Projet de décret portant désignation et fixant les attributions du préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup

Consultation du 10/07/2018 au 01/08/2018 - 141 contributions

Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage prévoit de renforcer les missions du préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui en coordonne et anime la mise en œuvre depuis 2004. L’objectif vise à une nouvelle organisation de l’État sur le sujet pour mieux concilier protection de l’espèce et préservation des activités d’élevage confrontées à la prédation du loup.

Ce plan est complété par deux arrêtés datés du 19 février 2018, pris en application du 2° de l’article R. 411-13 du code de l’environnement. Un premier arrêté fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup et un second fixe le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année.

Désignant le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes en tant que préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup et en complément du renforcement de certaines missions conduites d’ores et déjà par ce préfet en application du plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage (établissement de bilans, diffusion de consignes techniques aux préfets de département, opération de communication, etc.), le décret le dote de compétences lui permettant d’assurer la maîtrise des tirs sur les loups autorisés en application des deux arrêtés du 19 février 2018 précités, afin que, dans le cadre de la réglementation de protection de l’espèce, ces opérations répondent avec la plus grande efficacité possible à l’objectif de prévention des dommages importants aux troupeaux.

Le préfet coordonnateur pourra ainsi procéder aux opérations suivantes :
- sélection des territoires où les tirs de prélèvements simples et renforcés de loups peuvent être autorisés par les préfets de départements. Cette sélection s’opère sur le fondement des suivis organisés par les préfets de département et le préfet coordonnateur . Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, elle a pour objectif de s’assurer de la plus grande pertinence possible des prélèvements simples et renforcés de loups pour prévenir les dommages importants aux troupeaux d’animaux domestiques.

- possibilité de suspension sur certains territoires des décisions des préfets de département relatives à la mise en œuvre des tirs de prélèvements simples et renforcés et des tirs de défense renforcée, à compter du premier septembre, pour une période pouvant aller jusqu’au 31 décembre. Dans le respect du nombre maximal de loups pouvant être détruits par année civile, fixé pour garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable, cette disposition vise à s’assurer que la mise en œuvre de tirs de prélèvements simples et renforcés et de tirs de défense renforcée sera réservée aux territoires où la prévention ou la diminution de dommages importants aux troupeaux domestiques est prioritaire.

- désignation, au sein des fronts de colonisation du loup, des zones dans lesquelles, du fait des modes de conduite des troupeaux d’animaux domestiques, la mise en œuvre des mesures de protection de ceux-ci contre la prédation du loup présente des difficultés importantes, en vue d’y mettre en œuvre des modalités particulières d’intervention sur la population de loups justifiées par une sensibilité particulière des élevages à la prédation du loup.

- lorsqu’est atteint, avant la fin de l’année civile, le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée par arrêté des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture, possibilité d’augmenter ce nombre, dans la limite de 2% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement, uniquement pour la mise en œuvre des tirs de défense (simple ou renforcée) autorisés par les préfets de département. Le préfet coordonnateur pourra également décider, par arrêté, que la mise en œuvre des tirs de défense simple, autorisés par les préfets de département, puisse se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques. Cette nouvelle compétence du préfet coordonnateur lui permettra de prolonger, dans des conditions précises, la mise en œuvre de l’arrêté des ministres fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée lorsque cela est nécessaire, dans le respect de la protection de l’espèce, pour assurer en permanence la protection des troupeaux.

Enfin le préfet coordonnateur aura la charge d’arbitrer l’affectation des moyens mobiles de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage pour la mise en œuvre du protocole d’intervention sur la population de loups. L’établissement dispose en particulier d’une brigade mobile d’intervention sur le loup qui est très sollicitée par les préfets de département. Cette situation justifie un arbitrage du préfet coordonnateur afin que les interventions de la brigade s’effectuent prioritairement dans les zones de forte prédation.

Les décisions du préfet coordonnateur résultant du décret seront publiées au recueil des actes administratifs de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La consultation est ouverte du 10 juillet au mercredi 1er août 2018 à midi.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  Préfet coordonnateur du plan d’extermination du loup, le 30 juillet 2018 à 16h21

    Bonjour,

    L’état lance cette consultation publique, dont vous ne tiendrez, comme d’habitude aucun compte, afin de justifier le renforcement d’un plan loup déjà lourd de conséquences pour l’avenir de cette espèce protégée, ceci en en devenant le coordonnateur des tirs et non plus de gestion au seul motif qu’il faut prévenir des dommages importants aux troupeaux d’animaux domestiques.

    Vous serez donc le bras armé de l’état soumis aux lobbies des chasseurs et des éleveurs.

    Évidemment, vous ordonnerez l’abattage d’encore plus de loups malgré des modes inadaptés de conduite des troupeaux d’animaux domestiques et l’absence de mise en œuvre de mesures de protection de ces troupeaux sous prétexte de difficultés importantes des éleveurs, même si dans le plan loup, il est prévu que ces moyens de protection DOIVENT être mis en œuvre.

    Évidemment, vous ferez fi des plafonds de prélèvement prévus au plan loup et autoriserez les tirs de défense simple qui pourront se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques.

    Bref, Monsieur le Préfet, vous ne serez finalement qu’un mercenaire au service, non pas des citoyens, mais d’intérêts purement économiques et électoraux.

    Notre planète, sa faune et sa flore agonisent mais de cela vous vous fichez.

  •  Davantage de pragmatisme !, le 30 juillet 2018 à 15h14

    Le projet de décret portant application des dispositions du Plan national loup 2018-2023, renforçant les pouvoirs du préfet coordonnateur dans la politique de gestion du loup, est soumis à consultation publique.
    L’article 2 prévoit que le préfet coordonnateur est autorisé à sélectionner des territoires où les tirs de prélèvement peuvent être autorisés par les préfets de départements. La FDSEA de la Loire regrette que cette disposition limite le pouvoir des préfets départementaux sur leur territoire, alors que l’administration départementale dispose d’une connaissance fine des problématiques locales. De plus, nous regrettons que le Plan national loup limite les tirs de prélèvement à la période entre septembre et décembre dans le cadre du nouveau plan loup. Auparavant, les tirs de prélèvement permettaient, en effet, de gérer des situations locales en cas d’attaques de troupeaux quelque soit la période. Il y a donc un risque de diminution de la protection des troupeaux en fonction du territoire et en fonction de la période.
    De même, l’article 3 autorise le préfet coordonnateur de suspendre par arrêté entre le 1er septembre et 31 décembre, les décisions des préfets autorisant les tirs de défense renforcée et des tirs de prélèvement. L’objectif avancé est de réserver la mise en œuvre de ces tirs dans les territoires où la prévention/diminution des dommages est prioritaire et en fonction du nombre de loups abattus. Pour la FDSEA de la Loire, il ne peut y avoir de gestion différenciée sur les territoires où le loup est déjà présent de manière permanente.
    L’article 4 du projet de décret réaffirme la notion de « zones difficilement protégeables dans les fronts de colonisation ». Il donne compétence au préfet coordonnateur de désigner par arrêté ces zones, caractérisées par les difficultés importantes liées aux modes de conduite des troupeaux et la mise en œuvre des mesures de protection pour lutter contre la prédation du loup. Au regard de la situation géographique du département de la Loire et de la présence importante de l’élevage caprin et ovin dans le massif du Pilat et dans les Monts du Forez, secteurs géographiques où les deux premières attaques de loup se sont déroulées en mars 2018, nous considérons que la progression de l’espèce loup doit être stoppée d’un point de vue territorial en dehors du territoire ligérien pour atteindre l’objectif de « zéro attaque sur les troupeaux ». Il s’agit d’arrêter la colonisation de l’espèce loup en dehors des limites départementales ligériennes d’autant que le seuil de viabilité démographique de l’espèce, estimé en l’état actuel des connaissances scientifiques à 500 loups, est atteint. L’ONCFS officialise en effet « une expansion démographique et spatiale continue » des loups en France, avec « un taux de croissance annuel de près de 20% » et un nombre estimée de loups en France, sortie hiver, de 430 loups.
    Les termes de la convention de Berne et de la Directive Habitat doivent êtres adaptés à cette réalité : en 2018, en France et en Europe, le loup n’est plus une espèce menacée… contrairement au pastoralisme !
    De plus, nous proposons que les tirs de défense, simples ou renforcés, soient inscrits comme moyen de protection et qu’ils soient autorisés de façon inconditionnelle en cas d’attaques ou velléités d’attaques sur troupeaux, où que l’on soit en France, et notamment sur les fronts de colonisation, pour stopper la progression territoriale de l’espèce.
    L’article 5 confirme la possibilité du préfet coordonnateur de fixer un plafond de prélèvement de loups supplémentaires dans la limite de 2%, une fois le plafond atteint avant la fin de la campagne. Ces spécimens supplémentaires pourront être prélevés uniquement dans le cadre de tirs de défense (simple ou renforcée). L’ajustement du plafond de prélèvement apparait indispensable pour permettre aux éleveurs de défendre leurs troupeaux jusqu’à la fin de la campagne en cours. Cette ajustement devrait être flexible en fonction de la situation et notamment de l’augmentation du nombre d’attaques et-ou de victimes par rapport aux années précédentes et non limitée par un plafond.

  •  Contre l’éradication de cette espèce protégée, le 30 juillet 2018 à 11h55

    Une fois encore, il n’est question dans ce projet d’arrêté, que des tirs sur les loups - le préfet n’est pas le coordonnateur du plan loup mais bien le coordonnateur des tirs de loups.
    Aucune mesure de protection des loups face aux éleveurs vindicatifs qui n’hésitent pas à encourager le braconnage, seule la destruction du loup est envisagée, comme toujours.
    Aucune explication n’est donnée sur les moyens de protection spécifiques des troupeaux, ni sur le processus de décision et d’appréciation des mesures de protection.
    Seule la destruction du loup est envisagée, comme toujours et sans aucune règle, ni cadre, ni procédure : il est possible de tirer des loups quasiment en toute circonstance et pratiquement sans limitation.
    Sans doute faudrait-il rappeler que le loup est, en fait, une espèce protégée et, également, un être vivant.
    Personne ne croira qu’or les tirs, aucune solution ne peut exister pour que les loups (espèces craintives) et l’homme puissent co-exister.
    Il faudrait pour cela un tout petit peu de courage de la part des pouvoirs publics à l’œuvre qui se contentent en permanence d’envisager la seule destruction du loup, pourtant espèce protégée.

  •  Lamentable !, le 30 juillet 2018 à 11h23

    Le préfet coordonnateur des tirs de loups aura la possibilité, avec la bénédiction du ministère, d’aller vers l’éradication d’une espèce protégée parce qu’une profession qui ne joue pas le jeu, vindicative, violente, truqueuse, subventionnée à outrance (il y a des exceptions bien sûr) est victime de la mondialisation (qui n’a rien à voir avec le loup).

    Je suis rural, bien dans ma campagne avec ce qui reste de faune sauvage et triste de constater la chute de la biodiversité. On peut y vivre et travailler sans fusil. Il suffit d’un peu de courage et de conscience !

    Non à ce projet. Non aux tirs des loups.

  •  Redonnez du pouvoir aux élus territoriaux, le 30 juillet 2018 à 11h19

    Le projet prévoit d’enlever des compétences au préfets départementaux qui sont les personnes qui connaissent le mieux leur territoire. Eux seuls connaissent la situation du terrain. Eux seuls sont en mesure de décider si la présence du loup nécessite ou non une régulation. Les préfets doivent avoir toute autorité pour décider l’abattage d’un ou plusieurs loups. De plus, les éleveurs doivent pouvoir défendre leurs troupeaux sans limite, et sans que le quota ne soit reporté sur l’année suivante comme c’est le cas aujourd’hui. Nous, éleveurs drômois nous nous opposons à la gestion différenciée des territoires. La notion de non protégeabilité par zone ne doit pas être limitée aux fronts de colonisation mais reconnue sur tout le territoire national, y compris dans les foyers d’attaques et les cœurs de parcs.

  •  Et la biodiversité dans tout ça ?, le 30 juillet 2018 à 11h00

    Votre proposition est indécente autant sur la forme que sur le fond. Vous ne parlez que de destruction du loup, pas de sa gestion. Vous n’entendez que les cris des éleveurs, parce que c’est un secteur économique, mais vos vues sont à court terme. Nous ne sommes pas dupes, et tristement je suppose que vous ne l’êtes pas non plus. Il y a des solutions viables pour la cohabitation, de nombreux scientifiques et des associations ( et mêmes certains éleveurs) vous en ont parlé…Alors Non, Les prérogatives du préfet ne doivent pas être étendues, non le plafond de tir décidé par le gouvernement ne doit pas être augmenté au bon vouloir d’une seule personne. Honnêtement, vous devriez avoir honte de proposer une telle chose

  •  Espèce protégée , le 30 juillet 2018 à 10h53

    Le préfet est donc devenu le coordonnateur des tirs sur les loups, et non plus le coordonnateur du plan loup…
    on peut tirer sut un loup régulateur de la meute, ce qui la désorganise,et ainsi autoriser la prolifération d attaques de loups non contrôlés ,ce qui est totalement contreproductif.
    la justification des tirs par une sensibilité des élevages à la prédation du loup est une un prétexte : quid des mesures de protection s possibles pour ces troupeaux???
    pourquoi changer le quota des loups tués,lorsque celui ci est atteint,cela signifie donc qu on peut TIRER SUR UNE ESPÈCE PROTÉGÉE SANS LIMITATIONS ET EN TOUTES CIRCONSTANCES !!
    on va donc vers une ÉRADICATION d une ESPÈCE PROTÉGÉE, merci au lobbying des éleveurs vindicatifs qui n hésitent pas à encourager le braconnage

  •  Nécessaire conservation des écosystèmes, le 30 juillet 2018 à 10h47

    Bonjour,

    Il apparaît comme critique de faire tous les efforts nécessaires à la conservation, ou au renouveau d’écosystèmes naturels gravement menacés par l’Homme.
    Les loups en font partie intégrante, et leur réapparition est une rare bonne nouvelle dans un contexte où de nombreuses espèces courantes sont menacées, et où l’Homme a remplacé les écosystèmes naturels par l’anthropocène.

    Bien sûr, les loups génèrent des conflits avec les éleveurs alors même que ceux-ci promeuvent aussi des modes d’élevage extensifs à l’opposé de l’élevage intensif trop souvent pratiqué.
    Afin que leur activité puisse être sauvegardée, de nombreuses solutions existent, comme de réserver des zones plus importantes hors d’atteinte humaine, et de rediriger des crédits nationaux ou européens absorbés par des exploitations gigantesques vers les petits éleveurs, qui pourront ainsi compenser les attaques réelles des loups et adapter leur modèle

  •  Projet de décret portant désignation et fixant les attributions du préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup, le 30 juillet 2018 à 10h08

    Il y a le monde Vivant et nous…
    Nous, qui cherchons toujours par tous les moyens à l’euthanasier parce que nous ne supportons pas de concurrence, parce que nous mettons toujours nos intérêts économiques et professionnels avant le bien commun, à savoir la Biodiversité et les autres espèces qui sont pourtant bien de cette Terre commune à nous tous…

    Qui a décrété que nous devions éliminer tout ce qui bouge pour amuser certains ou laisser place nette à d’autres ?
    MATURITE ECOLOGIQUE ! CONSCIENCE ENVIRONNEMENTALE !

    Chaque fois qu’un salarié ouvrier, employé, .. Perd son emploi parce que l’entreprise ferme ou que ses compétences ne sont plus nécessaires ou parce que le secteur a évolué, on n’en fait pas de cas et on ne maintient pas sa place à tout prix !
    Nous sommes tous tenus à nous adapter parce que nos façons d’être et de faire sont destructrices et mortifères alors que chaque espèce est importante, n’en déplaise ; car toutes font partie des écosystèmes.

    Devrons nous attendre qu’il n’y ait plus rien à sauver pour nous décider à transformer nos pratiques et nos philosophies et évoluer enfin ?

    Nos institutions et notamment les décideurs de ces massacres feraient mieux de cesser de maintenir un vieux monde à l’agonie et d’avoir le courage d’accompagner nos sociétés à ces nouvelles pédagogies et philosophies "du Vivant" urgentes dans tous les secteurs.

    Des Naturalistes renommés, des Scientifiques, des Parcs Naturels Régionaux, des Associations, des Citoyens, .. Tirent la sonnette d’alarme ! Une multitude d’alertes nous parlant d’extinctions sont pourtant assénées dans un silence, un immobilisme et un déni effarant de la part de ceux censés nous représenter et nous permettre d’agir..

    Pourquoi ceux qui connaissent bien toutes ces espèces et les interactions entre elles et leur milieu, les professionnels du monde Vivant ne sont pas ceux qui mettent en place des solutions ?
    Demandons nous au plombier de réparer notre voiture ?
    Confierions nous notre santé à un boucher ?
    C’est pourtant ce que nous faisons avec le monde vivant..

    Cessons donc de vouloir contenter certains et oeuvrons enfin dans le bon sens ! Impliquer ceux qui savent et qui n’ont d’autres intérêts que celui de préserver cette part extraordinaire du monde qu’il est urgent de laisser libre, sauvage et en bonne santé, serait un pas de sagesse et de conscience.

    A noter que le massacre des bouquetins sains, ce sont les Préfets pour les éleveurs ; les boues rouges ou blanches ce sont des Préfets pour des entreprises, les grandes tueries à l’année pour les chasseurs, ce sont les Préfets ! Tous les massacres d’habitats écologiques, de ce qui vole ou court, qu’ils soient de poils ou de plumes, ce sont les Préfets.. Les plus grandes destructions sont du fait de l’accord des Préfets… Toujours au détriment du bien commun et de tous les autres, qui ne sont ni lobbys, ni groupements économiques, ni chasseurs..

    Réapprenons donc à marcher sur nos deux pieds en restaurant le lien au monde qui nous entoure, en bienveillance pour lui ! "Oeuvrer avec" la Vie dans toutes ses expressions et non plus contre ce qui aurait l’avantage d’être constructif et fécond.

    Il est prouvé que tirer à l’aveugle sur les Loups fait plus de mal que de bien et amplifie le problème. Si une saine, juste et cohérente gestion du monde naturel était vraiment de massacrer tout ce qui bouge, nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui …. Au bord du gouffre à force de déséquilibres et de folles et incohérentes décisions.

  •  Plan de tir des loups, le 30 juillet 2018 à 10h08

    En clair, débarrassé de son camouflage verbeux, ce projet de texte prévoit donc de tirer autant de loups que l’on voudra !!!
    Il est ahurissant de constater le détournement de la loi prévu par la force publique : soyez donc honnêtes, arrêtez de tourner autour du pot à coup d’éléments de langage laudateurs, et déclassez le loup de protégé à nuisible, vous ferez ainsi plaisir à votre électorat fantasmé !!! On en est là en 2018 : une frange très minoritaire (et armée) ne veut pas du loup sauf en tapis de sol, et on l’écoute. Une majorité de citoyens, dont des éleveurs de plus en plus nombreux, demande un véritable plan national de suivit de la reconquête territoriale du loup avec une sauvegarde de la profession d’éleveur, et RIEN ! C’est une honte pour la France, et cela quand les alertes rouges, massives et indiscutables d’effondrement de la biodiversité sont entendues (enfin) par tout le monde.
    Pour conclure : ce projet de décret est tout simplement inacceptable.

  •  consultation publique, le 30 juillet 2018 à 08h56

    Après avoir vu l évolution la semaine dernière en LOZÈRE ce n est plus OUI mais mais NON NON
    je sais très bien toutefois que les commentaires sont pour la forme …
    je n ai pas envie de devoir un jour être sûr le même mode d actions que la Coordination Rurale.. .

  •  TIRS SUR LES LOUPS, le 30 juillet 2018 à 00h01

    STOP CESSEZ LES TIRS SUR LES LOUPS

  •  loups a protéger, le 29 juillet 2018 à 23h53

    Messieurs
    Les propos des chasseurs sont honteux et mensongers.
    Tout le monde sait que les loups n ont jamais tué d ’enfants.
    La France devrait avoir honte de toujours céder au lobby chasse et élevage..
    Il faudrait que la France évolue, le loup régularise mieux la nature que les chasseurs qui tuent uniquement pour le plaisir en créant des accidents chaque années.
    Le loup a le droit de vivre comme tout animal.
    Les éleveurs devraient s ’inspirer sur leur collègues en Italie , ou en Espagne ou les éleveurs cohabitent avec les loups, en employant des méthodes.
    Mais les éleveurs francais préfèrent attendre les subventions,et ne cherchent meme pas a faire le minimum.
    Messieurs, il est temps d ’écouter la nature ,d ’etre responsable et d ’oublier les exigences des lobbys qui massacrent tout.
    Merci d ’agir avec bon sens pour une France évoluée.
    Florence Letailleur

  •  Contre cet honteux projet d’arret !!, le 29 juillet 2018 à 23h29

    – Dans la présentation du projet d’arrêté, on notera qu’il n’est question que des tirs sur les loups. Le préfet n’est pas le coordonnateur du plan loup mais bien le coordonnateur des tirs de loups ! Où sont les mesures de protection des loups face à des éleveurs vindicatifs qui n’hésitent pas à encourager le braconnage !

    – dans le paragraphe suivant : « désignation, au sein des fronts de colonisation du loup, des zones dans lesquelles, du fait des modes de conduite des troupeaux d’animaux domestiques, la mise en œuvre des mesures de protection de ceux-ci contre la prédation du loup présente des difficultés importantes, en vue d’y mettre en œuvre des modalités particulières d’intervention sur la population de loups justifiées par une sensibilité particulière des élevages à la prédation du loup. » Aucune explication n’est donnée sur les moyens de protection spécifiques à ces troupeaux. Qui va décider si des mesures de protection sont possibles ou non ?

    Enfin, cet autre paragraphe est tout simplement scandaleux : « lorsqu’est atteint, avant la fin de l’année civile, le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée par arrêté des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture, possibilité d’augmenter ce nombre, dans la limite de 2% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement, uniquement pour la mise en œuvre des tirs de défense (simple ou renforcée) autorisés par les préfets de département. Le préfet coordonnateur pourra également décider, par arrêté, que la mise en œuvre des tirs de défense simple, autorisés par les préfets de département, puisse se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques. Cette nouvelle compétence du préfet coordonnateur lui permettra de prolonger, dans des conditions précises, la mise en œuvre de l’arrêté des ministres fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction est autorisée lorsque cela est nécessaire, dans le respect de la protection de l’espèce, pour assurer en permanence la protection des troupeaux. »

  •  Sauvons les loups, le 29 juillet 2018 à 19h22

    Il faut persévérer avec les méthodes qui ont déja prouvé leur efficacité : mieux sécuriser les enclos, utiliser les patous pour défendre la zone. Les loups ne doivent pas trinquer pour ces bergers extrémistes, à qui on trouve même des subventions ! Evoluons vers des mentalités positives plutôt que de tirer sur tout ce qui bouge !
    Certains bergers devraient changer de métier s’ils ne sont pas capables de protéger leurs animaux ! C’est aberrant de lire de tels dispositifs contre le loup, qui peut d’ailleurs être une vraie richesse pour le tourisme, puisque beaucoup de personnes se passionnent pour cet animal.

  •  Arnaque au bon sens et à l’intérêt général, le 29 juillet 2018 à 19h08

    Pourquoi mettre des consultations publiques en place sur les divers sujets de la faune et la flore puisque systématiquement la majorité n’est ni écoutée ni suivie?
    A quoi sert ce décret liberticide qui donne tous pouvoirs à des cols blancs (heureusement pour eux de ne pas être des colvert)? Gagnez donc du temps en donnant tous pouvoirs officiellement aux addicts de la gâchette.
    C’est quand même impressionnant ce déni de bon sens, cette volonté de détruire l’équilibre de la nature aux seuls motifs de la supériorité humaine, de sa colonisation abusive de l’ensemble des territoires, d’une flemmingite aiguë de ces pseudo éleveurs du dimanche et d’une affaire de gros sous comme d’habitude. La loi, c’est quand ça vous arrange et lorsqu’il s’agit d’aller à l’encontre d’un accord sur une espèce protégée et fondamentale, les arguments à deux balles et inacceptables sont de sortie. Les lobbys outrepassent leur rôle, c’est une honte. Nos voisins Européens qui avaient 15 ou 20 ans de retard sur la France nous ont largement devancé en matière d’évolution et de bon sens. Nous sommes des petits joueurs pitoyables !!!

  •  Halte à l’extermination du loup., le 29 juillet 2018 à 15h59

    Ce projet de décret montre bien la philosophie et l’état d’esprit français particulièrement hostile à la nature sauvage.
     
    L’article 4 par exemple démontre que c’est au loup de s’adapter à l’élevage alors que c’est aux éleveurs de faire leur travail et de protéger leur bétail. Et si un troupeau ne peut pas être protégé contre le loup, il ne peut pas non plus l’être contre les chiens divagants ni contre les événements naturels susceptibles de causer des pertes (dérochement, maladie non soignée, etc.).
     
    Rien dans ce projet ne prévoit une surveillance et un contrôle effectif des moyens de protections mis en œuvre.
     
    Il est inadmissible de donner le pouvoir d’augmenter le nombre de tirs alors que le plafond est déjà trop important et que la population de loup fixée on ne sait comment à 500 individus est ridiculement bas. Le rapport du MNHN précise bien qu’une telle population est très inférieure aux nécessités de la viabilité de l’espèce, notamment à cause de sa faible variabilité génétique.
     
    Quand nos politiques auront-ils le courage de tenter de résoudre intelligemment le problème, non en faisant du loup un bouc émissaire mais en cherchant de vraie solution permettant une cohabitation sinon sereine, du moins non gravement conflictuelle.

  •  Le loup = la vie, le 29 juillet 2018 à 12h32

    STOP aux massacres, nous sommes chez les animaux, nous leur volons chaque jour un peu plus de leur territoire ici ou en afrique, en asie, PARTOUT.
    En France, serions-nous plus sots que les américains ?
    Voir le magnifique documentaire sur la réintroduction du loup et ses bienfaits sur la nature, faune et flore :

    https://www.dailymotion.com/video/x2dkcrr

    STOP A LA CRUAUTE ET AUX LOBBIES DU CAPITAL. LAISSONS VIVRE CEUX QUI NOUS DEPASSENT LARGEMENT EN TERMES DE RESPECT.

  •  Mieux concilier la protection de l’espèce et préserver les activités d’élevage ? , le 29 juillet 2018 à 11h39

    On peut lire en préambule de cette consultation que "l’objectif vise à une nouvelle organisation de l’État sur le sujet pour mieux concilier protection de l’espèce et préservation des activités d’élevage confrontées à la prédation du loup". Or, dans la présentation du projet d’arrêté, on note qu’il n’est question que des tirs sur les loups. Le préfet n’est pas le coordonnateur du plan loup mais bien le coordonnateur des tirs de loups ! Où sont les mesures de protection des loups face à des éleveurs vindicatifs qui n’hésitent pas à encourager le braconnage ?

    On peut lire un peu plus loin dans ce projet de décret : « désignation, au sein des fronts de colonisation du loup, des zones dans lesquelles, du fait des modes de conduite des troupeaux d’animaux domestiques, la mise en œuvre des mesures de protection de ceux-ci contre la prédation du loup présente des difficultés importantes, en vue d’y mettre en œuvre des modalités particulières d’intervention sur la population de loups justifiées par une sensibilité particulière des élevages à la prédation du loup. » Ce paragraphe signifie-t-il que l’abattage des loups, espèce pourtant protégée, pourra être mise en oeuvre en raison de difficultés de cohabitation avec les activités humaines ? Ne sommes-nous pas aptes à vivre avec le sauvage, à inventer de nouvelles méthodes de protection des troupeaux ? Peut-être serait-il temps, également, de se demander qui du loup ou des troupeaux ont le plus leur place dans la nature, et notamment dans les parcs naturels. Si l’élevage n’est pas compatible avec la présence d’animaux sauvages, la solution est-elle d’abattre une espèce menacée ? Pourquoi ne pas reléguer les troupeaux aux zones périphériques, où il sera plus simple de les protéger ?

    Il serait également souhaitable que le ministre s’explique sur ce qu’il sous-entend par "Le préfet coordonnateur pourra également décider, par arrêté, que la mise en œuvre des tirs de défense simple, autorisés par les préfets de département, puisse se poursuivre au-delà de tout plafond de destruction de loups afin d’assurer en permanence la protection des troupeaux domestiques." Les quotas de tirs de loups n’auraient donc plus aucun sens, puisqu’ils pourraient être dépassés pour assurer la protection des troupeaux en tout temps. Est-ce le rôle du Ministère sensé protéger le loup de sacrifier cette espèce pour défendre des troupeaux ovins élevés pour être abattus ? La transition écologique, est-ce sacrifier les espèces sauvages au profit des espèces domestiques ? Si oui, c’est en effet une transition majeure, mais à laquelle nous nous opposons…

  •  Avis défavorable. Non à la chasse au loup, le 29 juillet 2018 à 11h30

    Monsieur le Ministre,

    Je suis totalement contre ce projet de décret. L’élevage qu’il soit intensif ou extensif n’est pas durable, c’est de la simple mathématique. L’élevage, outre son coût environnemental et la destruction des milieux qu’il entraine, à conduit à la destruction voir la disparition de nombreux super prédateurs sur la planète ce qui est inacceptable. Il est temps de faire évoluer le système. Nommer le prefet coordonnateur ne va qu’encourager les tirs. Préfet coordinateur oui mais pas de tirs mais de méthode alternatives..Patou etc…

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