Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018

Consultation du 12/06/2017 au 03/07/2017 - 6049 contributions

La réglementation de protection stricte du loup prévoit que des dérogations à cette protection puissent être données afin de prévenir les dommages importants aux troupeaux domestiques.

Un arrêté cadre du 30 juin 2015 fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus). Il prévoit de fixer chaque année, pour une période allant du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante, un seuil maximum de loups pouvant être détruits afin de garantir le maintien de la population de l’espèce dans un état de conservation favorable. Pour la campagne 2017/ 2018, la fixation par arrêté ministériel de ce nombre doit intervenir avant le 30 juin 2017 afin que les opérations d’intervention sur la population de loups mises en œuvre pour prévenir les dommages puissent continuer à compter du 1er juillet.

Ce nombre maximum de loups pouvant être détruit est défini chaque année en fonction des données du suivi hivernal de la population de loup fourni par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui indique les zones de présence permanente (ZPP), dont celles occupées par une meute, et une évaluation de l’effectif total de la population reposant sur une étude fiable et reconnue au niveau européen.

Le nombre maximum est proposé par les services du ministère en se basant sur une grille d’évaluation des probabilités de croissance, de stabilisation ou de baisse de la population en fonction du nombre prélevé. Le ministère s’assure ainsi chaque année que le nombre prélevé permettra de d’assurer un bon état de conservation de la population.

Pour la campagne 2016/2017, ce nombre avait été fixé à 36 pour une population totale estimée à 293 loups.

Le dernier bilan de l’ONCFS décrivant l’état de la population de loup à la sortie de l’hiver 2016/2017 fait état des données suivantes :
-  57 zones de présence permanente (dont 44 meutes), à comparer à 49 ZPP (dont 35 meutes) en fin d’hiver 2015/2016 ;
-  un effectif total estimé après modélisation à une moyenne de 357 individus (indice entre 265 et 402) à comparer à 293 [215-372] pour 2015/2016.

Au regard des seuils fixés au cours des deux dernières années (36 spécimens pouvant être détruits) et en prenant compte de l’évolution population et des recommandations de l’expertise collective biologique (le nombre de loups prélevé ne doit pas dépasser 12 % de la population totale), il est prévu de fixer un nombre maximum compris entre 36 et 40 pour la campagne 2017/2018.

Pour éviter que ce seuil ne soit atteint de manière précoce, il sera également fixé entre 26 et 30 loups un seuil au-delà duquel les tirs de prélèvement sont interdits au profit des tirs de défense, réalisés à proximité des troupeaux. Une dérogation est possible pour les départements subissant un nombre important et récurrent de dommages et où peu de loups sont détruits.

Les valeurs précises de chacun des deux seuils précités seront fixées à l’issue des diverses consultations menées par le Ministre.

Il est prévu une dérogation à l’interdiction des tirs de prélèvements pour les territoires qui subissent un niveau de prédation important et récurrent et où très peu de loups ont été détruits depuis le début de la campagne.

La consultation est ouverte du lundi 12 juin au lundi au 3 juillet 2017.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

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Commentaires

  •  non aux loups, le 2 juillet 2017 à 10h57

    Oui il faut protéger les loups ou tout autres animaux quand ils sont en voient d’instinctions. Aujourd’hui ils ne le sont plus du tout et pire ils nous coute chers. Pourquoi se sont les parisiens qui décident de ce qui le mieux pour nos montagne alors qu’ils ni vivent que 5 jours par ans pour aller faire du ski !!! Les loups se rapprochent de plus en plus des habitations. Il sera trop tard quand un loup attaquera un enfant et qui en prendra la responsabilité ? les association pro-loup?

  •  Non à la destruction des loups, oui à l’aide non létale pour la cohabitation , le 2 juillet 2017 à 10h40

    Je suis très déçue par ce projet, ayant eu un moment de l’espoir suite à la nomination de Monsieur Hulot ! Je reprends quelques arguments documentés par la LPO entres autres montrant l’extrême auquel nous sommes arrivés. J’y rajoute mes réflexions personnelles.

    Les tirs de loups n’ont pas démontré leur utilité :

    Depuis 2011, les seuils maximaux de prélèvement annuels n’ont cessé d’augmenter passant de 6 loups à 40 en 6 années. Pire, alors que le plafond n’était jamais atteint les premières années, il est désormais systématiquement atteint avec l’aide des sociétés de chasse. Nous avons désormais à faire à un quota de loups à abattre : on les tue partout en France, sans aucun rapport avec les attaques sur les troupeaux.

    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle / ONCFS) de mars 2017) à la demande du ministère de l’Environnement, insiste sur le fait que l’efficacité des tirs de loups pour la protection des troupeaux n’est pas prouvée. Au contraire, ils pourraient avoir des effets contre-productifs (éclatement de la meute et donc hausse de la prédation). Enfin, l’ONCFS et le MNHN suggèrent que les méthodes non létales pour réduire les dégâts sur les troupeaux pourraient être plus efficaces et plus justifiables que les tirs de prédateurs.

    Il est grand temps également de stopper les tirs de prélèvements accordés aux chasseurs seuls ou en battues et de ne d’autoriser que les tirs de défense pour les éleveurs et bergers, à titre dérogatoire et à proximité des troupeaux.

    La LPO dénonce le fait que l’É́tat se refuse encore et toujours à faire le bilan de l’efficacité́ de ces destructions trop nombreuses, non sélectives et conduites même hors des foyers d’attaque, pour faire baisser les prédations.

    J’irai personnellement plus loin en demandant l’analyse systématique des carcasses de bétail attaqué par le loup car dès que sa présence est signalée dans un secteur, plus aucune attaque de chien errant n’a lieu mais tout est mis sur le dos du loup qui permet un dédommagement ! Par ailleurs, les dédommagements ne devraient aller qu’aux éleveurs qui ont effectué les démarches nécessaires (patous, clôtures etc) pour protéger les troupeaux. En contre partie, ces démarches devraient être financées par l’Etat pour aider les éleveurs a les mettre en place. L’absence de dédommagement systématique permettrait de financer les analyses des carcasses et les aides pour la protection des troupeaux.

    Les tirs de loups menacent la population de loups :

    La LPO estimait déjà que le plafond maximal annuel d’autorisations de destruction de 36 loups pour 2016/2017 était disproportionné (avec FNE, elle avait déjà saisi le Conseil d’É́tat à ce sujet). Pourquoi l’État qui estimait lui-même ce plafond maximal il y a 8 mois, preuves scientifiques à l’appui, vient d’ajouter 2 x 2 tirs de loups (arrêtés 10/04/2017 et du 14/06/2017) à prélever avant le 30/06/2016 ? Pourquoi envisage-t-il un plafond de 40 loups pour 2017/2018 ?

    Fortes des conclusions de l’expertise scientifique récente du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, la LPO et FNE démontrent que les choix actuels de gestion représentent un risque pour la viabilité́ de la population de loups en France.

    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle / ONCFS) met en effet en garde contre les tirs toujours plus nombreux. À partir d’un taux de mortalité générale de 34 %, « toute population de loups déclinera et, si elle est maintenue sur cette tendance, s’éteindra de manière certaine ». Si le taux de mortalité de la population de loups était en moyenne de 22 % avant 2014, il a atteint les 34 % depuis que l’État français a intensifié sa politique de tirs de loup (ensemble des causes de mortalités cumulées dont les prélèvements légaux par tirs).

    Au regard des engagements européens, l’État français doit pourtant permettre la restauration de l’espèce sur son territoire. 25 ans après le retour de l’espèce, le seul noyau de reproduction reste dans les Alpes. Aucune reproduction n’a été constatée dans les Pyrénées ni dans le massif Central alors que des loups ont atteint ces massifs dès les années 1990.

    J’attends du nouveau Ministère de la transition écologique et solidaire conduit par Nicolas Hulot qu’il engage la transition annoncée en recherchant enfin des alternatives durables au tir. Il n’y a qu’une voie possible, celle de l’organisation d’une cohabitation durable entre le pastoralisme et les prédateurs en France.

  •  STOP AUX MASSACRES , le 2 juillet 2017 à 10h33

    Je suis opposé à cet arrêté.

  •  NON NON NON aux tirs de loups, le 2 juillet 2017 à 10h16

    Je suis contre ! Le loup fait partie de la chaîne alimentaire et, à ce titre, a toute sa place, n’en déplaise. Notre écosystème est suffisamment détérioré, il faut coûte que coûte le préserver. Nous ne sommes plus au moyen-âge, une politique conscensuelle doit être réfléchie et mise en oeuvre avec les bergers sans mise à mort.

  •  Respectons la vie du loup et améliorons les protections des troupeaux, le 2 juillet 2017 à 10h15

    Bonjour,
    Je suis contre ce nouveau projet d’arrêté de destruction.
    Je demande que le gouvernement augmente les moyens à mettre en oeuvre pour assurer la cohabitation entre le loup et les moutons. Je demande aussi que l’Etat cesse d’indemniser des éleveurs qui subissent des pertes (qui plus est pas forcément dues au loup) alors qu’ils ne déploient aucune mesure de protection.
    L’expertise scientifique collective (Muséum National d’Histoire Naturelle et ONCFS) de mars 2017, commandée par le ministère de l’Environnement, met en exergue la non preuve de l’efficacité des tirs des loups pour la protection des troupeaux. Par ailleurs cette étude alerte quant aux tirs toujours plus nombreux : le taux de mortalité de la population des loups a atteint 34% depuis 2014. Or ce pourcentage est trop élevé et entraîne le déclin des populations, voire son extinction si ce chiffre est maintenu.
    Faut-il rappeler que l’Etat, au regard des directives européennes,
    doit permettre la restauration de l’espèce sur son territoire et non la limiter. Alors agissons en ce sens.

  •  Non ! Tuer n’est jamais une solution !, le 2 juillet 2017 à 09h52

    Tuer n’est jamais une solution !
    Si l’homme ne comprend pas qu’il n’est qu’un invité, parmi d’autres espèces, dans la nature, il n’a rien compris !
    Il y a de nombreux bergers qui sont favorables au loup et à l’ours, parce que sa présence est signe de travail assuré pour eux !
    D’autre part, toute atteinte injustifiée à la vie animal favorise la cause Végan, c’est à dire à terme menace l’élevage. Tuer est contre productif.
    De jeunes imbéciles ont tués dernièrement une dizaine de moutons pour "s’amuser", personne n’envisage de les tuer, j’espère !!!

  •  Non à l’abatage cruel des loups, le 2 juillet 2017 à 09h47

    Nous sommes défavorables à ce projet d’arrêté. Il ne permettra pas d’atteindre l’état de conservation favorable des population de loups en France, tel qu’exigé par nos engagements européens et internationaux. Il ne permettra pas non plus de faire baisser les dégâts attribués aux loups. L’effort du gouvernement devrait être porté sur l’amélioration des mesures de protection, le contrôle de leur mise en place, et le conditionnement de l’indemnisation des pertes à leur mise en œuvre effective. En effet :

    – La très légère augmentation des (estimations !) des effectifs cette saison ne permet pas de considérer que la population de loups en France est dans un état de conservation favorable. L’espèce reste ainsi parmi les espèces menacées d’extinction sur la liste rouge des espèces menacées en France révisée en ce mois d’avril 2017 (MNHN- UICN). Pour respecter ses engagements européens et internationaux, la France doit garantir la croissance de la population pour espérer atteindre cet état de conservation favorable. L’abattage de 36 à 40 loups ne garantit pas cette croissance.

    – Abattre des loups ne permettra pas de faire baisser les dommages qui leur sont attribués. De fait, 38 loups ont été légalement abattus cette saison, 9 autres sont morts du fait de l’Homme (collision routière). 45 ont été tués de la même manière la saison 2015-2016, 23 en 2014-2015. Les données de ces années précédentes ne montrent aucune baisse des dégâts au regard du nombre de loups tués. L’expertise ESCO commandée par le ministère, et rendue publique en mars 2017, relève l’absence de certitude sur l’effet utile de ces tirs et cite les études menées à l’étranger démontrant leur inefficacité voire leur contre-productivité (augmentation des dommages). Elle préconise le recours à des moyens de défense non létaux.

    – L’effort devrait donc être porté sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer la cohabitation entre les loups et l’élevage : améliorer la mise en œuvre des solutions de protection actuellement financées aux éleveurs par l’État, recherche de nouvelles mesures, mise en place d’un « protocole de protection efficace » adapté aux différentes situations locales, accompagnement des éleveurs pour sa mise en œuvre efficace, contrôle de sa mise en œuvre effective, conditionnement de l’indemnisation des pertes à la mise en œuvre de ce « protocole de protection efficace » pour inciter à leur mise en œuvre (actuellement, les éleveurs sont indemnisés, qu’ils protègent leur troupeau ou non). »

  •  Non à la destruction des loups, le 2 juillet 2017 à 09h19

    Bonjour,
    Les loups font parti de notre écosystème et nous en avons besoin.
    Les éleveurs, à qui ont rembourse les bêtes tuées, doivent trouver un moyen de vivre avec eux. De plus, comment faites-vous la différence entre attaque de loups et attaque de chiens errants ?

  •  Prélèvement loups, le 2 juillet 2017 à 08h56

    Bonjour,

    Si chacun peut comprendre que éleveurs et bergers puissent défendre leur outil de travail (esprit que l’on retrouve dans la notion de bêtes fauves dans le Code de l’Environnement) il en est tout autre pour ce qui concerne le prélèvement de loups par les chasseurs dans le cadre de tirs de prélèvements renforcés.
    D’autant plus que les prélèvements par la chasse et/ou tirs de nuit par les lieutenants de louveterie et les agents de l’ONCFS ont démontré leur inefficacité dans la limitation des dégâts infligés aux troupeaux par les loups.
    C’est pourquoi le prélèvement des loups doit se faire uniquement à proximité des troupeaux. Il ne suffit pas de privilégier les tirs de défense, il faut se limiter aux tirs de défense et tirs de défenses renforcés (ce que font généralement les personnels de la brigade loup pour être efficaces).

    Le quota de loup à prélever doit également être plafonné à 10% de la population minimum estimée par l’ONCFS soit une 30taine de loups maximum.

    Arrêtons la démagogie et le populisme, inscrivons nos arrêtés ministériels pleinement dans l’esprit de la convention de Berne

  •  NON à l’abattage de loups, le 2 juillet 2017 à 08h48

    Ce projet d’arrêté sacrifie, comme les années précédentes, des dizaines de loups pour contenter les lobbies agricoles et cynégétiques, sans résoudre aucune des difficultés des éleveurs et sans favoriser la cohabitation entre les loups et les activités humaines.

    Et en effet, depuis que le loup est revenu en France, les années ont montré que beaucoup d’éleveurs ne font pas correctement leur travail. Des brebis non surveillées offertes en pâture aux loups, voilà un spectacle courant dans les alpages : c’est là le meilleur moyen de favoriser la prédation… puis d’incriminer le loup !

    Rappelons que clôtures et chiens de troupeaux ont fait leurs preuves pour protéger les ovins, et que l’Etat prend en charge lesdites clôtures, y compris parfois lorsqu’il faut acheminer du matériel par hélicoptère ! Surtout, l’Etat rembourse tous les animaux abattus, même lorsque l’éleveur n’a rien mis en oeuvre pour protéger ses bêtes, et même lorsque, neuf fois sur dix, il est impossible de déterminer si le prédateur responsable est un loup ou un chien errant : l’Etat rembourse dans tous les cas…

    Si le loup est presque toujours montré du doigt, les chiens errants sont, cent fois plus souvent responsables des dommages causés aux troupeaux (selon France Nature Environnement).

    Rappelons également que le loup est une espèce protégée, au niveau européen par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989, et par les annexes II et IV de la directive Habitats Faune Flore de l’Union européenne (92/43/CEE), au titre d’espèce prioritaire ; en France par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007.

    Qu’est-il arrivé au Nicolas Hulot qu’on connaissait, qui prônait et défendait la biodiversité ? Monsieur Hulot, qu’est-il arrivé à vos valeurs ?
    Ressaisissez-vous, ne vous laissez pas corrompre par notre classe politique obsédée par les profits et insoucieuse du vivant !

  •  NON, le 2 juillet 2017 à 08h36

    Seuls des tirs de defense devraient suffire pour protéger un troupeau. Je ne comprends pas comment en 2017 avec tous les progrès techniques (caméra, vision nocturne, alarmes, intelligence artificielle, drones, dressage de chien) nous ne soyons pas capable de détecter une approche de loup près d’un troupeau. Moins de 300 loups dans toute la France c est un chiffre ridicule. Ils doivent être tous consanguins. Je suis contre les tirs de prélèvement et uniquement pour les tirs de défense.

  •  DA SILVA ALINE, le 2 juillet 2017 à 08h01

    Contre l’abattage des loups par des non experts qui ne sauront pas identifier les éléments de la horde. Les loups qui sont susceptibles d’être abattus pour la régulation ne doivent pas dépasser les 10% et les agents chargés de la gestion doivent choisir ceux qui leurs paraissent en mauvaise santé.

  •  Non à l’abattage des loups, le 2 juillet 2017 à 02h17

    Il serait nécessaire d’envisager que la terre n’appartient pas qu’à l’homme. L’homme devrait s’auto-réguler car nous sommes le premier des nuisibles. Nuisible à notre propre planete, nuisible à l’ensemble des autres espèces.
    Tuer quelques loups ("prélever ??") car il pose problème à nos élevages. Il serait nécessaire de changer de point de vue et d’adopter un comportement raisonnable et responsable.
    A l’heure des satellites et d’internet, on devrait pouvoir trouver des solutions pour cohabiter. A commencer par aider les éleveurs à protéger leurs élevages. Sinon, on economisera sur ce point mais plus tard, on creera de grandes comissions cher avec de grand experts qui lanceront de grandes études puis on creera des programmes de protection, des réserves… on pourrait éviter tout ça.

  •  Le Loup attendu sur toute son aire de répartition naturelle, le 2 juillet 2017 à 02h07

    Monsieur le Ministre de l’Écologie,

    Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous notre contribution à la consultation citée en objet.

    1. PROPOS LIMINAIRE

    A. MODALITÉS DE LA CONSULTATION ET PRISE EN COMPTE DU RÉSULTAT

    Par l’ouverture de cette consultation par voie électronique, le gouvernement entend faire participer le public au stade aval de la procédure, lors de l’instruction de l’approbation du programme en question.

    <span class="puce">-  Veuillez préciser le cadre législatif et règlementaire dans lequel s’inscrit cette consultation en citant explicitement les articles du Code de l’Environnement s’y référant.

    <span class="puce">-  Veuillez préciser ce qu’il va advenir des observations émises et en quoi elles peuvent influer sur la décision et/ou le contenu de l’arrêté.
    La question se pose d’autant plus que, année après année, l’immense majorité des contributeurs à ces consultations réclame l’arrêt immédiat des tueries de loups.
    Or, force est de constater que l’État ne fait aucun cas de ces bilans et que le résultat de ces consultations successives reste lettre morte.

    <span class="puce">-  Nous remarquons que l’État ne produit pas, et pour cause, le bilan de l’effet des abattages sur la prévention des dommages aux troupeaux, ni le résultat des abattages de loup sur la conservation de l’espèce sur son aire naturelle de répartition en France.

    <span class="puce">-  Nous déplorons que l’avis défavorable (13 voix contre, 0 pour, 5 abstentions) que le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a rendu le 31 mai 2017 ne soit pas joint aux documents de la présente consultation.
    Le CNPN souligne que « L’abattage chaque année de 12 à 15% de la population de loups n’apparaît pas compatible avec le maintien de sa population dans un état de conservation favorable » et que l’urgence « consiste à prendre toutes les mesures appropriées pour réorienter l’activité agropastorale et adapter la conduite des troupeaux » d’autant que ces procédés « sont généralement efficaces et […] sont d’ailleurs largement promus et financés par l’administration afin de permettre le maintien des activités pastorales ».

    Concernant l’arrêté du 30 juin 2015 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le Loup, le CNPN se prononce pour une abrogation des articles 18 (tirs de défense renforcée) et 33 (tirs de loups lors de battue de grand gibier) de l’arrêté du 30 juin 2015.

    L’État ne saurait ignorer ou mépriser cet avis argumenté.

    B. TERMINOLOGIE

    Les projets d’arrêtés et leur présentation portent sur la « destruction » de loups. Les termes « tuer », « abattages », « tuerie » sont constamment évités.
    Le terme « destruction », qui s’applique le plus souvent aux objets, ne saurait faire oublier qu’il s’agit ici de tuer des êtres vivants.

    C. IMPACT AU-DELÀ DES ZONES ACTUELLES D’ABATTAGE

    Une fois encore, notre association, dont l’agrément s’étend sur la Gironde, vient ici s’exprimer sur ce sujet qui la concerne.
    En effet, l’Aquitaine et la Gironde, vastes territoires agroforestiers, ont connu de fortes populations de Loups. Et la disparition du Loup n’y est que récente, dans les années 1980, comme le rappelle l’Atlas des mammifères sauvages d’Aquitaine –tome 5, Les carnivores- (http://www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Atlas_Mam_T5_web_cle139214.pdf.)

    Le rétablissement des meutes de Loups en Gironde est donc prévu, d’autant que les ressources trophiques y sont abondantes.

    Les arrêtés en projet porteraient un fort préjudice au Loup gris et sont de nature à impacter sa dissémination en France, et donc son retour en Gironde.
    Aussi sommes-nous fondés à nous exprimer sur ce sujet.

    2. PROTECTION ET CONDITIONS DE DÉROGATION

    Canis lupus, espèce indigène en France, fait l’objet d’une protection stricte aux niveaux international, communautaire et national : Convention de Berne annexe II, Convention de Washington annexe I, la Convention CITES annexe II, Directive Habitats Faune Flore annexes II et IV, protection nationale.
    C’est l’un des très rares (24) mammifères relevant de Natura 2000 et, parmi les taxons Natura 2000, le Loup est une espèce prioritaire.
    Et si le Loup est une espèce rare et vulnérable c’est, comme le remarque sa fiche Natura 2000, « suite à son extermination par l’homme ».

    Les textes cités ci-dessus imposent que soit interdite toute forme d’atteinte à des individus de l’espèce Loup.

    Si des dérogations sont envisageables, elles sont conditionnées à plusieurs exigences simultanées : l’absence d’alternative, un réel « intérêt à agir » et le maintien dans un état de conservation favorable de la population lupine dans son aire de répartition naturelle.

    L’État prétend prendre en compte ces exigences. Il n’en est rien.

    3. CONSERVATION FAVORABLE DU LOUP DANS SON AIRE DE RÉPARTITION NATURELLE

    Il est démontré qu’en moyenne les ongulés sauvages constituent 76% de la prédation exercée par le Loup, les espèces domestiques 16% et tous les autres items 8%. L’abattage des grands prédateurs, dans plus de 70% des cas, ne réduit pas le nombre d’attaques vécues par le bétail, voire peut les augmenter.

    Pourtant, c’est en tuant toujours plus de loups que l’État prétend concilier un maintien marginal de l’espèce et celui de l’élevage.
    Cependant, les formes d’élevage les plus vulnérables vis-à-vis de la prédation par le Loup, l’Ours, les chiens marrons ou errants sont connues : pâturage libre de grands troupeaux, maintien en enclos de bêtes non surveillées, couchade libre où le troupeau se déplace nuitamment sans surveillance.

    Des mesures d’aide aux éleveurs sont engagées par les ministères correspondants (écologie, agriculture) afin de rétablir les mesures –naguère abandonnées- de gardiennage des troupeaux domestiques, d’usage de chiens de protection, parcage, voire d’indemniser les dommages pour lesquels la responsabilité du loup n’est pas écartée.

    Des écobénévoles formés par des associations de protection de la Nature aident à l’installation de parcs, et assurent une présence nocturne auprès des troupeaux.
    Ces mesures, d’ailleurs génératrices d’emplois, ont démontré leur efficacité. Il serait de la plus grande utilité de les généraliser car ce sont elles qui constituent l’alternative aux abattages.

    D’autre part, les tirs d’effarouchement non létaux sont possibles sans aucune formalité administrative. L’arrêté en projet ne répond donc à aucune nécessité.

    Or, les arrêtés précédemment pris par les Préfets l’ont souvent été en l’absence, partielle ou totale, de moyens de protections du cheptel.

    Quant au maintien d’un état de conservation favorable du Loup, l’Expertise scientifique collective sur le devenir de la population de loups en France de mars 2017 établit que « les prélèvements légaux ne devraient pas, s’ils sont purement additionnels aux autres causes de mortalité, dépasser 10 % de l’effectif estimé pour que la population présente un bilan numérique au moins stable ».

    Faisant fi de cette expertise, la présentation de la consultation publique indique que « le nombre de loups prélevé ne doit pas dépasser 12 % de la population totale ».
    C’est donc une chute de la population lupine qui est visée, et non son maintien.
    D’autre part, aucune limitation n’est prévue au nombre de loups dont la destruction serait autorisée sur chaque département. Conséquemment, on pourrait arriver à l’éradication d’une population sur un territoire donné.

    Quant au braconnage, collisions routières, etc. ils doivent aussi être considérés, ce qui n’est pas le cas.
    Combien de loups adultes et de louveteaux ont-ils été tués clandestinement ou accidentellement sans que leurs corps aient été retrouvés?
    Enfin, les projections actuelles ignorent les risques de mortalité pouvant survenir en raison du climat, d’épizooties ou d’autres facteurs.

    Or, l’estimation basse de la population lupine française est de 265 individus. L’effectif total moyen estimé après modélisation serait de 357 individus.
    C’est dans tous les cas très peu. Rappelons que la Liste rouge des espèces menacées en France considère comme « vulnérable » une espèce comptant moins de 1 000 individus matures.

    En l’occurrence, les dérogations prévues sont clairement de nature à nuire encore davantage au maintien de l’état de conservation favorable de la population de loups dans son aire de répartition en France… c’est-à-dire dans toute la France.

    4. UN PRÉDATEUR, UN RÉGULATEUR

    S’il est opportuniste et susceptible d’attaquer des troupeaux domestiques, le Loup est avant tout un prédateur naturel de la faune sauvage. Il joue notamment un rôle crucial en limitant le nombre d’ongulés. Il élimine les animaux vieillissants et malades.
    Il a aussi un impact favorable indirect sur les mammifères et oiseaux charognards, les insectes nécrophages qui bénéficient de ses restes, et donc aux chaînes alimentaires.

    Les articles abondent sur la « prolifération » des ongulés en France.
    Plus de 650 000 sangliers ont été abattus en Aquitaine sur la saison 2015-2016, dont 9 300 en Gironde.

    Des organismes de sylviculteurs s’inquiètent des dégâts forestiers : dégâts occasionnés aux régénérations naturelles et aux plantations, « mise en cause de la pérennité des jeunes peuplements et de la viabilité financière de la gestion forestière.
    (http://u.jimdo.com/www70/o/s33be12353c914405/download/m0415c3b4acccbf95/1424878942/5.07.ongules.final.pdf)
    Des collisions routières ont lieu avec des ongulés sauvages.
    Des actions de chasse aux ongulés sont organisées sous l’égide des préfectures au prétexte que ces animaux pourraient être porteurs de maladies transmissibles à l’homme…

    Or, l’Atlas de la faune sauvage indique que « l’augmentation générale des populations d’ongulés sauvages, notamment en France, constituent des facteurs très favorables au retour du Loup gris. »

    Et les sylviculteurs, dans le document Les forêts face aux risques - la pression des grands mammifères ongulés admettent : « Le retour des grands prédateurs, naturel pour le loup, assisté pour le lynx et l’ours, permettait d’espérer une régulation des populations des ongulés sauvages, grâce à leurs prélèvements. […] La régulation par les grands prédateurs ne serait efficace que si leurs effectifs s’accroissaient très sensiblement. »
    Afin que cette régulation s’exerce, il est nécessaire que le Loup retrouve au plus vite son aire d’expansion maximale, et que sa population soit suffisante et largement répartie.

    Si le pastoralisme est apprécié pour sa contribution aux services écosystémiques, il convient de ne pas minimiser les services écosystémiques rendus par le Loup et les autres prédateurs.

    5. CONCLUSION

    Force est de constater que l’arrêté soumis à la présente consultation vise l’apaisement politique de certains conflits, au mépris des engagements internationaux de la France et de l’avis majoritaire du public.
    Les arrêtés ministériels et préfectoraux qui se succèdent, renouvelant sans cesse le nombre de loups à tuer, menacent la sauvegarde de la population lupine et réduisent la possibilité d’un retour dans son aire de répartition naturelle.
    Toute préoccupation relative au « maintien de l’état de conservation favorable de l’espèce sur son aire naturelle de répartition » est donc visiblement abandonnée par l’État.
    En conséquence de l’ensemble des observations formulées ci-dessus, nous venons donc ici exprimer notre très vive opposition à toute destruction de Loup en France.

    Nous vous prions, Monsieur la Ministre, de croire en l’expression de notre très haute considération.

    Pour Bassin d’Arcachon Ecologie, la présidente, Françoise Branger

  •  Non à l’abattage des loups en France ! Que serait un monde sans eux ?, le 2 juillet 2017 à 01h12

    Moi, citoyenne française, je refuse que dans mon pays, l’on tue les loups, je refuse que dans mon pays, il n’y ait plus de loups.

    En 1789, il y en avait 20 000, dans les années 20, plus aucun ! Ils ont tous été éradiqués. Aujourd’hui, pas rancuniers, d’Italie où ils sont protégés, les loups reviennent. Ils ne devraient pas ! Car ici on ne les aime pas et on va le leur (re)faire savoir.

    Vous les loups, comme les ours du reste, vous n’êtes pas les bienvenus ici !

    Mais qui sommes nous pour commettre de tels génocides envers d’autres êtres vivants et sensibles, comme nous, et qui ont eux aussi le désir et le droit de vivre ? Nous ne sommes pas seuls au monde, nous n’en sommes pas les maîtres, cette terre n’est pas notre propriété. Nous vivons grâce à un système, la biodiversité, dont font partie les loups, comme nous, et nous sommes en train de la sacrifier. Acteurs de la 6e extinction, ne sommes-nous donc capables que de détruire la vie ?? "L’humanité va disparaître, bon débarras" disait Yves Paccalet. Si seulement ! Car ainsi, oui, les autres espèces pourraient enfin vivre tranquilles !

    Quand comprendrons-nous enfin qu’il nous faut partager l’espace, non seulement avec d’autres humains (ce qui n’est pas toujours évident apparemment, on ne le voit que trop ces derniers temps), mais aussi avec des non-humains ? Nous n’arrivons pas à cohabiter avec 300 malheureux loups, mais que devraient dire les populations d’Afrique australe qui partagent leurs territoires avec 100 000 éléphants ?? Et celles de l’Inde surpeuplée ?? C’est juste pathétique. Surtout lorsque l’on sait qu’aucune campagne d’abattage d’animaux sauvages n’a jamais été, nulle part, ni utile ni efficace, bien au contraire.

    Spécialistes de la gestion des espaces sauvages, renseignez-vous, nourrissez-vous des expériences désastreuses de vos homologues étrangers, prenez exemple sur celles qui ont fonctionné et faites votre travail avec conscience et responsabilité !

    S’attaquer à la vie animale qu’elle soit sauvage ou pas, c’est s’attaquer à la vie humaine. Un monde où l’on ne tue pas les animaux est un monde plus juste et un monde meilleur pour tous, nous compris.

    Et puis le loup n’est-il pas placé sur la liste rouge de l’IUCN des espèces menacées d’extinction ?? Que fait-on de cela, nous qui sommes si prompts d’ordinaire à exiger des autres qu’ils respectent les lois et les traités ? !

    Il ne faut pas tuer les loups, ils ont tant à nous apprendre…

    Et que serait un monde sans loup ? D’une infinie tristesse assurément. Tout comme un monde sans éléphant ou sans abeille.

  •  Ne tuons plus de loups !, le 2 juillet 2017 à 00h08

    En tant qu’espèce largement dominante sur notre unique planer nous, les humains, avons un devoir et une responsabilite vis à vis des loups et de la Biodiversité.
    On estime à moins de 300 le nombre de loups en France. Et ce chiffre est à comparer aux nombres d’humains dans notre pays. Et si je voulais être provocatrice on pourrait parler du nombre de moutons…
    Alors arrêtons de tout massacrer. Arrêtons de croire que de la destruction viendra le bonheur. Quand il n’y aura plus de loup, plus de renard, plus de hérisson, plus de grenouille, plus de moineau, plus d’abeille… il n’y aura plus d’humains.

    Je suis contre toute tuerie de loup.
    Mais je suis pour qu’on aide bergers et propriétaires de troupeau à cohabiter avec les loups comme en Espagne (où cohabitent loups, ours et troupeaux) et en Italie.

    Et, s’il vous plaît, arretez aussi l’hypocrisie, arrêtez de vous cacher derrière les mots, "prélever" un loup c’est le tuer, l’abattre, le massacrer…

  •  Contre la destruction des loups, pour un meilleur système pour la survie du loup et des bergers, le 1er juillet 2017 à 23h54

    Je suis contre cette "destruction", Le loup est une espèce protégée.
    Le langage employé, le mot destruction est révélateur d’une politique
    CONTRE le loup. Sommes-nous encore au Moyen-âge? A force de tout vouloir contrôler nous faisons péricliter l’écosystème naturel.

    L’Italie arrive à gérer pourquoi pas nous? Je suis sûre que le gouvernement peux trouver des solutions autres qui permettrons aux loups de jouer leurs rôles dans l’écosystème, ainsi qu’aux bergers de pouvoir travailler de manière plus sereine.

    Ils faut donner plus de sécurité aux éleveurs et bergers , sans pour autant attenter à la survie d’une espèce entière.

  •  NON AUX TIRS DE LOUPS !!!, le 1er juillet 2017 à 23h37

    Et si pour une fois on changeait de slogan? "Les loups d’abord" et non "les agriculteurs d’abord"?

    Si pour une fois on respectait nos engagements au nom de la biodiversité plutôt que de sortir des dérogations?

    Et si pour une fois on montrait l’exemple aux autres?

    Si pour une fois on tenait compte des nombreuses études déjà faites et refaites qui démontrent cette destruction inutile?

    Et si pour une fois on respectait les pays pauvres à qui on demande de protéger leur environnement alors que leurs besoins primaires ne sont pas au rendez-vous, en le faisant nous-mêmes alors que l’on croule sous la nourriture?

    Si pour une fois, on changeait notre fusil d’épaule?…

  •  Contre !, le 1er juillet 2017 à 23h37

    Ne tuer pas ceux à qui vous prenez le territoire

  •  Pour les tirs, mais seulement des animaux qui attaquent, le 1er juillet 2017 à 22h41

    1) Loup ou hybride chien-loup ?
    La multiplication des attaques est due en partie au fait que les vrais loups (Canis lupus) se sont croisés avec des chiens : la reproduction de ces hybrides est beaucoup plus rapide, ils craignent beaucoup moins l’homme, et leur comportement de prédation est différents de celui des loups.
    Le problème est de faire la différence entre les deux.
    Idéalement il faudrait éliminer tous les hybrides pour sauvegarder le loup…
    2) Tirs systématiques ou tirs de défense ?
    Le tir tel qu’il est pratiqué peut être néfaste en désorganisant les meutes, mais surtout ne sert à rien car il n’apprend rien au loup ; il faudrait seulement tirer sur les animaux qui attaquent pour que ce soit efficace.
    Idéalement il faudrait payer des aides-berger dont la fonction serait une veille 24H/24…
    3) Protections contre les loups illusoires ?
    Les moyens de protections (filets, chiens…) sont des gouffres financiers pour l’état.
    Leur mise en œuvre est difficile et contraignante pour les bergers.
    Et surtout ils sont peu efficaces, et seront à terme inutiles parce que le loup arrivera tôt ou tard à s’adapter et à trouver un moyen de contourner les obstacles
    4) Berger « industriel » ou berger-éleveur ?
    Beaucoup de militants pro-loup évoquent des propriétaires d’énormes troupeaux qui payent (souvent mal) des bergers pour surveiller (souvent mal) les alpages.
    Ces propriétaires d’ovins ne sont heureusement pas la majorité.
    La plupart des bergers sont les propriétaires et éleveurs de leur (petit) troupeau ; ce sont surtout ceux-là, dont la survie est déjà fragile, qui subissent de plein fouet tous les problèmes liés aux attaques.
    5) L’élevage ovin à la base de l’économie de la montagne
    Les bergers sont les jardiniers des montagnes ; plus de moutons, plus d’entretien, donc plus de tourisme (ski, randonnée, etc…), pour des secteurs dont l’économie repose entièrement sur le tourisme. A terme cela signifie la désertification des montagnes
    6) Bien-être animal
    A l’heure ou l’association L214 lutte pour un élevage et un abattage sans souffrance des animaux de ferme, est-ce que les militants pro-loups se préoccupent des conditions d’abattage atroces et des souffrances que le loup fait subir aux moutons ?

    En résumé, oui aux tirs, mais seulement des animaux qui attaquent.
    Et gardons-nous des positions extrémistes, d’un côté comme de l’autre…

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