralement certains animaux potentiellement dangereux (ex:félin), si la France favorise de son coté la destruction de ses animaux menacés sur son territoire.
    L’argument de la sécurité, ici utilisé de la sorte, menace la sauvegarde de deux espèces. A la place de la destruction des individus, je suggère un déplacement dans un lieu protégé par des services spécialisés en herpétologie.
    Pour terminer, une attraction touristique en France, le rando-rail du pays de Lumbres (Pas-de-Calais) a réussi, sur des voies ferrées désaffectées, à coupler le tourisme, la sensibilisation à la nature et la protection des vipères. A la lumière de cet exemple, cet arrêté devrait être modifié pour accorder une protection intégrale aux vipères.

    Concernant les amphibiens, au vu des menaces qui pèsent sur ces animaux, je suis également en faveur de la protection intégrale de la Grenouille rousse (Rana temporaria) et de la Grenouille verte (Pelophylax kl.esculentus)

    Cordialement

  •  Non à la destruction des vipères péliade et aspic, le 23 novembre 2019 à 19h38

    Non à la destruction des espèces menacées.
    " La race humaine se portait bien. Elle bâtissait les conditions de son enfer, s’apprêtait à franchir la barre des 10 milliards d’individus … La disparition des bêtes s’avérait une nouvelle atroce. La pire de toutes. Elle avait été accueilli dans l’indifférence. Le cheminot défend le cheminot. L’homme se préoccupe de l’homme. L’Humanisme est un syndicalisme comme un autre." Sylvain Tesson prix Renaudot 2019

  •  Protection des vipères et des grenouilles, le 23 novembre 2019 à 19h28

    Les vipères, comme les autres reptiles et amphibiens, doivent être intégralement protégées.Leur déclin est suffisamment inquiétant pour exiger leur protection.

  •  Améliorations possibles, le 23 novembre 2019 à 19h24

    Bonjour à vous,
    J’ai un avis globalement positif envers cet arrêté ministériel à l’exception d’un point : la destruction de la vipère aspic et péliade. Vous trouverez ci dessous mes arguments contredisant la possible destruction de ces deux espèces :<br class="manualbr" />Tout d’abord ces espèces sont en déclin un peu partout et surtout dans l’ouest de la France lié à une perte d’habitat (bocage) en lien avec des pratiques agricoles non adaptées à notre territoire.<br class="manualbr" />Le risque de morsure est extrêmement faible dans la nature. La synthèse du venin est très énergivore et est utilisé pour ce nourrir ou se défendre comme par exemple lorsqu’un humain attrape un spécimen pour le tuer. Par ailleurs, cela augmente le risque de morsure, qui soit dit en passant, sont très bien pris en charge dans les centres hospitaliers.<br class="manualbr" />Tout comme pour les chasseurs, n’oublions pas que parmi les personnes qui détruirons ces espèces, bon nombre ne sont pas naturaliste et ne seront pas reconnaître les différentes espèces, ce qui risque de porter préjudice aux autres espèces française qui elle sont protégées.
    Pour toutes ces raisons je trouve nécessaire de protéger ces espèces. De nombreux scientifiques sauront vous donner de plus amples arguments, écoutez les, c’est leur métier…
    Par ailleurs :<br class="manualbr" />La distinction en différentes espèces du genre Rana et j’étendrais même cela à de nombreuses autres espèces de grenouilles, est très compliquée voire même impossible. Dans ce cas comment en protéger certaines et pas d’autres alors même que leur différence morphologique sont quasiment impossible.
    Je propose donc de modifier cet arrêté afin que protéger l’ensemble des grenouilles française. Ce qui par ailleurs permettrait aussi d’éviter la perte des zones humides sur le territoire métropolitain.

    Je vous serais gré de prendre mon commentaire en considération.
    Bien à vous.

  •  Non au Projet d’arrêté ministériel fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection, le 23 novembre 2019 à 19h08

    Je dis non, lorsque je travaillais pour le CEN Lorraine, j’avais en charge d’organiser le lancement de Fréquence grenouille, événement national protégeant les zones humides et ses habitants. Déjà consciente de la possible disparition de nombreuses espèces, dûe à la dégradation des habitats des espèces, il est urgent de protéger toutes les espèces d’amphibiens et de reptiles. Dans votre projet, ce n’est pas le cas.
    A qui voulez-vous faire plaisir avec ce projet d’arrêté ?

  •  stop au massacre , le 23 novembre 2019 à 19h02

    Le récent rapport du muséum d’histoire naturelle l’a rappelé la biodiversité régresse sur tout le territoire national. il est donc plus qu’urgent d’offrir un statut protégé à l’ensemble des espèces ci dessous :
    Pelodytes punctatus (Daudin, 1803) : Pélodyte ponctué
    Rana pyrenaica (Serra-Cobo, 1993) : Grenouille des Pyrénées
    Pelophylax perezi (Seoane, 1885) : Grenouille de Pérez
    Pelophylax kl. grafi (Crochet, Dubois, Ohler & Tunner, 1995) : Grenouille de Graf
    Timon lepidus (Daudin, 1802) : Lézard ocellé
    Natrix astreptophora (Seoane, 1884) : Couleuvre astreptophore
    Natrix maura (Linnaeus, 1758) : Couleuvre vipérine
    Vipera aspis (Linnaeus, 1758) : Vipère aspic
    Vipera berus (Linnaeus, 1758) : Vipère péliade
    Rien ne peut justifier, et encore moins l’argument de "sécurité", la possibilité de destruction des vipères Aspic et Péliade. Elles ont un rôle dans la chaîne écologique. Comme toutes les espèces sauvages celles ci fuient devant l’homme, mais comme tous les animaux y compris ceux domestiques ! acculée et sans issue, elle défend sa vie. Ce n’est donc pas une espèce plus dangereuse qu’une autre. Elle souffre d’une mauvaise image un peu comme l’orvet fragile que de trop nombreuses personnes prennent pour un serpent .
    je suis totalement opposé au projet de révision tel que présenté. De plus il me semble important de protéger tant l’espèce que son habitat car l’un va difficilement sans l’autre.

  •  protection vipères et grenouilles, le 23 novembre 2019 à 18h46

    Toute espèce issue de la faune et de la flore a son rôle a jouer dans les écosystèmes de la planète. Arrêtons de nous en mêler pour notre simple plaisir ou par ignorance. Le bon sens devrait nous obliger a préserver notre environnement en pensant à demain. Aussi, je demande l’arrêt du massacre des vipères et grenouilles et une campagne d’information du public par les médias officiels.

  •  Protection intégrale pour toutes les espèces d’amphibiens et de reptiles, le 23 novembre 2019 à 18h43

    L’état de conservation des amphibiens et reptiles de France est très mauvais . Ces espèces doivent impérativement être intégralement protégées . Les propositions du ministère montrent une méconnaissance de la réalité de terrain

  •  Soutien à la biodiversité , le 23 novembre 2019 à 18h19

    Je soutien la biodiversité, la nécessité de toutes les espèces flore, faune, microbienne. Laissons les équilibrés et protégeons la nature sans exclusion. J’apporte mon soutien à la LPO, France nature environnement FNE,…

  •  Non à la destruction des espéces , préservons ce qu’il reste de notre biodiversité., le 23 novembre 2019 à 18h14

    Je suis contre les dispositions de cet arrêté, en ce qu’il permet la destruction de deux espèces de vipéres (article 4) et autorise la capture de deux espèces de grenouilles (article 3). Ces espèces sont à classer dans l’article 2 (grenouille verte et rousse, vipère aspic et péliade).

    Notre biodiversité s’effondre et vous allez autoriser encore des destructions d’espèces c’est indigne du ministère de l’environnement.

  •  Pour une protection intégrale des vipères aspic et péliade, le 23 novembre 2019 à 17h30

    La vipère péliade est classée vulnérable (liste rouge de l’UICN) au niveau de la France. Elle a déjà disparu de nombreuses régions.
    La vipère aspic a un meilleur statut en France (préoccupation mineure), mais il y a plusieurs régions dans lesquelles elle est classée vulnérable.
    Pourquoi autoriser la destruction de ces espèces pour de prétendues raisons de sécurité, alors que le nombre de décès causé en France est extrêmement faible (1 tous les 5 à 10 ans !!!) ?
    La France accueille l’année prochaine un sommet sur la biodiversité à Marseille, mais peine à l’inscrire dans ses lois.

  •  La vipère a toute sa place dans la nature et doit être réhabilitée…, le 23 novembre 2019 à 17h11

    Tout d’abord, les cas d’envenimation en Europe, Russie et Turquie comprises, sont de l’ordre de 0,005 %, donc potentiellement insignifiants si on les compare aux accidents dus aux piqûres d’insectes.
    Secundo, autoriser la destruction des vipères aspic et péliade, c’est condamner tous les autres serpents puisque les Français très mauvais protecteurs dans leur ensemble et cancres en matière d’écologie et d’herpétologie, ne savent aucunement faire la différence entre une vipère d’orsini, les vipères incriminées et les couleuvres ; ce qui aura pour conséquence, la destruction de toutes ces espèces.
    Tertio, les vipères que vous voulez détruire, figurent sur la liste rouge des espèces menacées de disparition de l’UICN.
    Quarto,ne vous déplaise, les couleuvres et les vipères servent grandement les équilibres naturels, puisqu’ils s’agit d’animaux mangeurs de micro-mammifères : la vipère aspic par exemple, met à son menu 98% de rongeurs. Cherchez l’erreur…
    Quinto,à l’heure où l’écologie est enfin enseignée à l’école, il est indispensable de réhabiliter ce mal aimé qu’est le serpent, indispensable maillon de la chaîne alimentaire et merveilleux représentant de notre patrimoine naturel, patrimoine qui n’appartient pas à l’homme mais à la Terre qui l’a engendré voilà des millions d’années.
    CQFD…

  •  La vipère a toute sa place dans la nature et doit être réhabilitée…, le 23 novembre 2019 à 17h10

    Tout d’abord, les cas d’envenimation en Europe, Russie et Turquie comprises, sont de l’ordre de 0,005 %, donc potentiellement insignifiants si on les compare aux accidents dus aux piqûres d’insectes.
    Secundo, autoriser la destruction des vipères aspic et péliade, c’est condamner tous les autres serpents puisque les Français très mauvais protecteurs dans leur ensemble et cancres en matière d’écologie et d’herpétologie, ne savent aucunement faire la différence entre une vipère d’orsini, les vipères incriminées et les couleuvres ; ce qui aura pour conséquence, la destruction de toutes ces espèces.
    Tertio, les vipères que vous voulez détruire, figurent sur la liste rouge des espèces menacées de disparition de l’UICN.
    Quarto,ne vous déplaise, les couleuvres et les vipères servent grandement les équilibres naturels, puisqu’ils s’agit d’animaux mangeurs de micro-mammifères : la vipère aspic par exemple, met à son menu 98% de rongeurs. Cherchez l’erreur…
    Quinto,à l’heure où l’écologie est enfin enseignée à l’école, il est indispensable de réhabiliter ce mal aimé qu’est le serpent, indispensable maillon de la chaîne alimentaire et merveilleux représentant de notre patrimoine naturel, patrimoine qui n’appartient pas à l’homme mais à la Terre qui l’a engendré voilà des millions d’années.
    CQFD…

  •  une espèce protégée, le 23 novembre 2019 à 16h45

    Naturaliste amateur j’ai toujours eu un faible pour les serpents, ces mal aimés souvent victimes de l’ignorance. Tant que la possibilité, même conditionnée, de tuer certaines vipères existera les autres serpents pourront être victime d’une erreur.
    Je pense particulièrement à la coronelle girondine, et la couleuvre vipérine trop souvent confondue, même par des curieux de nature. Quand au grand public il ne fait quelques fois pas la différence entre un orvet et un serpent !!
    Par ailleurs cette dérogation pour l’aspic et la péliade n’a à mes yeux aucune justification. Une espèce protégée doit l’être réellement, d’autant plus lorsqu’elle est classée vulnérable et qu’ailleurs en Europe elle a le statut de protection totale !
    Pour les grenouilles vertes, nous parlons du complexe des grenouilles vertes car elles s’hybrident entre elles, donc autoriser un prélèvement sur l’une d’entre elles me parait aberrant

  •  Commentaires relatifs au projet d’arrêté ministériel fixant la liste des Amphibiens et des Reptiles protégés, le 23 novembre 2019 à 16h21

    Je demande la suppression de l’article 4 permettant la destruction de la Vipère aspic (Vipera aspis) et de la Vipère péliade (Vipera berus), et leur ajout à l’article 2 car la dangerosité évoquée dans l’arrêté ministériel apparaît largement surestimée compte tenu du nombre de cas réels d’envenimation rapportés dans la littérature scientifique.
    Je demande le classement de la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus) à l’article 2 car il est très difficile de distinguer ce taxon des deux espèces parentales, la Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) et la Grenouille de Lessona (Pelophylax lessonae).
    Je demande le classement de la Grenouille rousse (Rana temporaria) à l’article 2 car aujourd’hui, les études scientifiques se multiplient et montrent clairement que l’espèce subit un important déclin de ses populations dans l’ensemble de son aire de répartition.
    Je demande le classement des espèces présentes à l’article 3 en article 2, afin que chaque espèce voit son habitat protégé car Les recherches scientifiques ont unanimement démontré que la perte et la dégradation des habitats constitue les premiers facteurs de déclin des espèces d’Amphibiens et de Reptiles.

  •  Soyons à la hauteur des enjeux de biodiversité, le 23 novembre 2019 à 16h17

    Les populations d’amphibiens et de reptiles souffrent d’un déclin drastique sur l’ensemble du territoire. Soyons à la hauteur des enjeux. Ne laissons pas les peurs injustifiées des vipères aspic et péliade, ainsi que les activités de prélèvement et de consommation des grenouilles rousse et verte dicter les arrêtés de protection.

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