Projet d’arrêté fixant les quotas départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2016-2019.

Consultation du 22/07/2016 au 13/08/2016 - 2168 contributions

Mise à jour du 23 août 2016.

Vous pouvez consulter ci-dessous :

  • la synthèse des observations ;
  • l’intégralité des observations formulées (après modération, conformément à la Charte des débats) ;
  • les motifs de la décision

CONTEXTE GENERAL

Le cormoran est protégé au titre du régime général de protection de toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er de la directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages.
Conformément au code de l’environnement il est toutefois possible de déroger à l’interdiction de destruction des spécimens pour prévenir :
- des dommages importants aux piscicultures en étang ou la dégradation de la conservation des habitats naturels que ces dernières peuvent contribuer à entretenir ;
- les risques présentés par la prédation du grand cormoran pour les espèces de poissons protégées ainsi que pour celles pour lesquelles des indications suffisantes permettent d’établir que l’état de conservation de leur population est défavorable.
Ces dérogations peuvent être accordées par les préfets des départements dans lesquels ont été constatés des dégâts sur les piscicultures ou les eaux libres. Les préfets communiquent chaque année le bilan des interventions effectuées au cours de l’année précédente et les besoins de dérogation pour l’année à venir. Les quotas départementaux dans les limites desquelles celles-ci peuvent être octroyées tiennent compte de l’évolution constatée de la population de cormorans. Ainsi, les quotas fixés par le projet d’arrêté objet de cette consultation tiennent compte des études sur les populations de grands cormorans hivernants et nicheurs réalisées en octobre 2015.
Toutefois, au titre de la simplification administrative, la prise d’un arrêté fixant les quotas pour trois ans, au lieu d’un an, a été proposée et approuvée par les préfets de département et le comité national « cormoran » en mars 2016. Les évaluations nationales de la situation biologique des cormorans nicheurs et des cormorans hivernants étant réalisées tous les trois ans, la révision de l’arrêté pourra alors s’appuyer sur des données récentes.

PRESENTATION DU PROJET D’ARRETE

Le dispositif d’intervention sur les grands cormorans est composé de deux arrêtés ministériels :
- le premier est un arrêté du 26 novembre 2010 dit "arrêté cadre" non "millésimé", dans la mesure où il fixe un cadre général valable au-delà de la seule année 2010, et à l’intérieur duquel des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans.
- le second arrêté ministériel fixe le plafond national (décliné en plafonds départementaux) que doivent respecter les dérogations accordées. Le projet d’arrêté objet de la présente consultation a précisément pour objet de déterminer ces quotas, dans chacun des départements concernés, pour la période 2016-2019. Il fixe pour chaque département le quota global pour la période 2016-2019, puis le quota annuel retenu, en précisant les demandes pour la pisciculture et pour les eaux libres.

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Commentaires

  •  Halte à ma prolifération des cormorans, le 2 août 2016 à 07h04

    Je suis pour cet arrêté afin de mettre un frein à cette espéce invasive

  •  Avis défavorable, le 1er août 2016 à 23h53

    Laissons faire la nature en favorisant/introduisant les prédateurs naturels de ces volatiles. Par un acte de destruction de nouvelles vies se développeront. Au final, on pourra tous chasser pour bouffer à l’oeil. Et bisous Carrefour !

  •  Le grand cormoran n’a pas sa place en première catégorie piscicole, le 1er août 2016 à 22h16

    J’habite en Ardèche et je suis président d’AAPPMA. Nous constatons la présence de plus en plus nombreuse de cormorans sur nos rivières de montagne et notamment sur le bassin de la Loire amont, c’est à dire sur les premiers kilomètres du parcours de cette rivière. A cet endroit, la rivière fait entre quinze et vingt mètres de large et entre trente cm et un mètre de profondeur
    Inutile de vous dire la prédation effectuée par cet oiseau sur cette morphologie de rivière et donc essentiellement sur les truites farios qui la peuplent en majorité.
    Je veux vous signifier ma colère de voir les efforts des AAPPMA et de la Fédération en matière de protection des milieux aquatiques et notamment notre engagement dans un processus de gestion patrimoniale, gravenent entravés par les dégâts provoqués par le cormoran sur ces rivières.
    Il faut absolument revoir cette politique de "protection" de l’espèce qui n’est absolument plus en danger alors que nos truites farios le sont bel et bien, même si j’admet que le cormoran n’est pas la seule cause de cet état. Mais il y participe grandement

    Daniel AUBRY
    Président de l’AAPPMA La beaume Drobie en Ardèche

  •  contre les cormorans, le 1er août 2016 à 22h14

    Ce sont des envahisseurs nuisibles pour l’environnement et la faune aquatique. A détruire systématiquement à l’intérieur des terres. ILS DOIVENT RESTER SUR LA MER§§§

  •   cormoran noir protégé égal danger, le 1er août 2016 à 22h01

    j habite a 1 km de la rivière la têt. au niveau du soler : la rivière est vide de poissons .les cormorans y chasse en bande de 4ou5 (très organisés).tous les alevins et poissons de petite taille ont disparus.Ne reste que des grosses carpes bien trop gros pour le cormoran glouton

  •  D’accord pour la regulation, le 1er août 2016 à 21h43

    Bonjour

    Définition Larrousse des animaux nuisibles : Se dit d’une espèce animale dont la présence cause des dommages, en particulier à l’agriculture.
    Voilà, je suis pêcheur et je te pratique le No Kill c’est à dire que je ne tue pas le poisson… Contrairement au cormoran… Je pense donc qu’il est nécessaire d’essayer de réguler la présence de cet oiseau qui cause des dommages à l’activité piscicole des PO et plus largement à un milieu dont ils ne font pas parti de façon endémique. Un prélèvement raisonné devrait réguler sa présence et je suis pour.

  •  Fausse rareté, le 1er août 2016 à 21h23

    Le cormoran n’est pas une espèce menacée. Elle est on ne peut plus courante en Asie. A contrario c’est une espèce invasive.
    Quand arrêtera t on en Europe de considéré comme à protéger les espèces qui sont peu présentes car en dehors de leur habitat de prédilection ?
    On rencontre le même problème avec toutes les espèces d’orchidées indigènes protégées dans certains départements car à la limite de leur zone d’extension naturelle et ultra communes 500 kms plus au sud.
    Mais voilà ce sont des sujets de thèses rémuneratrices pour des universitaires qui confondent rareté naturelle et nécessité de protection. ( mais quels beaux sujets de publication !)
    La plupart de nos espèces piscicoles locales, plus rares sur la planète que le cormoran, sont mises en danger par un oiseau invasif dont la protection est injustifiée.

  •  Le Grand-Cormoran : un nouveau bouc émissaire !!, le 1er août 2016 à 20h46

    Je suis contre la destruction de cette espèce protégée. Notre faune piscicole souffre de bien d’autres maux bien plus graves comme la pollution des rivières, la destruction des ripisylves etc…

  •  cormoran, le 1er août 2016 à 19h26

    Quant on sait que le grand cormoran pond environ 6 oeufs par an dont 60% arrivent à passer la premiére année et que la longévité moyenne est de plus de 13 ans (23 ans maxi) ; on ne peux que constater "l’explosion" de la population. Le bol alimentaire journalier moyen est d’environ 800g de poissons de toutes tailles (jq 60cm ), quel pécheur amateur réalise ces quotas journaliers ?
    La régulation d’une population animale bien que trés difficile à réaliser sans "dégats collatéraux" me semble actuellement indispensable pour le grand cormoran aprés tous les efforts mis en oeuvre pour améliorer l’état sanitaire et le peuplement de nous cours d’eau.N’attendons pas que l’équilibre "proie prédateur soit attein dans nous rivières.

  •  Pour la régulation du cormoran, le 1er août 2016 à 19h14

    Le cormoran n’a aucun prédateur si ce n’est les campagnes de tir .
    Il crée des déséquilibres.
    Sa régulation est devenue nécessaire .
    Avec humour je dirais que les " poissons " ont également le droit de vivre dans les cours d’eau .
    Il est si difficile de remettre nos cours d’eau un bon état .
    Que d’effort et d’argent des pêcheurs pour réussir .

  •  Etre ou ne pas être … sur une liste ?, le 1er août 2016 à 18h56

    Etre ou ne pas être sur une liste permet (peut-être ?) d’être protégé, mais cela permet à coup sur de générer des emplois ; pour chercher des experts pour constituer une liste ad hoc permettant d’ élaborer des invitations à des réunions qui délègueront à des groupes de travail qui se viendront voir des responsables locaux qui donneront leurs évaluations qui permettront de préparer des analyses de la situation qui seront soumises à des inspecteurs généraux qui établiront des rapports qui pourront être critiqués par les cabinets ministériels et désossés en comité interministériels avant d’être transmis officieusement à Bruxelles qui après examen des différentes directions concernées, ne voudra pas s’engager à ce stade insuffisamment élaboré de la procédure mais rappellera la responsabilité nationale s’agissant d’une directive sensible et conseillera une nouvelle analyse de la situation, ce qui sera néanmoins considéré après plusieurs communications téléphoniques comme un acquiescement, permettant la relance de la procédure pour bâtir un arrêté ministère après un processus de consultation publique, …
    Se poser la question de la régulation du cormoran est donc pour la protection de la nature et ses emplois, un enjeu équivalent à 1,5 point de croissance.

    Il faut donc continuer à se poser la question, la réponse n’ayant par contre aucun intérêt, sauf peut-être pour les poissons et les cormorans mais aucun d’entre eux ne parait avoir réagi à cette consultation.

  •  sortir le cormorand de la liste des oiseaux protégés, le 1er août 2016 à 18h52

    en ne régulant pas des espèces qui deviennent prolifiques nous nous exposons (nous humains ou nos animaux de compagnie ,d’élevage …)à des maladies ou des dégâts remettant en cause l’équilibre de la nature,voir pour mémoire l’interdiction totale de chasser les bouquetins en France ou en Espagne qui à fait disparaitre cette espèce dans certains secteurs d’Espagne ou nous oblige maintenant à les détruire à grand frais en France.
    doit on renouveler encore cette erreur ? ne peut on pas pour une fois agir en amont cela ferait des économies (très justifiées en cette période) et permettrait de garder ce qui est primordial un équilibre de la nature favorable à tous.

  •  Le cormoran, le 1er août 2016 à 18h35

    Il reste nuisible ala population poscicole ! En effet il ne sait même pas lire les pancartes indiquant les réserves ! Il faut qu’ils restent à la mer, leur lieu d’habitat ’

  •  régulation du grand cormoran, le 1er août 2016 à 18h32

    bonjour, je suis pour la régulation du grand cormoran car sans prédateur naturel cet oiseau devient de plus en plus envahissant et déséquilibre le milieu aquatique.la régulation doit être nationale.

  •  grand cormoran, le 1er août 2016 à 18h18

    Après avoir pris les mesures nécessaires pour protéger l’espèce , sa prolifération fait qu’a ce jour il faut prendre la mesure inverse et laisser un équilibre se faire entre les chasseurs et les protecteurs de la nature .On voit des troupes de plus de 100 oiseaux sur les étangs , c’est trop .
    Diminuons la population en régulant sa reproduction dans les pays ou ils nichent ;
    Cordialement

  •  cormorans, le 1er août 2016 à 18h01

    bonjour
    il est impératif de continuer à réguler le cormoran en effectuant les comptages nécessaires,en régulant les naissances pour que celui ci ne prolifères et détruises la pêche comme il a tendance à le faire depuis déjà quelque temps.la bonne gestion de la pêche passe par une régulation des prédateurs qui la compose.

  •  REGULATION GRAND CORMORAN, le 1er août 2016 à 17h54

    Bonjour,

    Bien que chasseur et pêcheur,depuis de très nombreuses années je n’ai jamais participé à une campagne de régulation des cormorans. Et pourtant, depuis qu’on le réclame !! C’est avec grande tristesse que nous assistons sans pouvoir agir à ce pillage de nos rivières, nos étangs et même en bord de mer au pillage des lieux d’abris des jeunes poissons.
    Oui le cormoran à le droit d’exister en tant qu’espèce mais pas au détriment systématique des autres espèces. Le cormorans a su s’adapter et est présent partout maintenant sur notre territoire.
    Il est urgent d’agir si nous voulons sauver notre bio-diversité.
    Pour exemple, j’ai assisté moi même une fois à une chasse orchestré par deux grands cormorans dans une rivière du nord de la France. Les truites pourtant sauvages (ce qui est rare dans cette région) se jetaient littéralement hors de l’eau sur le bord de la rivière pour éviter l’attaque de ces bestioles. J’en suis resté ba ba et ait remis à l’eau 2 truites qui n’avait pas réussi à retourner à l’eau.
    Aujourd’hui, cette rivière pourtant très réputée a quasiment perdu sa population de truite fario sauvage….. retour à la case départ malgré tout les efforts qui avaient été mis en place à l’époque pour redonner à cette rivière son attrait d’antan.
    voilà donc mon témoignage et mon avis sur la question
    bien cordialement Antoine N. .

  •  Pour, le 1er août 2016 à 17h08

    Pour la régulation de cette espèce qui n’as aucune antériorité à l"intérieur des terres et pille nos lacs et rivières.

  •  LE CORMORAN GRAND PREDATEUR, le 1er août 2016 à 16h45

    IL Y A PLUS DE VINGT ANS QUE MON GRAND PERE ( lieutenant de louvèterie a l’ époque ) dénonçait ce tueur en série de poisson et frayères !!!
    nous ne comprenons pas pourquoi le cormoran a été classé espèce protégé !!!
    Résultat désertification du petit poisson fourrages mais aussi des petites sèches et autres espèces aux abords des étangs de Leucate par exemple.
    Je pense qu’il faudrait en permettre la chasse, ce qui serait la seule façon de préserver notre faune aquatique ! Si on protège une seul maillon de la chaine alimentaire on provoque le déclin et la mise en péril des autres espèces….
    Le seul prédateur au dessus du cormoran est l’homme , n’en déplaise a certains et à la "protection des oiseaux" mais le cormoran doit etre chassé régulièrement pour qu’il puisse s’alimenter sans compromettre la survie des autres espèces.
    Bien a vous tous. J-M Pineda

  •  le grand destructeur des rivieres et des plans d’eau catalan, le 1er août 2016 à 16h42

    il faut etre pecheur pour comprandre ce que fait le cormoran dans une riviere a truite et q’on achete une carte de peche !

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