Projet d’arrêté relatif à la chasse de la barge à queue noire en France métropolitaine pendant la saison 2020-2021

Consultation du 29/06/2020 au 20/07/2020 - 2467 contributions

Actuellement cette espèce est classée « vulnérable » sur la liste rouge France et « quasi menacée » sur la liste rouge mondiale. Elle fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). Ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans. Il interdit la chasse dans tous les pays.

C’est pour tenir compte de ce plan international que le ministre en charge de l’écologie a décidé par arrêté du 30 juillet 2019, de prolonger d’un an le moratoire sur la chasse de la barge à queue noire, soit jusqu’au 31 juillet 2020. Cette période fait suite à trois périodes de suspension de la chasse : de 2008 à 2013, de 2015 à 2018, de 2019 à 2020.

Compte tenu du renouvellement en décembre 2018 du plan international de l’AEWA pour une période de 10 ans, qui interdit la chasse dans tous les pays, seule une révision de ce plan permettrait d’examiner la possibilité de chasser des individus de la sous-espèce islandaise qui se trouverait dans un meilleur état de conservation que celle néerlandaise.

C’est pourquoi, le projet d’arrêté soumis à la consultation publique propose pour la saison 2020-2021 une reconduction de la suspension de la chasse de la barge à queue noire jusqu’au 30 juillet 2021.

La synthèse de la consultation du public, les motifs de la décision seront publiés en bas de page, ainsi que le texte publié au journal officiel de la République française

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Commentaires

  •  Projet d’arrêté relatif à la chasse de la barge à queue noire en France métropolitaine pendant la saison 2020-2021, le 17 juillet 2020 à 11h33

    · Le refus du ministère de sortir du moratoire ne tient pas compte de la distinction des deux sous-espèces continentale et islandaise, pourtant établie par le Comité d’Experts de la Gestion Adaptative (CEGA).

    · Si la barge continentale est effectivement en fort déclin, la barge islandaise est en plein développement, et il aurait été possible d’en autoriser la chasse en France à partir du 1er octobre, de manière à éviter au maximum le risque de confusion avec la barge continentale car celle-ci aura migré hors de France à cette période.

    · Le quota de 210 proposé en 2019 dans l’avis du CEGA, et non retenu par le ministère, correspondait à peine à moins de 0,2% de la population.

    · La majorité des membres du CEGA conviennent tout à fait que ce n’est pas la chasse mais la dégradation des zones humides et l’artificialisation des sols qui sont les principales causes du déclin de la barge à queue noire, pour la sous-espèce continentale.

    Avis défavorable

    · Par suite, sur ces bases, un quota de l’ordre de 600 barges à queue noire serait envisageable sans risque de dégradation de l’état des populations.

    · Il n’y a aucun retour sur les effets du moratoire sur l’état de conservation des espèces. Pourquoi la chasse serait la seule variable d’ajustement ?

  •  Favorable au moratoire pour 5 ans, le 17 juillet 2020 à 11h31

    Une espèce menacée doit être protégée, les lois européennes respectées. La vie sauvage doit être confiée à de vrais spécialistes indépendants des lobbies !
    Oui au moratoire !

  •  projet d’arrêté relatif à la chasse de la barge à queue noire, le 17 juillet 2020 à 11h17

    je suis défavorable à la chasse de la barge à queue noire

  •  Avis très favorable à cet arrêté…Cette chasse doit cesser …définitivement , le 17 juillet 2020 à 11h11

    Cette espèce comme la plupart des limicoles et des oiseaux en général est en voie d extinction.

  •  Avis défavorable, le 17 juillet 2020 à 10h34

    La chasse ne doit pas être, ne peut pas être l’unique variable d’ajustement dans l’appréciation de l’état de conservation des populations oiseaux. En particulier pour la barge à queue noire où le Groupes d’Experts de la Gestion Adaptative (CEGA) reconnait, dans sa majorité, que les causes du déclin de la sous espèce de barge continentale ne sont pas la chasse mais la dégradation des zones humides et l’artificialisation des sols.
    Il est donc très étonnant, même anormal de constater que le refus du ministère de sortir du moratoire ne tient pas compte de la distinction des 2 sous espèces (continentale et islandaise) établie par le CEGA.
    La sous espèce continentale est effet en fort déclin alors que la sous espèce islandaise se porte très bien et est même en expansion et il est donc possible de la chasser en France après de 1er octobre sans risque de confusion avec la continentale qui aura déjà migré en France et sera à cette date en Afrique.
    Il est à nouveau étonnant et même anormal que le quota de prélèvements en France proposé en 2019 par le CEGA de 210 islandaises annuelles (environ 0.2 % de la population) n’est pas été retenu par le ministère.
    A croire que l’objectif du ministère n’est pas d’administrer et gérer la chasse. Mais de la faire disparaître…

  •  Avis défavorable, le 17 juillet 2020 à 10h17

    C’est une honte. Aimeriez-vous finir les mains et pieds liés dans les
    pièges mortels de la colle. Aucun être doué de sentiments pourraient
    souhaiter un tel sort à son pire ennemie. Le code de l’environnement est
    pourtant intégré dans notre constitution, c’est une négation de nos
    biens vitaux que sont nos écosystèmes et les droits qui s’y rapportent.

  •  Chasse barge à queue noire, le 17 juillet 2020 à 10h06

    Avis défavorable au projet
    Une chasse a partir d’octobre permet un prélèvement de la souche islandaise en bon état de conservation.

  •  pour la suspension de la chasse de la barge à queue noire au moins jusquau 30/07/2021 et même définitivement, le 17 juillet 2020 à 09h57

    Je suis tout à fait favorable à la suspension de la chasse de la barge à queue noire jusqu’au 30 juillet 2021 et je demande même que la chasse de cette espèce soit définitivement interdite.
    En effet cette espèce est classée sur la liste rouge de l UICN ;elle porte le statut "menacée" au niveau mondial et "vulnérable "au niveau national.
    En France, la barge à queue noire a été protégée de 2013 à 2018 par un moratoire de 5 ans . mais, bien que ses effectifs restent très faibles, depuis 2018, chaque année les chasseurs demandent de pouvoir la chasser à nouveau, alors que dans les autres pays européens cet oiseau est protégé.
    Cette suspension de chasse jusqu’en juillet 2021 est donc une décision encourageante mais pas suffisante !
    La durée du moratoire devrait être portée à cinq ans, c’est à dire jusqu’en 2025, puis renouvelé jusqu’en 2028.
    La Barge à queue noire est protégée dans tous les autres pays d’Europe : la France est le dernier pays où cette espèces est encore chassable.
    La France a pourtant bien signé des accords internationaux qui prévoient que la Barge à queue noire ne doit pas être chassée… Rentrons dans le cercle des pays qui prétendent réellement protéger ce magnifique oiseau ! Accordons lui le statut d’espèce protégée !
    Les citoyens français ne supporteront plus longtemps que les chasseurs se permettent de tuer des oiseaux ou animaux dont les effectifs sont si faibles ! Le plaisir de tuer qu’éprouvent les chasseurs est de plus en plus sévèrement critiqué par de plus en plus de français.

  •  Avis très favorable …, le 17 juillet 2020 à 09h56

    … à la suspension de la chasse à la barge à queue noire pour 2021, en espérant que ce ne soit qu’un prélude à l’interdiction pour une période beaucoup plus longue (au moins jusqu’en 2028).
    La France qui se dit un pays de progrès ne peut plus se contenter de mesures minimalistes pour la protection de sa faune.

  •  Fichez la paix aux oiseaux, ce ne sont pas des jouets., le 17 juillet 2020 à 09h43

    Allez plutôt vous défouler sur des jeux vidéos, vos enfants font ça très bien.

  •  Arrêt de la chasse, le 17 juillet 2020 à 09h18

    La chasse en tant que loisir, quelle que soit sa cible, n’est plus compatible avec nos modes de vie, elle est dangereuse et destructrice du monde sauvage. Abolition de la chasse en France pour toutes les espèces.

  •  Survie, le 17 juillet 2020 à 08h43

    En protégeant tous les oiseaux, nous protégeons la Terre et nous-même.
    Tout est équilibre.

  •  Disparition programmée, le 17 juillet 2020 à 01h39

    Celle des humains qui suivra

  •  Avis FAVORABLE, le 17 juillet 2020 à 00h15

    La barge à queue noire est en régression et sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature au titre des espèces vulnérables en France et quasi menacée à l’échelle mondiale. Non seulement cette suspension est indispensable, mais c’est même l’interdiction de la chasse de cette espèce qu’il faut désormais mettre en œuvre !

  •  Oui à ce moratoire, le 16 juillet 2020 à 23h56

    La barge à queue noire devrait être complétement sortie des espèces chassables ou au moins sur un moratoire d e5 ans. Les effectifs nicheurs en France sont très faibles et la moindre autorisation de prélèvement fragilise ces oiseaux. de plus ces grands oiseaux migrateurs ont déjà beaucoup de pression sur leurs habitats, on devrait les protéger intégralement.

  •  Avis favorable, le 16 juillet 2020 à 23h54

    Non seulement je suis favorable à la suspension de la chasse à la Barge à queue noire, mais je suis aussi partisan de l’interdiction de la chasse aux oiseaux en France, et notamment aux limicoles. Le déclin de la biodiversité aviaire devrait nous conduire à adopter comme mesure de base la protection totale des espèces contre les tirs et les piégeages.
    Il est impensable de maintenir une espèce comme la Barge à queue noire parmi les espèces chassables, la pression cynégétique est une pression de trop pour cette espèce. De plus, la chasse est un divertissement qui heurte à juste titre les sensibilités, car l’empathie pour les animaux sauvages croit avec la sensation de voir la vie sauvage disparaître. Pourtant, hélas, l’emprise mortelle des chasseurs sur les animaux se maintient, en dépit de notre bonne connaissance scientifique de l’impact désastreux de ce loisir de mort sur les équilibres naturels et les milieux, notamment les zones humides où vit la Barge à queue noire.
    Je donne un avis favorable à ce projet d’arrêté concernant la Barge à queue noire et j’espère que l’espèce ne sera plus chassable dans notre pays.

  •  Avis très favorable, le 16 juillet 2020 à 23h35

    Il est indispensable de suspendre la chasse aux limicoles migrateurs en mauvais état de conservation, comme la Barge à queue noire.
    De plus, au regard du déclin de très nombreuses espèces d’oiseaux, il semble évident que la chasse aux oiseaux ne devrait plus être possible : de nos jours, la chasse de divertissement n’a aucune justification acceptable et met en danger les espèces.
    La chasse prive les non-chasseurs de contacts avec les animaux, de promenades paisibles jalonnées de belles observations. Donc, je suis favorable à ce projet de suspension de la chasse à la Barge à queue noire et je souhaite que des mesures de protection fortes et durables soient adoptées en faveur des oiseaux, en diminuant fortement en France le nombre des espèces chassables.

  •  Avis favorable, le 16 juillet 2020 à 23h25

    le Collectif animalier du 06 est favorable à la suspension de la chasse de la Barge à queue noire qui est un limicole migrateur dont les effectifs s’effondrent de manière préoccupante, non seulement du fait de la dégradation de ses ressources et de ses habitats à cause de des activités humaines, mais aussi à cause de la pression de chasse. Alors que le déclin de la biodiversité aviaire se confirme, il est indispensable de protéger de nombreuses espèces d’oiseaux, et notamment les limicoles, afin de tout faire pour restaurer un état de conservation favorable des espèces.
    Par ailleurs,l’espèce est classée « vulnérable » sur la liste rouge pour la France et « quasi menacée » sur la liste rouge mondiale. La Barge à queue noire fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans. Il interdit la chasse dans tous les pays signataires dont nous faisons heureusement partie. Il est donc indispensable de reconduire la suspension de la chasse de la barge à queue noire jusqu’au 30 juillet 2021. Notre association considère de surcroît qu’il serait plus judicieux de mettre en place un moratoire pour 5 ans, ou, de manière plus appropriée encore,de classer la barge à queue noire parmi les espèces d’oiseaux protégées.

  •  Avis favorable, le 16 juillet 2020 à 23h10

    L’objectif environnemental D01-OM-OE08 proposé pour les façades MEMN, NAMO et SA prévoit d’éviter ou d’adapter le prélèvement sur le domaine public maritime des espèces identifiées au titre de l’Accord international sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et menacées au niveau européen
    L’indicateur correspondant est la proportion de populations, menacée au niveau européen et figurant à la colonne A de l’annexe 3 de l’accord AEWA (hors catégorie 2*, 3* et
    4 bénéficiant d’un plan de gestion adaptative des prélèvements en l’absence de moratoire ou d’interdiction pérenne de la chasse prévu dans ce cadre) interdite au prélèvement au niveau national.
    La cible de cet indicateur est de 100 % en 2026.

    Par cohérence entre les différentes politiques menées par l’état, il convient d’interdire la chasse de la sous-espèce limosa limosa islandica qui ne peut pas faire l’objet de prélèvement. Par ailleurs, comme il est quasiment impossible de distinguer la sous-espèce islandica de la sous-espèce limosa, il convient d’interdire la chasse de la barge à queue noire jusqu’en 2026.

  •  oui au moratoire, le 16 juillet 2020 à 23h06

    La barge à queue noire est une espèce menacée au niveau international : elle est classée sur la Liste Rouge de l’UICN, largement reconnu au plan scientifique. Si on ne limite pas sa chasse, elle risque l’extinction .
    Elle est égalements menacée au niveau national : la Liste rouge française la classe comme « vulnérable ».
    La barge à queue noire est protégé dans tous les autres pays d’Europe : la France est le dernier pays où cette espèces est encore chassable.
    Les accords internationaux signés par la France prévoient que le courlis cendré ne doit pas être chassés.

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