Projet d’arrêté ministériel modificatif de l’arrêté ministériel du 1er août 1986 relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant dans un but de repeuplement

Consultation du 30/01/2015 au 22/02/2015 - 645 contributions

Le présent projet d’arrêté ministériel vise à actualiser voire corriger un certain nombre de dispositions ou d’imprécisions figurant dans l’arrêté du 1er août 1986 qui définit les moyens autorisés ou interdits dans le cadre d’actions de chasse de gibier (articles L.424-1 à L.424-15 du code de l’environnement) ou de destruction de spécimens d’espèces sauvages classés en tant que « nuisibles » (en application de l’article L.427-8 du code de l’environnement).

Les modifications proposées dans ce projet d’arrêté ministériel modificatif, qui a fait l’objet d’un avis favorable à l’unanimité de la part des membres du Conseil National de la chasse et de la Faune Sauvage le 8 janvier 2015 (où siègent les représentants des chasseurs et d’associations de protection de la nature) sont les suivantes :
1) à l’article 2 / rajout de deux alinéas :
La mode consistant à se filmer ou prendre en photo la scène se trouvant dans la ligne de mire de l’arme pour immortaliser son action de chasse se généralise, notamment avec l’emploi des téléphones portables modernes et l’usage de caméras digitales compactes. Si leur fixation sur un casque / baudrier ne pose pas de souci particulier, l’usage de tels appareils devient particulièrement problématique quand ils sont fixés sur l’arme (fusil, carabine, ou arc de chasse) et que le tireur se concentre plus sur sa prise de vue que sur son environnement réel, en matière de sécurité à la chasse.
Il est donc proposé d’interdire l’utilisation de tels appareils lorsqu’ils sont installés/fixés sur els armes de tir en intégrant dans l’article 2 l’alinéa suivant : « l’emploi sur les armes à feu et les arcs d’appareils disposant de fonction de captures photographiques ou vidéo ».
En effet, c’est la chasse à tir dans son ensemble (arcs compris) qui doit être visée par cette mesure de sécurité.
Afin de stopper toute velléité d’usage de systèmes du type « Rodenator », non sélectif et pouvant porter atteinte non seulement à d’autres espèces protégées mais aussi à leur habitat, lors d’opérations de destruction de spécimens d’espèces classés nuisibles, il est également proposé de rajouter dans cet article 2 un alinéa ainsi rédigé : « l’emploi de gaz explosif ou toxique injecté dans les terriers ».
L’interdiction de toxique est déjà présente à l’article R. 427-10 du code de l’environnement pour la destruction des espèces nuisibles. Cette nouvelle mention a néanmoins l’avantage d’être plus globale et donc interdire expressément l’usage de moyens de type « Rodenator » pour la destruction des espèces nuisibles.

2) à l’article 4 / dernier alinéa :
À l’heure actuelle, la possibilité d’autorisation de la chevrotine pour la chasse au sanglier dans les départements présentant des formations de garrigues ou maquis est limitée aux 2 départements de Corse.
Afin de simplifier la procédure, et d’éviter de reprendre chaque année deux arrêtés ministériels annuels (respectivement pour la Haute Corse et pour la Corse du Sud), il est proposé de mettre en œuvre de façon pérenne ce dispositif sur une base d’arrêtés ministériels triennaux (pour 3 campagnes cynégétiques successives).
Le dernier alinéa de l’article 4 de l’arrêté du 1er août 1986 serait donc complété par la phrase suivante : « Par dérogations aux dispositions du présent alinéa, dans les départements de Corse du Sud et de Haute Corse, le ministre chargé de la chasse peut autoriser les conditions dans lesquelles l’emploi de chevrotines est autorisé pour le tir du sanglier en battues collectives sur proposition du préfet, après avis du président de la fédération départementale des chasseurs, par un arrêté triennal couvrant trois campagnes cynégétiques annuelles successives ».
3) à l’article 7 / rajout d’un alinéa :
Les matériels utilisables pour la chasse évoluent, et lorsqu’ils peuvent permettre d’améliorer la sécurité lors du tir, il convient d’en tenir compte.
L’utilisation des télémètres intégrés dans les lunettes de visée est concernée par cette proposition de modification. En effet, la France est à ce jour le seul pays ou ce dispositif est interdit, alors même que le chasseur peut avoir une lunette sur la carabine et le télémètre à la main, ce qui n’est pas particulièrement ergonomique. De nombreux fabricants proposent à ce jour sur le marché ce type de lunette avec télémètre intégré, qui permet d’évaluer précisément la distance de la cible visée dans la lunette, et donc d’améliorer la sécurité en matière de la décision du tir ou non (cible trop éloignée, évaluation des distances précises dans l’environnement du tireur).

Dans un contexte d’encadrement des prélèvements (le plan de chasse est généralisé à l’ensemble des ongulés à l’exception du sanglier soumis à PNMS) l’objectif recherché aujourd’hui est de favoriser un tir dans des conditions optimales de sécurité tuant net le grand gibier sans le blesser. L’usage d’une lunette parfaitement réglée, intégrant un télémètre permettant d’adapter le tir à la distance de l’animal visé va dans ce sens.
La correction de visée automatique doit demeurer interdite pour respecter le gibier et l’éthique de la chasse.

La modification suivante est donc proposée par le rajout de l’alinéa suivant :
« -les télémètres, qui peuvent être intégrés dans les lunettes de visée fixées sur les armes à feu à la condition que ces dernières ne soient pas équipées d’un système de correction automatique de la visée ; ».
4) A l’article 8-I / complément d’un alinéa :
Le MEDDE et l’ONCFS ont été interpellés sur l’utilisation de chiens de type molossoïde (de type dogue notamment) à la chasse.
Certaines associations cynégétiques interdisent l’usage de chiens des catégories 1 et 2 (catégories de « chiens dangereux » définies par arrêté du 27 avril 1999 pris pour l’application de l’article 211-1 du code rural) pour la chasse.
La « chasse à la prise » où les molosses sont utilisés pour coiffer seuls le grand gibier et le mettre à mort, en milieu ouvert ou en enclos de chasse, n’est pas une pratique autorisée par l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à la vénerie. L’actualité récente mentionne le cas de dogues argentins lâchés sur un sanglier dans un site se déclarant comme enclos de chasse dans le Var.
Les seules restrictions existant actuellement quant à l’utilisation de certaines races chiens à la chasse, en dehors de la « chasse de prise » qui n’est pas autorisée quelle que soit la race de chien employée, sont issues de l’article 8 de l’arrêté du 1er aout 1986 susmentionné qui ne vise à ce jour que « l’emploi des chiens lévriers pur sang ou croisés ; […] », et d’autre part la règlementation précitée relative aux chiens dangereux issues des articles L. 211-11 et suivants du code rural.
Les molossoïdes sont un groupe de races canines défini par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) qui intègre une trentaine de races, tels que les dogues ou mâtins d’origine notamment ibérique ou sud - américaine.
Les catégories 1 et 2 définies par l’arrêté du 27 avril 1999 précité intègrent les chiens de race suivants : Staffordshire terrier ou American Staffordshire terrier, Tosa, Mastiff, Rottweiler, ainsi que ceux non-inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère en charge de l’agriculture et qui peuvent être rapprochés morphologiquement des chiens de la race Rottweiler.
L’interdiction de l’usage des molossoïdes, dogue argentin inclus, pour la chasse en France est opportune tant d’un point de vue de la sécurité publique que pour éviter certaines pratiques de chasse prisées sous d’autres latitudes mais qui ne sont pas conformes à la pratique de la vénerie dans notre pays. Cette interdiction ne remet pas en cause les qualités de ces chiens en tant qu’animaux de compagnie ou de protection.
La « chasse à la prise » regrouperait en France à ce jour moins d’une centaine de pratiquants. Des centaines de milliers de chasseurs (sur 1.25 millions en France) utilisent par ailleurs légalement des chiens de chasse appartenant à d’autres groupes de race de la FCI tels que les chiens courants, terriers, teckels, chiens d’arrêt, chiens d’eau, retrievers, etc… qui comptent dans le monde plusieurs centaines de races (dont beaucoup sont d’origine française).
La disposition proposée, plus précise, permettrait de mettre un terme à ces pratiques contraires à l’éthique de la chasse avec chien(s) telle qu’elle se pratique en France :
« I. - Sont interdits : […]
- l’emploi des chiens lévriers pur sang ou croisés, des chiens molossoïdes pur sang ou croisés, ainsi que des chiens classés comme dangereux au sens de la règlementation ; »

Conformément au cinquième alinéa du II. de l’article L. 120-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  des progrès mais peut mieux faire , le 17 février 2015 à 17h54

    je dénonce : la modification de l’article 4 abattage des sangliers à la chevrotine en Corse car tirs imprécis, dispersion des projectiles, risques de ricochets
    je dénonce : la modification de l’article 7 utilisation de télémètres sur les lunettes de visée car risques d’accident liés aux tirs à grande distance IL FAUT L INTERDIRE !
    et je propose l’abrogation de l’article 12.

  •  CHIENS MOLOSSES SUR ANIMAUX SAUVAGES, le 17 février 2015 à 17h51

    C’est à croire que l’on soit condamné ,presque chaque jour,à découvrir quelque nouvelle tentative éhontée de la part du monde de la chasse loisir afin de rendre ce divertissement anachronique et cruel encore plus intolérable aux yeux des personnes qui, reconnaissent que l’animal est un être sensible auquel on souhaiterait tant,et définitivement s’entend, épargner la mort dans des souffrances atroces que lui infligent six mois par an ( et d’avantage en réalité )ces groupes d’hommes en armes qui parcourent bois et forêts,véritable pollution visuelle et sonore, pour rien d’autre que le plaisir de tuer
    Ainsi cette trouvaille inédite:lâcher des molosses après de malheureux sangliers semble sortie tout droit d’une imagination sadique et,considérée comme telle, doit être frappée d’une TOTALE INTERDICTION .

    NON A L’USAGE DE CHIENS MOLOSSES OU LÉVRIERS donc à cette horrible "CHASSE A LA PRISE "

  •  Nouveaux procédés de chasse autorisés par le ministère, le 17 février 2015 à 17h48

    proposées par ailleurs dans ce projet d’arrêté. La chevrotine est une munition compo
    <span class="puce">- 
    sée de projectiles multiples. Elle permet d’avoir plus de chance que la cible soit atteinte
    qu’avec une balle unique mais a été interdite en raison de sa dangerosité (tir imprécis,
    « dispersion » non maîtrisée des multiples projectiles, risque de ricochets accrus) et de
    son caractère « non tuant » (animaux blessés par une partie des projectiles, et non tués
    sur le coup). Son utilisation ne doit en aucun cas être favorisée.

    la modification de l’article 7 : autorisation des télémètres intégrés dans les lunettes
    de visée des armes à feu, à la condition que ces dernières ne soient pas équipées d’un
    système de correction automatique de la visée.
    L’argument avancé pour justifier cette mesure, selon lequel les télémètres intégrés dans
    les lunettes de visée amélioreraient la sécurité à la chasse, n’est pas recevable dans la
    mesure où la sécurité des tirs est d’autant moins assurée que sont utilisées des armes
    permettant le tir à grande distance. L’utilisation d’une lunette de visée, déjà autorisée,
    restreint fortement le champ de vision et ne permet pas d’appréhender les mouvements
    et la présence éventuelle d’autres animaux ou d’humains à proximité immédiate de l’ani
    <span class="puce">- 
    mal visé, augmentant ainsi le risque d’accident. Plutôt que d’autoriser la sophistication
    croissante des armes encourageant le tir du gibier à grande distance, il conviendrait
    d’interdire ce type de tir à grande distance.
    Disposition à proposer :
    L’article 12 de cet arrêté exclut les battues administratives de son champ d’application,
    de sorte que les méthodes de poursuite et de mises à mort des animaux ainsi que les
    moyens d’assistance pouvant être autorisés sont illimités. À l’heure où on daigne enfin
    accorder à l’animal la qualité d’être sensible, et où le rôle de chaque animal dans son
    écosystème et les services écologiques qu’il rend à l’homme sont reconnus, il est temps
    d’interdire les méthodes de destruction les plus barbares en encadrant davantage ces
    battues, et en commençant par abroger cet article 12.

  •  Proposition, le 17 février 2015 à 17h40

    L’article 12 de cet arrêté exclut les battues administratives de son champ d’application, de sorte que les méthodes de poursuite et de mises à mort des animaux ainsi que les moyens d’assistance pouvant être autorisés sont illimités. À l’heure où on daigne enfin accorder à l’animal la qualité d’être sensible, et où le rôle de chaque animal dans son écosystème et les services écologiques qu’il rend à l’homme sont reconnus, il est temps d’interdire les méthodes de destruction les plus barbares en encadrant davantage ces battues, et en commençant par abroger cet article 12.

  •  De nos jours, il y a plus important ? non ? Je suis CONTRE !!!, le 17 février 2015 à 17h38

    Je suis contre cette interdiction de fixer les caméras sur les fusils, carabines et arcs de chasse.

    La sécurité appartient aux chasseurs et non aux accessoires utilisés.

  •  Pour l’interdiction des molossoïdes, contre l’usage de la chevrotine., le 17 février 2015 à 17h03

    Je suis absolument pour l’interdiction des chiens de type molossoïdes. Ne pas confondre la chasse et les jeux du cirque.

    Je suis totalement hostile à l’autorisation de l’utilisation de la chevrotine qui, beaucoup plus souvent que les balles, blesse au lieu de tuer "sur le coup". Cette autorisation est d’ailleurs en contradiction flagrante avec un des arguments donné en faveur de l’utilisation des télémètres : "favoriser un tir … tuant net le grand gibier sans le blesser".

  •  contre l’interdiction des caméras, le 17 février 2015 à 16h54

    Les caméras embarqués, même fixées sur l’arme, ne sont pas un objet de distraction du chasseur pendant l’acte de chasse. Les comportements dangereux se font largement sans l’utilisation de ces systèmes. De plus ces appareils permettent de vérifier les tirs et donc d’organiser une recherche de gibier si nécessaire. Permettre l’amélioration des techniques de chasse pour un meilleur respect du gibier ne doit pas être interdit.

  •  gopro, le 17 février 2015 à 16h25

    Je suis totalement contre cette nouvelle interdiction des caméras fixées sur les carabines ou arcs de chasse.

    Ces dernières ne peuvent être targuées de constituer une incitation à l’insécurité, elles peuvent même y contribuer grandement.

    Les caméras fixées sur les carabines ne modifient pas le comportement du chasseur, un chasseur utilisateur de caméra embarquée sur son arme de chasse ne changera pas son comportement parce qu’il a un nouvel accessoire ! Ce type de raisonnement pourrait justifier l’interdiction de la plupart des accessoires de chasse (lunettes de tir qui affectent le champ de vision, trépied ou cane siège de poste qui pourrait « inciter » à tirer assis etc.). Les chasseurs sont responsables et se doivent de le rester quelles qu’en soient les situations dans lesquelles ils se retrouvent ou ses accessoires. Il est totalement infondé de penser que parce qu’il a une caméra, ce dernier balaiera la ligne des postés avec sa carabine pour filmer un animal. De plus il existe un type de fixation innovant, le ClicSHOT Saferolling) qui permet de filmer un animal sortant d’une zone traquée, au saut de la ligne et jusqu’au tir et ce, en toute sécurité :

    https://www.youtube.com/watch?v=WUk3hBnhAgo .

    Les caméras embarquées n’obstruent pas la vision (elles sont situées sous le canon et ne gênent en rien la visée) ; elles ne mobilisent aucune attention (elles filment de manière passive tout ce qui se situe dans leur champ de vision). Elles peuvent même permettre de se corriger une fois que l’on observe les images qui peuvent révéler des gestes imprudents que tout chasseur peut être susceptible de commettre un jour. Au mois cela lui permettra de s’en rendre compte et de se corriger. Au même titre, elles peuvent mettre en évidence les erreurs des autres qui ne seront pas en mesure de contredire les images. Elles apportent donc un gain non négligeable à l’analyse du comportement de chacun et de leur adéquation avec les règles de sécurité.

    En outre, il faut bien maîtriser les caractéristiques techniques des caméras embarquées, ce qui permet de mieux cerner les images et d’éviter des erreurs d’interprétation : lorsqu’on voit une personne sur une vidéo issue d’une caméra fixée sur une arme, cela ne veut en aucun cas dire qu’elle est dans sa ligne de mire : le champ de vision des caméras est souvent supérieur à celui de l’Homme et une personne, un bâtiment, ou autre, peut apparaître sur une vidéo de tir alors que l’angle de 30° est respecté jusqu’à 3 fois !.

    De plus, elles peuvent permettre une meilleure expertise des tirs effectués pour déterminer si l’animal a été touché (ou non), ce qui peut déclencher (ou non) la sollicitation d’une recherche au sang et le cas échéant, augmenter les chances de succès de cette dernière, ce qui constitue un gros apport en terme d’éthique.

    En complément, les images issues de ces caméras nourrissent la passion de millions d’internautes à travers le monde grâce aux réseaux sociaux. Les échanges se multiplient tout au long de la période de chasse et permettent également de maintenir la ferveur des plus impliqués entre deux saisons. Elles donnent une image moderne de la chasse, permettent aux pratiquants de s’assumer. Les interdire décevra nombres d’adeptes raisonnables et notamment les jeunes, indispensables à la pérennité de cette activité nécessaire.

    Les caméras fixées sur les armes doivent faire l’objet de recommandations d’usage évidentes que tout le monde peut comprendre, comme c’est d’ores et déjà le cas pour de nombreux accessoires de chasse. Ne les interdisons pas…

  •  Non aux chasses cruelles en enclos, le 17 février 2015 à 16h25

    Je suis formellement opposée à l’utilisation de molossoïdes et dogues argentins lâchés en meute dans des enclos sur des animaux innocents. Je suis totalement opposée à ces pratiques de chasse, de violence envers des sangliers et autres.
    Il faut mettre un terme à ces pratiques cruelles, contraires à l’éthique de respect envers tout être vivant doué de sensibilité, donc conscient de la souffrance.

  •  APPRENEZ A LIRE !!!, le 17 février 2015 à 16h16

    Ce n’est pas un projet d’interdiction pure et simple, c’est un projet d’interdire la fixation sur l’arme elle-même par mesure de sécurité. Pas de souci si elle est en position frontale ou sur un baudrier. C’est pourtant simple à comprendre, c’est écrit noir sur blanc !!! Mais il y en a, vraiment, ils ne comprendront jamais rien… Bref. Je suis pour tout ce qui peut améliorer la sécurité donc oui à cette mesure (et aux autres aussi, de bon sens).

  •  interdiction des caméras , le 17 février 2015 à 15h39

    Bonjour,

    Nouveau chasseur depuis un peu plus d’un an j’avoue ne pas comprendre cette interdiction à propos des vidéos issues de caméras, Smartphones etc..

    Ces caméras quand (bien) fixées sur une arme ne modifient pas le comportement de chasse ou n’obstruent en rien la ligne de visée (sinon comment tirer ??)
    je ne vois pas non plus pourquoi une caméra fixée sur une arme monopoliserait plus l’attention que fixée sur un baudrier ou sur la tête ?

    Elles peuvent dans bien des cas s’avérer utiles (analyses de tirs, etc..) voir même améliorer la sécurité en devenant un outil pédagogique (analyse des angles de tirs / comportements du chasseur et/ou de ses voisins).
    Je pense plutôt que d’interdire ou restreindre fortement ce que vous appelez "une mode" (cela fait un moment quand même …) il serait préférable de vivre avec son temps et profiter de l’opportunité apportée par ces nouvelles technologies pour améliorer l’image de la chasse et du chasseur et attirer de nouveaux adeptes et notamment les plus jeunes …

    certaines vidéos vont totalement dans ce sens, par exemple parmi les chasseurs "youtubers" les plus célèbres : chasse passion , feliew , chasse hd

  •  POUR l’interdiction des chiens dangereux, le 17 février 2015 à 13h23

    Je suis pour l’arrêt de l’emploi des molossoide et des chiens classés comme dangereux. Que ne se reproduise jamais cette pratqiue cruelle consistant a lacher une meute de chiens sur un animal sauvage dans un enclos, comme cela s’est produit dans le Var fin 2014 ! Quelle horreur !

  •  Avis sur les dispositifs de vidéo embarqué sur les armes de chasses, le 17 février 2015 à 13h06

    Votre but, nous l’avons bien compris est de limiter le nombre d’accident de chasse, mais une mesure comme celle-ci n’en fera rien, au contraire.
    .
    Il faut savoir que les caméras actuelle utilisés pour fixer sur les armes ont des champs de visions jusqu’à 170°, c’est plus que la vison binoculaire d’un Homme qui n’est que de 120°, il est donc normal qu’une fois la vidéo remise sur un écran d’ordinateur, le canon du fusil et le voisin de droite ou de gauche se retrouve près, mais ça n’est qu’une déformation de l’image due à la technologie l’angle des 30° est dans 99,9% des cas largement respecté.
    .
    Vous allez me dire, oui et les 0,01% ? Avec ou sans caméra ça ne change rien pour eux sur le moment, c’est sur eux qu’il faut cibler vos mesures.
    .
    Grâce à ces vidéos, il devient très facile de montrer sa faute à la personne qui en est l’auteur, qu’elle soit éthique (Tir d’une laie de tête), de comportement (tir d’un lièvre 3 mètres devant le nez du chien). Aller voir les commentaires que reçoivent les personnes qui ont ce genre de comportement, ils sont très rapidement remis dans le droit chemin par leurs autres collègues chasseurs.
    .
    Selon moi les personnes qui réalisent ses vidéos font plus attention à ce qu’ils font que s’il n’en avait pas, ils ne veulent montrer que de belles choses, pas d’animal qui soufre inutilement, encore moins d’infraction à l’éthique ou au code de la chasse. Le but est que cette vidéo soit la plus vue appréciée possible.
    .
    Le port d’une caméra sur son arme devrai être encouragé plutôt qu’interdite.
    .
    Comme argument pour autoriser le télémètre intégrer aux lunettes vous dites : ’’ En effet, la France est à ce jour le seul pays ou ce dispositif est interdit ’’ ce qui est une bonne logique pour supprimer cette interdiction, donc pourquoi faire l’inverse avec les dispositifs de vidéo embarquer et devenir le premier pays à l’interdire ?
    .
    Faites nous une belle note d’information avec les dispositifs les plus adéquat et sécurisant pour la fixation (ex : le ClicSHOT Saferolling) les conduites à tenir…, intégrer la au permis de chasse (ce sont les jeunes chasseurs qui sont le plus susceptible de se servir de ce genre de dispositif) et tout se passera très bien.
    .
    Ne faites pas comme les footballeurs qui interdisent l’arbitrage vidéo, car ici c’est bien de ça qu’il s’agit.

  •  Oui au camera embarquée !!!, le 17 février 2015 à 12h58

    Je suis totalement contre cette nouvelle interdiction des caméras fixées sur les carabines ou arcs de chasse.

    Il faudrait mettre en place un demande de visite médicale pour obtenir la validation du permis de chasser.

    Les personnes âgées devraient repassé un permis de chasser, pour revoir les règles de sécurités !!

  •  Réponse de la SFEPM à la consultation publique, le 17 février 2015 à 12h23

    Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM)
    17/02/2015

    Réponse de la SFEPM à la consultation publique du 30/01/2015 au 22/02/2015 relative au « projet d’arrêté ministériel modificatif de l’arrêté ministériel du 1er août 1986 relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant dans un but de repeuplement ».

    Sur le point 1 : à l’article 2, ajout d’un alinéa visant à interdire l’utilisation d’appareils photographiques ou vidéo lorsqu’ils sont installés/fixés sur les armes de tir.

    La SFEPM est favorable à cette interdiction, considérant qu’elle constitue une mesure de sécurité à la chasse.

    Sur le point 1 : à l’article 2, ajout d’un alinéa visant un interdire l’emploi de gaz explosif ou toxique injecté dans les terriers lors d’opérations de destruction de spécimens d’espèces classés nuisibles.

    La SFEPM est favorable à cette interdiction, considérant qu’elle constitue une mesure permettant d’éviter des destructions non sélectives pouvant porter atteinte à des espèces protégées et à leur habitat.

    Sur le point 4 : à l’article 8-I, ajout d’un complément d’alinéa visant à interdire l’emploi, à la chasse, de chiens molossoïdes pur sang ou croisés.

    La SFEPM est favorable à cette interdiction, considérant que le mode de chasse pratiqué jusqu’alors en France avec l’emploi de ces chiens molossoïdes relève d’une pratique de loisir inacceptable sur un plan éthique.

    Pour la SFEPM,
    Pierre Rigaux, vice-président

  •  NON A LA CHASSE SOUS TOUTES SES FORMES, le 17 février 2015 à 12h19

    Avec ou sans électronique il s’agit toujours de tuer. Quand les politiques comprendront ils que la population française est à plus de 70% contre la chasse ?
    Vous vous offusquez des atrocités commises contre les hommes et continuez à vous livrer au massacre des animaux.

  •  Contre des interdictions, le 17 février 2015 à 12h13

    comment pouvez-vous écrire des arguments sur les caméras embarquées aussi déconnectés de la réalité. Sans être utilisateur, je ne comprends pas la dangerosité d’une caméra dans laquelle on ne vise pas et qui ne peut pas être dans la visée, car elle l’empêcherait sinon. Encore une proposition de loi déposée par des incompétents et débattues par des personnes pas au fait des choses concrètes : comment prendre de mauvaises décisions, par un mauvais débat non contradictoire et entérinée dans une commission qui ne possédait pas les informations sur ce sujet. Technocratie quand tu nous tiens !

  •  caméra sur arme de chasse , le 17 février 2015 à 11h41

    Je suis pour cette interdiction .Il y a assez d’autres systèmes pour effectuer des vidéos de qualité

  •  camera armes de chasse, le 17 février 2015 à 11h19

    je suis pour l’utilisation des cameras sur armes de chasse

  •  Interdire les molossoïdes, le 17 février 2015 à 11h17

    Interdire les molossoïdes est un petit pas dans la bonne direction.
    Mais c’est l’interdiction des parcs de chasse privés, ou du déterrage, qui serait souhaitable !
    Tout ce qui contribue à la diminution d’une cruauté gratuite est souhaitable.
    Il reste donc beaucoup à faire avant d’arriver à un traitement respectueux de tous les animaux…

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