Projet d’arrêté ministériel portant dérogation, à titre expérimental, aux dispositions de destruction du sanglier (Sus scrofa) dans le département du Gard

Consultation du 22/12/2016 au 12/01/2017 - 461 contributions

Le projet d’arrêté ministériel modifie les arrêtés ministériels des 29 janvier 2007 et 3 avril 2012, pour permettre pendant un an et à titre expérimental le tir à l’affût et à l’approche pendant les mois d’avril et mai ainsi que le piégeage du sanglier sur les 68 communes appartenant aux unités de gestion sanglier n°10, 24, 25 et 26 définies dans le schéma départemental de gestion cynégétique du Gard en vigueur.

La consultation est ouverte du jeudi 22 décembre 2016 (11:00) au jeudi 12 janvier 2017 (14:00)

Vous pouvez laisser un commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

Conformément au cinquième alinéa du II de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  projet de destruction du sanglier, le 12 janvier 2017 à 08h10

    Bonjour.Le sanglier animal sauvage qui se chassé pour le plaisir et se nourrir jadis et devenu aujourd’hui un problème de société, un fléau. Les dégâts causés ne s’arrête pas aux cultures (et là je comprend le monde paysan et je cautionne leurs droits à revendiquer les faits) mais aussi tout ce patrimoine qui part en fumée, ces murs, murettes que nos aïeul ont construit pour retenir cette terre chère à leur vie et celle de leur famille, cette terre qui à nourri tant de cévenol.Voilà pourquoi je suis partisan à cette autorisation d’ouverture de chasse réglementé. Pour ne pas reproduire se que nous avons fait avant. Il ne faudrait pas arriver à la destruction de cet animal par empoissonnement. (rappelons nous ce qui s’est passé avec le lapin de garenne?) j’ai entendu des échos sur cette éventualité. Et qui dit échos dit pensées avancées sur le problème. Situation à garder en vigilance. Cévenole-ment votre. Bien à vous.

  •  Contre ce projet, le 12 janvier 2017 à 08h04

    La destruction des cultures est un vrai problème, mais permettre aux chasseurs de réguler la population de sangliers c’est comme demander à un ivrogne de faire une conférence sur le bienfait de l’eau ferrugineuse ou non.
    Pour commencer, qu’ils arrêtent de les nourrir.
    On supporte déjà leurs nuisances pendant plus de 6 mois, pourquoi pas toute l’année.
    Le danger sur les routes et en forêt ce n’est pas le sanglier mais le chasseur !

  •  Oui à la destruction, le 12 janvier 2017 à 07h56

    Nous sommes éleveurs. Les dégâts causés par les sangliers aux pâtures, parcours et clôtures nous causent de lourdes pertes jamais indemnisées chaque année, donc nous sommes pour la destruction des sangliers. Mais le comportement des chasseurs de sanglier (2 morts dans notre canton en moins de 10 ans) est aussi une grave nuisance !!!

  •  CHASSE SANGLIER, le 12 janvier 2017 à 07h51

    Je suis agriculteur et constate et subis une prolifération de plus en plus importante de sangliers. Sans remettre en cause ce qui est fait actuellement, on ne peut que constater que cela n’est pas suffisant. Je suis donc tout à fait favorable que de nouvelles mesures soient prises, dont celles prévues dans le nouveau projet ministériel. Sans être capable de préjuger de leur efficacité, je pense que l’on peut toujours les essayer. Par contre, il me semble primordiale que cela soit suivi d’un bilan et état des lieux après cette campagne. Si ce n’est pas satisfaisant, il faut envisager d’autres mesures.
    Je suis donc dans l’attente.
    louis Lefebvre Sabran

  •  Non aux battues, le 12 janvier 2017 à 07h43

    Les battues sont un vrai problème de sécurité ( j’ai été témoin d’une scène l’an dernier où un chasseur a tiré du bord à ma gauche de la route sur laquelle je circulais , sur un animal qui avait traversé la route et était situé à ma droite ! belle frayeur ! Ce chasseur, devant notre réaction vive se disait responsable !) et d’annexion de la campagne (que de fois j’ai dû changer de projet de randonnée au pied levé car "battue en cours", sans compter le gros problème lors de randonnées longues, où on se retrouve à 10 km des voitures, en pleine battue). D’autre part le principe même de "battue" provoque un stress inutile pour les animaux chassés ( et pour les autres).
    Cependant je reconnais les gros problèmes variés que posent les sangliers.
    Alors l’affût me semble être un compromis.
    Pour le piégeage, je voudrais des garanties de non souffrance de l’animal piégé et une garantie de non danger pour les autres espèces.
    Pour l’approche, je demande également des garanties de sécurité pour les non chasseurs du lieu.

  •  Trop de dégâts !!!, le 12 janvier 2017 à 07h36

    Viticulteur dans le Gard je suis obligé de protéger par clôture 40% de mon exploitation
    ceci représente 3 semaines supplémentaires de travail pour des résultats décevants .
    les indemnisations tardent et ne pourront bientôt plus être honoré !!
    alors malgré l avis des neo ruraux ,les chasseurs sont indispensables dans ce travail de régulation (aidant même à la pose des clôtures) mais la possibilité pour un agriculteur de défendre ses cultures pendant la période critique serait une très bonne chose .
    De nombreux facteurs sont la cause de cette proliferation .Donnons tous les moyens aux gens concernés pour la réguler.

  •  sangliers nuisibles, le 12 janvier 2017 à 07h27

    la prolifération délirante des dégâts causés par les sangliers cause un préjudice considérable a tous les habitants des cevennes
    il faut envisager l ’eradication
    cette prolifération absurde est due a la bétise humaine, et non pas a des evolutions naturelles
    il y a peu d années il n y avait aucun problème de ce type

  •   Eradiquer la proliférationdu sanglier, le 12 janvier 2017 à 07h26

    Heureusement qu’il y a encore des chasseurs, pratiquant la chasse aux sangliers qui causent des dégâts aux cultures et font courir un risque dangereux et important aux utilisateurs des routes.

    Sur le territoire ou j’habite, jusqu’aux années 90, le nombre de sangliers tués s’élevait a une vingtaine contre plus de 100 pour ces dernières périodes de chasse mais depuis que des têtes pensantes ont expérimenté le croisement des sangliers avec des cochons, la prolifération de ces sangliers est exponentielle.

    Alors pour réduire le nombre de sangliers sur les territoires, il faudrait s’adresser aux responsables de ces croisements de porcs et sangliers, qui doivent porter la responsabilité et coupables de cette situation dangereuse, et non maitrisée
    Il faut donc poursuivre la chasse au delà des périodes pratiquées réfléchir et adopter rapidement une solution afin de réduire la prolifération de ces animaux

  •  LES SANGLIERS CA SUFFIT !, le 12 janvier 2017 à 07h13

    Ils détruisent les cultures, provoquent de terribles accidents de motos et de voitures, il serait peut-être temps de prendre les choses au sérieux et d’organiser la stérilisation de ces animaux afin de ralentir leur prolifération et il faudrait veiller également à ce que les chasseurs ne les alimentent plus !!

  •  oui a la destruction du sanglier, le 12 janvier 2017 à 07h10

    .etant viticulteur je suis confronté à l’abondance de sangliers dans le secteur de la vaunage et suis favorable à sa régulation

  •  Non aux battues , le 12 janvier 2017 à 06h50

    Le sanglier est là parce qu’on a bien voulu qu’il soit là. Les chasseurs on favorisé l’arrivée de sanglochons pour pouvoir assouvir leur passion et le résultat est là. Lorsque on dérègle la nature, les conséquences sont toujours nuisibles. Que deviendrait alors ces animaux tués, parfois, les chasseurs les laissent pourrir sur place. On en a assez de la connerie des la gestion des sangliers par les chasseurs, il faut réglementer et FAIRE APPLIQUER les règlements pour éviter la prolifération artificielle d’espèces animales dans le but de chasse. Aujourd’hui, la situation est devenue incontrôlable par la faute des chasseurs ; et tout le monde en partie. A quand l’interdiction de la chasse les jours de congés, le mercredi et le dimanche. Déjà trop de morts cette année à cause des accidents de chasse. Alors, vous pouvez tuer tous les sangliers, vous ne tuerez pas la base du problème.

  •  Agriculture ou sangliersss il faut choisir et moi je suis en bio, le 12 janvier 2017 à 06h44

    Bonjour à toutes et à tous
    je peux comprendre la demande de tranquillité de certaines personnes face au bruit et au risque du à la chasse aux sangliers.
    Pour ma part j’ai cultivé l’an dernier 20 ha de céréale que je n’ai pu récolté car saccagé à 80% par les sangliers.
    il faut que l’on trouve une solution pour les deux partis.
    les chasseurs dont on a besoin pour réguler le cheptel de sanglier (mais insuffisante) et les riverains ou promeneurs qui demandent du calme et de la sécurité dans la nature.
    voila pourquoi je demande la généralisation à tous les agriculteurs de pouvoir piéger avec des cages "ce fossoyeur d’agriculteur"
    Cela ne fait pas de bruit et tous le monde est en sécurité.
    En se qui concerne les clôtures électrique pour protéger nos cultures ou plutôt repousser les sangliers chez le voisin. Cela est chronophage, sans réel résultats et surtout une véritable pollution visuelle.
    En Allemagne, Espagne et en Italie ils utilisent des contraceptifs épandu dans la nature. personnellement je trouve cela très dangereux pour la faune.
    Christophe Sabatier

  •  Pour, le 12 janvier 2017 à 06h42

    J’habite Nîmes courbessac zone semi garrigue ; les sangliers sont omniprésents y compris très proches des habitations (moins de 5 m en ce qui me concerne) ; ils détruisent tout (clapas, muret, arbres fruitiers, vigne) et labourent le terrain y compris les "drains de nos fosses septiques".
    Les chasseurs les ont appâtés, les ont nourris, les ont "croisés" avec des porcs…
    Aujourd’hui ils viennent faire les poubelles sur nos chemins, sur nos terrains …
    Le Lieutenant de louveterie ne répond pas à nos appels, les chasseurs ne répondent pas non plus, nous voilà donc "isolés" …..
    Il serait peut être bon d’envisager des battues avec "l’armée" qui est au camp des garrigues … entrainement pour les soldats aussi.

  •  Un cran de plus dans l’ineptie, le 12 janvier 2017 à 04h33

    <span class="puce">- les prédateurs naturels, dont le lynx, ont été éliminés
    <span class="puce">- les chasseurs ont nourri et abreuvé les sangliers
    <span class="puce">- le réchauffement climatique fait que les femelles ont au moins deux portées par an.

    ⇒>
    <span class="puce">- nous habitons en pleine garrigue chez les sangliers, qui se baladent autour de la maison en famille et parfois nous aboient dessus, et nous nous carapatons dans la maison.
    <span class="puce">- nos terrasses sont dézinguées, le terrain retournés, des végétaux régulièrement ruinés
    <span class="puce">- sur la route, ils sont un danger permanent

    MAIS une destruction telle que présentée me semble extrême et ne fera plaisir qu’aux chasseurs inconscients, représentants l’espèce (homo sapiens) la plus nuisible sur la terre.
    Je suis opposée à ce que l’on confie quoi que ce soit de ce genre directement aux chasseurs : s’il faut détruire l’excédent de sangliers, que ce soit par des groupe ponctuellement formés et contrôlés par la préfecture du Gard, pour des opérations ponctuelles, et pas de pièges, car d’autres espèces vont y passer aussi.

    Pendant que nous y sommes, ce serait bon de rappeler que nous craignons un peu les passages de sangliers, mais que dire des descentes de chasseurs qui passent chez nous avec leurs chiens hurlants, tirent bien trop près des maisons, dévalent nos terrasses n’importe comment et ne font pas montre de la moindre courtoisie ????

  •  Discussion sur 3 points, le 12 janvier 2017 à 01h06

    Bonjour,

    Concernant la prolifération du sanglier :

    Précisons que l’hybridation avec des porcs, existe encore même ailleurs qu’en Corse mais n’est pas la seule cause. L’ONCFS note comme autre cause : "le « productivisme cynégétique », qui favorise la concentration d’animaux… ". Je confirme aussi : l’agrainage ne "fixe" pas le gibier ; il l’engraisse. L’ONCFS indique : "[…] un agrainage sous forme de nourrissage annuel doit être proscrit et particulièrement dans des milieux extrêmement marginaux. En effet, dans ces milieux, l’apport artificiel constitue parfois une bonne part de l’alimentation des sangliers." Néanmoins, on peut lire dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de mon département : « Seuls les territoires agrainant du 1er mars au 30 septembre sont autorisés à poursuivre cette pratique pendant la période de chasse. » …(Au passage, quel bel exemple de condition impossible à contrôler à moins d’un agent par point, à raison d’un passage hebdomadaire ? Combien d’agents par département ? Heureusement que l’ONCFS n’a pas intégré l’Agence Française de Biodiversité dont on ponctionne le budget dès sa création ! ) …Donc, on agraine toute l’année !

    Vive la prolifération des cochongliers !

    De plus, une superficie minimale de bois et une distance donnée de l’orée sont exigées uniquement pour l’agrainage stricto sensu, soit-disant à distinguer du « nourrissage » car on peut lire : « La présente charte fixe les conditions de l’agrainage, qui ne peut être confondu avec le nourrissage. » Donc, il faut déduire que si c’est à des fins cynégétiques (nourrissage), le détenteur du droit de chasse n’a rien à se reprocher s’il agraine à moins de 50 m du champ !

    Vive la prolifération des sanglochons !

    En fait, tous apports de nourriture forment qu’une seule et même pratique comme l’a bien rappelé la Cour de Cassation, même si elle vise deux aliments (grain ou fourrage) dans le code de l’environnement. Or, la circulaire ministérielle du 18 février 2011 distingue bizarrement une visée « cynégétique » et une visée de « dissuasion ». Toutes ces pratiques doivent être réglementées par les Schémas Départementaux de Gestion Cynégétique SANS DISTINCTION. Bref, beaucoup de confusion pour une seule pratique à encadrer et qui alimente toujours la crédulité des Français mal informés à qui le milieu de la chasse continue à cacher la pratique du nourrissage ou à en atténuer les effets… On préfère crier à l’éternelle prolifération.

    Pour l’heure, pas étonnant donc que je trouve des points de nourrissage en lisière et toute l’année !

    Et pendant ce temps, l’ONCFS continue à cautionner l’agrainage mais la seule expérience couronnée de succès fut celle de l’arrêt de l’agrainage comme en 2009 dans la Meuse, qui a fait baisser les effectifs de 30%, chiffre qu’aucune capture ou piégeage n’obtiendra.

    Sur les périodes : il a été dit par un intervenant que le public pourrait gêner les campagne de tir… Ne devrait-on pas plutôt dire que ces actions gênent les promeneurs, forestiers, et autres citoyens en déplacement ? Les humains bénéficient en France d’un droit fondamental reconnu par les lois de la République (notre Constitution donc) qui est la « Liberté d’aller-et-venir ». Les actions de chasses doivent toujours être perçues comme des limitations à cette Liberté. En France, en 2016/2017, la chasse au sanglier est ouverte trois quarts de l’année ! (271 jours très exactement dans mon département dont la période de battues). Pendant trois quarts de l’année, on peut donc se prendre une balle mortelle en randonnée (voyez les chiffres terrifiants de morts par balle cette année 2016 !). Je ne conçois pas que la saison de tirs puisse être ainsi allongée au mépris de la sécurité des citoyens restés déjà cloîtrés trois quarts de l’année pour se préserver et préserver la "tranquillité" des opérations de chasse…

    Commençons par octroyer aux Français un dimanche sans chasse et ainsi, ces utilisateurs de la nature auront moins de regret à abandonner aux chasseurs la nature les autres jours et alors, peut-être que ceux-ci honoreront les quotas minimas de tir ?

    Sur les conséquences : des propos précédents rappellent que le fédérations de chasse seules assurent les dégâts. Pourquoi les indemnités ne sont-elles pas assorties de l’obligation de se prémunir ? Pourquoi les agriculteurs ne sont pas assurés ? Pourquoi la loi n’impose pas cela dans les polices d’assurance ? Pourquoi la PAC et le ministère de l’agriculture qui indemnisent les éleveurs des dégâts du loup n’indemnisent pas les agriculteurs des dégâts du gibier ? Peut-être est-ce parce que tous savent que les seules responsable sont bien les mauvaises politiques de gestion cynégétique ? Outre l’apport de nourriture non-contrôlé, la loi n’oblige pas un plan de chasse pour le sanglier ; donc pas de minima de quotas !! Et ceci dit, l’ONCFS confirme elle-même depuis 2010 que la pression de chasse accroît la natalité (voir une autre intervention précédente).

    Alors, quand cessera-t-on le nourrissage ? Cela pourrait faire une première « expérimentation » ?

    Pascal D, juriste en environnement et conseiller en valorisation du patrimoine naturel

  •  paysan, le 12 janvier 2017 à 00h03

    avant toute décision, je suis pour porter une attention particulière aux désagréments que ça pourrait causer sur le reste de la faune à cette période de nichage et reproduction… (voir post de FNE)

    je suis pour considérer le sanglier, comme tous les autres animaux, comme un être sentient (qui ressent souffrances et sentiments), et favoriser à ce titre les méthodes de régulation de l’espèce (nécessaire) les plus "douces". mon attention, sans connaître beaucoup le sujet se porte vers le piégeage, au maximum, et la stérilisation d’une partie des individus. ne peut-il pas être prévu de campagne d’envergure dans ce sens ?

    (au passage, je suis pour reconsidérer le sens même de l’activité chasse (toutes espèces) à l’aune de la reconnaissance de la sentience animale, et aller progressivement vers son abrogation quand elle n’est légitimée par aucune nécessité de régulation et seulement si toutes les autres options (moins douloureuses et stressantes pour les animaux) ont été étudiées)(mais non, pour éviter toute caricature, je ne suis pas vegan ni végétarien et j’élève des animaux)

    je suis pour, (afin que que le débat puisse être plus serein que ce qu’on peut lire d’avis à l’emporte pièce dans ces posts, toutes opinions confondues), qu’une bonne fois pour toute au moins jour fixe national soit assuré sans chasse, (voire deux, trois ou quatre..) c’est un préalable indispensable à une moindre haine anti-chasse (et "accessoirement" à plus de sérénité en forêt)
    je ne sais pas comment se passe l’examen du permis de chasse, et j’ose supposer qu’on y éduque à l’énorme responsabilité qu’il y a à porter une arme et à s’en servir dans un environnement où sont susceptibles de se trouver d’autres gens. si ce n’était pas le cas, il faudrait le faire, et vu l’incompréhension manifeste de certains chasseurs que les gens se sentent menacés par eux, je pense que l’examen devrait être repassé régulièrement…

    j’ose espérer que vous n’allez pas vous contenter des oui ou des non de tous les commentaires reçus, mais en faire une vraie analyse. pour ma part, et quoique parfois salement impacté dans mon activité paysanne par les sangliers, je ne saurais me prononcer, considérant n’avoir pas tout ce qu’il faut d’informations sûres à ma portée pour le faire.

    merci de votre attention.

  •  La chasse aux sangliers., le 12 janvier 2017 à 00h03

    Je ne vois pas l’utilité de cette expérience de dérogation. Il faut d’abord que les chasseurs arrêtent de nourrir les sangliers… L’hiver lors des battues ils monopolisent l’espace, et maintenant ils vont nous sucrer avril et mai !!! Pendant combien de temps les chasseurs vont dicter leur loi?

    Meilleures salutations.

  •  OUI pour la défense de l’agriculture bio, le 12 janvier 2017 à 00h00

    Exploitante agricole engagée en agriculture biologique (vigne et céréales)depuis 2003.
    Dans mes assolements et dans mes choix de cultures, je suis obligée de prendre en compte la problématique sanglier.

    Certaines parcelles ne peuvent recevoir de culture de printemps, entourées de bois, elles sont intégralement détruites aux semis en avril/mai. J’ai dû renoncer à la culture du tournesol car deux années de suite la dizaine d’hectares semées ont été détruites à 100% malgré la pose de clôtures.

    J’ai un potentiel en vente directe pour du pois-chiche que je ne peux satisfaire compte tenu des dégâts commis aux semis. Il est indispensable de pouvoir intervenir en avril et mai et pour cela les tirs d’approche et d’affûts sont la solution à la fois efficace et qui ne présente pas de nuisances.

    Efficace, car j’ai peux le constater pour les tirs d’été autorisés à partir du mois de juin.

    Les tirs s’effectuent dans les cultures ou en bordure de culture par un petit de nombre de chasseurs postés, sans chiens et sur de courte période soit tôt le matin, soit en toute fin de journée. Il n’y a pas de perturbation de la faune sauvage et ils n’occasionnent pas de gènes aux usagés des espaces naturels.

    Pour rassurer les défenseurs de la nature et les chasseurs, les sangliers prélevés sont uniquement ceux qui commettent des dégâts.

    Pour le pratiquer moi même ; le tir d’approche et d’affût n’est pas dangereux comme peux l’être le tir en battue. Les sangliers tirés sont à l’arrêt en train de se nourrir(commettre des dégâts) ; cibles statiques et clairement identifiées.

    Donc, OUI Il faut autoriser le tir à l’affût et à l’approche pendant les mois d’avril et mai pour que les agriculteurs puissent se défendre des sangliers.

  •  message d’un castaneïculteur aux abois à cause des sangliers, le 11 janvier 2017 à 23h46

    madame,monsieur,
    cela fait plus de trente ans que nous, agriculteurs demandons une action contre les sangliers.

    Le problème n’a fait que s’accroître, pour atteindre un summum cette année.

    J’exploite 8.5 hectares de châtaigneraie fruitières entretenues et c’est mon revenu unique

    Depuis des années je ne vais plus aux réunions de bilan de mon secteur car cela ne sert à rien.Les déclarations des groupes de chasse ne sont pas contrôlées, chacun déclare qu’ils ont abattus 200 ou 245 sangliers et c’est bien. Pourquoi ne pas demander qu’il présentes les pattes avants (congelées) et on aurait ainsi une garantie.

    Les chasseurs considèrent la montagne comme leur propriété et y élèvent leurs sangliers.Ils ne chassent que quand ça les arrangent et ne cherchent surtout pas à les détruire : il faut bien en garder pour l’an prochain…
    Leur seul mérite est de nourrir les sangliers au maïs, les animaux étant ainsi maintenus en dehors des parcelles exploitées.

    Je ne fais plus non plus de déclaration de dégâts. L’expert touche plus pour son déplacement, que moi en indemnités.Ces indemnités sont estimées sur les peaux que les sangliers ont laissées.Comme si les sangliers recrachaient toutes les peaux. N’ont jamais étaient pris en compte les branches cassées, le labourages des terrains ( qu’ils faut portant renivelés au râteau),et tous les fruits enterrés et la perte de temps au ramassage du fait de cet enfouissement et du terrain massacré. Nos murets sont détruits, les sentiers impraticables, les chemins inutilisables en véhicule, les canaux d’irrigations laminés , les tuyauteries soulevées, détruites.Et ne parlons pas des jardins !

    La seule solution serait un abattage massif et systématique sur un très large territoire, le même jour, pour que les sangliers ne passent pas d’une montagne à l’autre et en prévoyant l’emploi de la viande pour que cette celle ci soit distribuée.

    D’autre part, que l’on autorise toute personne ayant le permis de chasse à abattre un sanglier toute l’année quelque soit l’heure, et, ou que l’on fournisse des pièges aux agriculteurs qui sont touchés par ce fléau.

    Car il s’agit bien d’un fléau , le mot n’est pas trop fort.

  •  LES CHASSEURS SONT RESPONSABES DE L’AUGMENTATION DU NOMBRE DE SANGLIERS, le 11 janvier 2017 à 23h24

    N’oublions pas que depuis des années, les chasseurs nourrissent et abreuvent illégalement je crois les sangliers dans les forêts et garrigues a l’abri des regards. Ils doivent cesser et reconnaître leur responsabilité. Cette responsabilisation doit aboutir a une bien meilleur indemnisation des agriculteurs prioritairement, mais egalement des particuliers et des automobilistes.

    Augmenter la période de chasse est trop dangereux pour tous ceux qui espèrent pouvoir enfin profiter des forêts et campagne sereinement.

    Faudrait-il augmenter le nombre de battues administratives en période de chasse, avec des chasseurs qui jouent le jeux plutôt que de protéger cette ressource !?