Plan national d’actions en faveur de l’Apron du Rhône

Le Plan national d’actions (PNA) en faveur de l’apron du Rhône 2020-2030 est consacré à cette espèce endémique du bassin du Rhône. Il fait suite à un PNA mis en œuvre entre 2012 et 2016.

L’apron du Rhône figure parmi les espèces les plus menacées d’extinction sur les territoires français et suisse. L’apron a vu ses populations décliner au cours du XXème siècle. En 1900, l’espèce était encore présente sur 2200 km de cours d’eau, alors que dans les années 80 seulement 380 km étaient encore peuplés, d’après Boutitie qui a dressé le premier état des lieux.

La responsabilité de la France vis-à-vis de la sauvegarde de ce poisson, où se situe la majeure partie des populations, est très importante. L’apron est une espèce exigeante et constitue de ce fait non seulement un indicateur reconnu de la fonctionnalité des milieux mais il s’agit également d’une espèce parapluie. Sauvegarder cette espèce emblématique participe à la préservation des cours d’eau et des biocénoses.

L’apron du Rhône fait l’objet d’efforts pour sa conservation depuis de nombreuses années. Plusieurs programmes se sont succédé :

- le programme Life apron I qui a permis d’acquérir les bases de connaissance pour définir une stratégie de conservation. Seules 2 populations importantes étaient encore identifiées dans les bassins de l’Ardèche et de la Durance.

- le programme Life apron II qui a eu pour tâche la mise en œuvre de cette stratégie avec notamment la recherche des populations d’apron, l’aménagement de premières passes à poissons adaptées à l’apron, des études pour approfondir les connaissances sur la biologie et les comportements de l’espèce, la communication… Le linéaire de présence estimé était alors d’environ 240 km en 2010.

- le premier plan national d’actions en faveur de l’apron a permis de poursuivre les actions initiées et dresse un bilan positif puisque le linéaire de présence estimé était d’environ 350 km en 2017.

Ces actions commencent à porter leurs fruits grâce à l’amélioration des conditions de milieux et des connaissances sur la répartition de l’apron. Toutefois, certaines menaces et pressions sont toujours présentes. Ces résultats encourageants sont donc fragiles et nécessitent d’être consolidés.

Ce nouveau plan national d’actions d’une durée de 10 années a donc pour objectifs de conserver les populations existantes et de contribuer à leur extension avec l’ambition de permettre la reconnexion des populations du sud du bassin et que l’apron fasse son retour sur le Rhône.

Le PNA est piloté par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) d’Auvergne-Rhône-Alpes et animé par le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) Rhône-Alpes. Il concerne trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté.

Le CNPN a donné un avis favorable au projet en date du 26 juin 2020. Ses remarques ont été prises en compte.

En application du dernier alinéa du II. de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception. Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.

La consultation est ouverte du 5 novembre au 30 novembre 2020.

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Françoise Hochard

Favorable au P.N.A. L'Apron du Rhône a actuellement, en 2020, le statut d'espèce en danger d'extinction, au niveau France et d'espèce en danger critique d'extinction au niveau mondial : des efforts sérieux de préservation sont donc toujours d'actualité et d'extrême nécessité : <span class="puce">- amélioration de la qualité de l'eau, lutte contre les pollutions diverses. C'est d'ailleurs valable pour toutes les autres espèces qui cohabitent. <span class="puce">- préservation des habitats et des lieux de reproduction. <span class="puce">- arrêt des surpêches dévastatrices ( c'est quand même grave l'aberration de surpêcher une espèce classée en voie d'extinction !!!) <span class="puce">- amélioration des barrages afin qu'ils deviennent franchissables pour les Aprons et libérer ainsi les échanges et la circulation. <span class="puce">- etc. Notre vraie richesse se trouve dans la nature vivante, radieuse et foisonnante au fil de l'eau…

corfa

Il est important de protéger l'Apron et tous les milieux dans les quels il peut prospérer.

MOUGIN Gérard

Plan d’action pour la préservation de l’Apron. Avis favorable. Toutefois, pour protéger l’Apron il faut être plus efficace… Les études c’est bien mais les actions c’est mieux ! Il aura totalement disparu que nous en serons encore à faire des études. Sa quasi disparition n’est due qu’aux actions et influences anthropiques qui ont pollués gravement les cours d’eau. Et pour l’instant rien n’est fait pour améliorer leur qualité. Comme toujours ont tergiverse et on repousse les décisions et les actions ! Dans le Doubs suisse et en aval on se demande s’il en reste à ce jour alors qu’il y a trois ans il était encore observé. Pour info, il y a cinquante ans il était présent sur le pays de Montbéliard cinquante kilomètres en aval… Il faut absolument agir sur la pollution des cours d’eau, seul moyen de conserver l’Apron et, accessoirement, les autre populations piscicoles elles aussi gravement déficitaires et, enfin sur la potabilité de l’eau qui coûte si chère aux collectivités.

Arnold David

Ne laissons pas disparaître ces espèces qui sont la richesse des lieux où nous vivons.

Dominique

La protection et de la préservation de la Nature doit être la priorité.

GNAGNI R.

Bonjour, La France doit continuer son travail dans la conservation à long terme de cette espèce en danger. Je suis totalement favorable à ce second PNA. Cordialement

GASTON

Je suis favorable mais je pense qu'il faut une réelle ambition et surtout enfin encadrer les pratiques de pêche invasives et dévastatrices (pour celles qui le sont).

Guillaume

Tout défenseur de la nature doit être favorable à la protection de ce poisson et par conséquence la protection de toute la faune aquatique. Les ravages des pêcheurs professionnels seraient également à étudier…sur certains secteurs, c est un fléau. Pour l avenir de la pêche de loisir et la protection du milieu, toutes les initiatives comme celle ci seront les bienvenues.

SAIZ

Bonjour, La protection des poissons des cours d'eau passent par la préservation des lieux de reproduction, par l amélioration de la qualité de l'eau, etc. Les mesures sont connues depuis au moins 30 ou 40 ans et elles sont simples sur le papier : limiter l'impact de notre société sur les environnements naturels. Et oui, il convient absolument de ne pas se cacher la vérité : la nature se débrouille bien mieux que l'homme pour la préservation de la diversité des milieux. De TOUS les milieux sans distinction. Des espèces ont disparues et des espèces vont disparaître. Disparition naturel? Ou disparition à cause de nos activités? Il me semble important de ne pas prendre de raccourci pour repondre a cette question. Les détracteurs du silure vont trouver l occasion de l incriminer. Les dernières études pourtant sur l'impact de ce poisson ne vont pas dans ce sens (un résumé des connaissances : https://www.federationpeche.fr/151-le-silure-un-geant-si-encombrant-.htm#:~:text=L'impact de la prédation,mettre ces derniers en danger.&text=Le silure peut consommer 50,en péril le peuplement piscicole.). Donc ATTENTION, ne cherchons pas un coupable pour nous dedouaner d'un mode vie qui ne préserve pas la nature. Protégeons l'Apron et protégeons les poissons. La nature est notre plus grande richesse.

Frugier

Bonjour, je suis évidemment favorable à une étude objective et un plan d'actions concret pour protéger l'apron du Rhône. Pour cela, il me semble essentiel que soit écarté de ce travail de réflexion tout acteur professionnel de la pêche, et qu'il y ait une grande vigilance quant au lobby que quelques uns voudraient exercer. Il ne faudra pas se tromper d'objectif, ni de cible. Les études environnementales devront et les actions devront se poursuivre hors de tous préjugés.

Thomas eric

Bonjour, Je suis pour la protection de l'apron, pour ceci, il faudrait revoir la politique sur la qualité des eaux ainsi que sur la libre circulation des poissons, de plus sur certains secteurs, la pression de pêche par les pêcheurs professionnel est inacceptable de nos jours, en effets les professionnels non aucun respect pour les poissons et posent leurs filets sur des zones de replis ou de reproduction des poissons , la protection de ces zones et l'interdiction de la pêche professionnel peuvent sans aucun doute aider à la préservation de beaucoup d'espèces de poissons dont l'apron.

Laurent OSSWALD

Je suis favorable à un plan d’action national ayant pour but de protéger l’apron du Rhône. Ce plan d’action doit en priorité concerner les facteurs qui impactent le plus cette espèce, particulièrement sensible aux modifications physiques et biochimiques de son milieux. Il est donc primordial de lutter en priorité contre les diverses pollutions qui détruisent les cours d’eau, que ca soit celles liées à l’agriculture ou à l’industrie. Des sanctions exemplaires doivent être prises, il suffit de prendre les divers cas de pollution majeure observés cette année et les peines qui sont allées avec pour vite comprendre que les sanctions actuelles ne font pas peur aux pollueurs… L’autre sujet inévitable concerne les barrages, dont l’impact sur toute la biodiversité est indéniable. Il faut restauré la continuité écologique, car en plus de modifier les débits des cours d’eau, ils participent également à la dégradation des milieux aquatiques en bloquant le flux des sédiments et en produisant du méthane et du CO2 responsables de la modification du milieu et du développement d’algues nocives pour les diverses espèces. Il est clair que l’homme est encore une fois le principal responsable du déclin dramatique de cette espèce, comme de beaucoup d’autres, arrêtons de chercher d’autres coupables pour nous dédouaner comme le silure ou autres prédateurs, surtout que le silure glane n’est pas ou très peu présent dans les zones où vivent les aprons. Il serait bon de redonner une vraie légitimité en France aux zones Natura 2000 et à la directive habitats car de trop nombreux exemples nous montrent qu’elles sont plus là pour se donner bonne conscience qu’autre chose au vu du nombre et de la nature des dérogations impactantes qui sont autorisées chaque année dans ces zones.

Maurs Jean-Charles

Ce poisson dont j'ai découvert l'existence par le biais de cette consultation publique est une espèce de plus sur la liste des espèces en voie d'extinction et il est vital pour la bio diversité de nos cours d'eau de mettre tout œuvre pour tenter de la préserver. D'autan que l'Apron est un bio indicateur donc un révélateur de l'état de nos cours d'eau. Le protéger c'est protéger nos rivières (pollution, pêche commerciale…) Il en va de notre avenir et de celui de nos enfants. L'eau est à la base de la vie sur Terre et la sauvergarde de l'Apron serait un signal positif, un espoir pour l'avenir Cordialement

Association Défense Milieux aquatique

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES donne un avis globalement favorable au Plan d’action pour la préservation de l’Apron du Rhône. Néanmoins L'Apron du Rhône (Zingel asper) est un poisson d'eau douce de la famille des percidés. Il est endémique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse et dans quelques cours d'eau de Franche-Comté : Doubs franco-suisse, Loue. Il aurait récemment disparu de la Lanterne et de la confluence Doubs-Loue. Sa quasi disparition est très largement due aux actions et influences anthropiques qui ont pollué gravement les cours d’eau. Des mesures permettant l’amélioration de la qualité des eaux sont plus qu’envisageable si on veut espérer retrouver une population stable et qui perdure . Il serait également envisageable de durcir les sanctions relative à la pollution de nos milieux sinon tous les effort menés par ce projet Life seront balayés du jour au lendemain . L’Apron du Rhône est aussi soumis a un autre paramètre important de la reconquête des milieux qui ne concerne pas que cette espèce , ce sont les obstacles à la continuité écologique, (barrages , seuil de franchissement) bête noire des espèces migratrices également. Des efforts doivent être mis en place quant aux obstacles à la continuité écologique , le manque de passe à poissons adaptée aux espèces qui les franchissent doit être également une priorité . Ensuite nous nous devons d’intervenir quand au ciblage du silure dans je cite « Certaines espèces par leur comportement, leur mode de vie ou potentiellement la transmission de maladies, sont susceptibles d’impacter significativement les populations d’aprons. Parmi elles, sont citées le gobie à tâches noires qui suscite le plus d'inquiétude, le silure, ou encore l'écrevisse signal » . Le simple fait de qualifier le silure glane « d’espèce invasive » à la page 8 est une grossière erreur : aujourd'hui le silure glane silurus glanis n’est pas classé comme une « espèce de poisson susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques », à la différence de la perche-soleil et du poisson-chat Ameiurus melas avec lequel il ne doit pas être confondu ( Article R432-5 du code de l'environnement). Par exemple, en Bretagne, le silure n'occasionne pas de dysfonctionnements au sein de l'écosystème car les autres espèces, notamment le brochet, ont assez de ressources en espèces fourrage. De plus, les habitats de l’Apron du Rhône se situent plutôt dans des zones à proximité de la 1ère catégorie , La température optimale de l’eau pour les poissons de première catégorie se situe à 13°. Or le Silure glane n’évolue pas dans des zones où la température de l’eau est aussi fraîche, son métabolisme ne lui permettant pas. Si le silure parvient a atteindre ces zones , c’est qu'elles se sont réchauffées avec l'actuel changement climatique. Le silure apparaît trop souvent comme le bouc-émissaire idéal pour ignorer des problématiques qui risqueraient de nuire à l’économie de quelques-uns . Il existe pas moins de 17 aires NATURA 2000 dédiées en particulier à la protection de l'Apron du Rhône. Nous estimons que le principe de l'aire NATURA 2000 est malheureusement plus efficace pour produire du papier et des rapports que de réels progrès pour les espèces théoriquement protégées. La directive Habitats est malheureusement victime d'une transposition française très médiocre où les activités impactantes ne sont évaluées en pratique que lorsqu'elles figurent sur des listes « positives » énoncées par le III et le IV de l'article L414-4 du code de l'environnement. Ceci aboutit trop souvent à des autorisations qui n'auraient jamais du être accordées. Il nous semble que le Plan National d'Action pour l'Apron devrait aussi agir pour améliorer le taux d'application de cette fameuse directive, notamment en exigeant l'application du VI de cet article qui énonce que des activités litigieuses ne peuvent être autorisées « s'il en résulte que leur réalisation porterait atteinte aux objectifs de conservation d'un site Natura 2000. » Cette petite phrase est une piste juridique devrait aider l'Apron du Rhône. Cette remarque rejoint directement la critique du CNPN concernant les actions 7A et 9. Nous espérons donc que tous ces paramètre seront pris en compte pour la sauvegarde de cette espèce sensible et que les mesures annoncées permettront de regagner sa répartition d’antan .

Melvyn

Bonjour, Favorable bien évidemment a la protection de l'apron. Malheureusement les consultations publiques sont pas assez relayé pour que notre parole soit entendu. Nous ne sommes pas pêcheurs pro nous n'avons pas cette chance au niveau parole. Nous sommes des pêcheurs de loisirs passionnés qui depuis des années constatons la raréfaction de toute les espèces. Le brochet est classé comme espèces en voie de disparition allons nous attendre d'arriver a un seuil critique pour "faire" quelque chose. Aujourd'hui bâtons nous pour nos cours d'eau en France. La pêche sportive et loisirs peut avoir un bel avenir enfin je l'espère

Sebastien

Bien sûr pour la protection de l’espèce. Je suis un simple pêcheur avec des réflexions très simples. Les études c’est bien les actions mieux. Pourquoi ne pas interdire simplement la pêche professionnelle dans les eaux intérieures. Notre fleuves n’a pas besoin de ça et à qui profitent cette pêche professionnelle? La pêche professionnelle au filet ne sélectionne pas les poissons et à ma connaissance presque ou pas de contrôle sur cette pêche. On parlent tous d’écologie de protection des espèces de continuités écologiques mais on autorise la pêche professionnelle au filet dans les fleuves. <br class="manualbr" /> _

Alexandre LIVET

Il est certain que la protection d'une espèce patrimoniale est importante, les travaux antérieurs semblent être très sérieux, avec l'identification de clusters définissant plusieurs populations distinctes… Il serait intéressant de savoir à quelle échelle de temps s'est faite cette distinction (il me semble que les outils existent actuellement) pour savoir si c'est à échelle humaine ou pas. En effet, si c'était à échelle humaine, lié à des perturbation anthropiques, ces clusters n'en seraient pas vraiment et ça pourrait modifier la réflexion pour savoir à quelle échelle géographique il faut intervenir et, peut-être considérer des groupes de clusters comme une seule population. Je m'inquiète aussi du fait que dans pas mal d'études, le désir de faire classer le silure nuisible soit de plus en plus pressant, avec un rapprochement de chercheurs soucieux de trouver des financements, et des pêcheurs professionnels soucieux de prélever toujours plus alors que l'état ecologique de nos cours d'eau se dégrade, ceux-ci parfois débouchent sur des conclusions plus qu'approximatives dans des rapports avec des résultats qui ne sont jamais valorisés dans des revues scientifiques, évitant ainsi tout jugement scientifique par un comité de relecture. Ce doute est d'autant plus présent quand un autre prédateur a vu sa population exploser ces dernières années, sans être mentionné nulle part : le Phalacrocorax carbo sinensis, le Grand cormoran. Je le conçois, beaucoup de groupement idéo-écologistes pourraient s'en offusquer, mais on doit ici se baser sur des des faits et il est également en droit de s'interroger sur l'impact que pourrait avoir une telle espèce qui sur certaines rivières peu éloignées a vu certaines espèces de poissons réduites de 90% (la Reuss en Suisse par exemple, Erich Staud, 2000, Fishnetz-info n°5, p31-33). Ensuite, il y a le cout. On nous demande de se prononcer sur un projet non chiffré, ou du moins dont le chiffrage n'est pas présenté. J'admet que le cout à notre échelle de petits salariés sera forcément (nécessairement) énorme, mais ça reste un élément non négligeable. Ainsi, je suppose que les financements on été déjà obtenus, si on en est à cette étape, ou du moins en partie, certains peuvent être européens, nationaux, privés?

Careme Philippe

Comme mon titre l'indique, l'homme est le plus grand prédateur de la nature, il veux réguler, il bouleverse tout et les pollutions diverses ont bien donné la main à ce dérèglement général. Nous vivons un moment historique avec ce virus Covid et nous vivrons un scandale sanitaire grâce au Rhône avec une pollution invisible de l'eau qui se retrouve dans les rizières, les cultures fruitières, les vignes, les cultures céréalières, les abreuvoir de chevaux, bovins et je passe les sandres et silures qui se retrouvent dans les assiettes. Pauvre humain que nous sommes.

Carême Philippe

Comme mon titre l'indique, l'homme est le plus grand prédateur de la nature, il veux réguler, il bouleverse tout et les pollutions diverses ont bien donné la main à ce dérèglement général. Nous vivons un moment historique avec ce virus Covid et nous vivrons un scandale sanitaire grâce au Rhône avec une pollution invisible de l'eau qui se retrouve dans les rizières, les cultures fruitières, les vignes, les cultures céréalières, les abreuvoir de chevaux, bovins et je passe les sandres et silures qui se retrouvent dans les assiettes. Pauvre humain que nous sommes.

Bouillot Patrick

Comment voulez vous protéger un poisson parmi d'autres ?? Des dizaines de kms de filets sur les lieux d’extension de ce poisson, et vous allez me faire croire que ce milieu de la pêche professionnelle va respecter un poisson, ???? Alors commençons déjà par permettre à toutes les espèces de poissons de se développer, commençons déjà à éviter les pollutions, le fleuve est en train de se vider de ses habitants à cause de l'argent qu'il génère pour une toute petite fraction de personnes avec l'aval de nos instances. Faites cesser ce pillage, après, nous pourrons investir dans la protection de ce poisson.

Florent Noël

Il est impératif de protéger cette espèce et son habitat. Ne jetez pas la faute sur les autres poissons. Le responsable de ce déclin est l'Homme.

Chatron

A l’heure du dérèglement climatique, de la pollution généralisée de nos terres et cours d’eau, l’apron du Rhône doit être protégé.

Fontbonnat Nicolas

Pour le retour de l’apron via la Durance, il serait intéressant d’interdire la pêche professionnelle sur le lot 11 de Durance, juste avant la confluence avec le Rhône. En effet celle ci fait de véritable carnages sur ce secteur géographique, les DDT codncernées ferment les yeux sur les alertes lancées par la pêche de loisir. Depuis peu, elles y limitent même les libertés de la pêche de loisir au profit des professionnels.

Bouchard

Pillage des rivière par les pro 'pollution' braconnage roumain ect pollution ect… Faux pas s étonné si des espèces sont en voie de disparition et surtout arrêter de prendre le silure comme bouquemiser trop facile à bonne entendeur. Il est grand temps de faire évoluer les choses vers la protection de toute les poissons y conprie le silure qui a sa place dans les rivière. Merci pour les futurs actions ou pas.

Thomas eric

Bonjour, Je suis pour la protection de l'apron, pour ceci, il faudrait revoir la politique sur la qualité des eaux ainsi que sur la libre circulation des poissons, de plus sur certains secteurs, la pression de pêche par les pêcheurs professionnel est inacceptable de nos jours, en effets les professionnels non aucun respect pour les poissons et posent leurs filets sur des zones de replis ou de reproduction des poissons , la protection de ces zones et l'interdiction de la pêche professionnel peuvent sans aucun doute aider à la préservation de beaucoup d'espèces de poissons dont l'apron.

Da Charly

Un programme tout à fait louable ayant pour but la sauvegarde de cette espece parapluie que je plebicite. En revanche avant de s'interroger sur l'impact supposé de prédation d'autres espèces ouvrant la porte à des campagnes de types expérimentales lucratives pour certains lobbyes commerciaux. Pourquoi ne pas s'interroger sur l'expansion de la pêche professionnelle notamment sur le lot 11 de la durance ou bien encore sur le braconnage, les rejets et pollutions d'infracstructures diverses qui détruisent les reproductions chaque années.. mettre en cause le silure, le sandre ou d'autres espèces dans la raréfaction est tellement plus facile que de travailler sur les vrais raisons du déclin de certaines espèces.

Da Charly

Un programme tout à fait louable ayant pour but la sauvegarde de cette espece parapluie que je plebicite. En revanche avant de s'interroger sur l'impact supposé de prédation d'autres espèces ouvrant la porte à des campagnes de types expérimentales lucratives pour certains lobbyes commerciaux. Pourquoi ne pas s'interroger sur l'expansion de la pêche professionnelle notamment sur le lot 11 de la durance ou bien encore sur le braconnage, les rejets et pollutions d'infracstructures diverses qui détruisent les reproductions chaque années.. mettre en cause le silure, le sandre ou d'autres espèces dans la raréfaction est tellement plus facile que de travailler sur les vrais raisons du déclin de certaines espèces.

Gérard Scipion

Plan d’action pour la préservation de l’Apron. Avis favorable. Toutefois, pour protéger l’Apron il faut être plus efficace… Les études c’est bien mais les actions c’est mieux ! Il aura totalement disparu que nous en serons encore à faire des études. Sa quasi disparition n’est due qu’aux actions et influences anthropiques qui ont pollués gravement les cours d’eau. Et pour l’instant rien n’est fait pour améliorer leur qualité. Comme toujours ont tergiverse et on repousse les décisions et les actions ! Dans le Doubs suisse et en aval on se demande s’il en reste à ce jour alors qu’il y a trois ans il était encore observé. Pour info, il y a cinquante ans il était présent sur le pays de Montbéliard quarante kilomètres en aval… Il faut absolument agir sur la pollution des cours d’eau, seul moyen de conserver l’Apron et, accessoirement, les autre populations piscicoles elles aussi gravement déficitaires et, enfin sur la potabilité de l’eau qui coûte si chère aux collectivités.

Gilles QUEROLLE, le 08/11/2020

Bonsoir, ce sympathique poisson bio indicateur de la qualité des eaux mérite toute notre attention et doit en effet être protégé. Commençons donc par s'occuper de la qualité des eaux ainsi que sa libre circulation dans les cours d'eaux qu'il fréquente. En fait les seuls facteurs de disparition de cette espèce, sont des facteurs humains : Pollution et modification de son habitat. Je vois déjà certains incriminer le silure, alors que ce dernier n'a absolument rien à voir dans la raréfaction de l'apron du Rhône, d'ailleurs pourquoi le silure perdrait son temps à consommer un poisson rare qui atteint seulement 30 centimètres au grand maximum, alors que les eaux regorgent de blancs bien plus appétissant ?

Tristan MOREL

Pour le retour de l’apron via la Durance, il serait intéressant d’interdire la pêche professionnelle sur le lot 11 de Durance, juste avant la confluence avec le Rhône. En effet celle ci fait de véritable carnages sur ce secteur géographique, les DDT concernées ferment les yeux sur les alertes lancées par la pêche de loisir. Depuis peu, elles y limitent même les libertés de la pêche de loisir au profit des professionnels. Ce lot 11 est connu pour ses populations de toutes les espèces, sandres, silures, carpes, poissons blancs, remontées de poissons migrateurs, et toutes ces espèces viennent s’y reproduire. Mais depuis deux ans et la remise en place de la pêche professionnelle, tous les pêcheurs de loisir ont constaté que toutes ces populations avait diminué.

rousseau

Bonjour mesdames et messieurs Je suis un particulier, sans connaissance particulière. Cependant le programme "Apron" doit ressembler à beaucoup de programmes destinés à améliorer les milieux aquatiques ; mes réflexions sont donc très générales En premier je pointe la durée des travaux : bien que le point de départ ne soit pas indiqué (Life Apron I a permis d’acquérir les bases de connaissance pour définir une stratégie) puis Life apron II qui a eu pour tâche la mise en œuvre de cette stratégie avec notamment la recherche des populations d’apron (on ne les avait donc pas recherchés en phase I ?)Entre 2010 et 2017 le linéaire de présence s'est toutefois accru de 110 km soit 50% mais rien n'indique par quels actes et à quel coût ce résultat a été acquis On lance un nouveau plan pour 10 ans et votre présentation n'indique aucun coût estimatif, alors même que des travaux sont proposés et chiffrés. La structure porteuse a forcément un coût. Pour le citoyen quel que soit sa motivation, ce constat est désarmant : comment lancer une action sans budget prévisionnel ? Enfin, j'observe (avec regret) que le sujet de cette consultation ne suscite que peu de réactions (en adhérant aux contributions existantes) voilà donc un manque de notoriété ou d'intérêt. Une question concrète : le piétinement par des randonneurs serait source de perturbation dégradation de l'habitat de l'apron : je ne sais pas si ce piétinement a lieu sur berge ou dans l'eau (gravière par ex) et si une action de détournement est envisagée Je vous encourage pour l'action visée, dans l'intérêt du milieu aquatique, mais vous savez mieux que moi que le temps est compté et que l'argent est rare merci

Collanges Michel

Il faudrait peut être vois à réguler les prédateurs en particulier le silure

Collanges Michel

Il faudrait peut être vois à réguler les prédateurs en particulier le silure

GG 09

Favorable. Cependant dans les principales menaces vous avez "oublié" le cormoran. Tant qu'un plan plus efficace de régulation de ce redoutable prédateur ne sera pas mis en place tout vos effort resteront vains.

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