Consultation du public sur le projet de stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI)
Contexte et objectifs
Suite à l’Accord de Paris, le gouvernement français s’est engagé dans l’axe 15 du Plan climati à publier « une stratégie nationale pour mettre fin à l’importation de produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation – y compris le changement d’affectation des sols indirect – ".
L’élaboration de cette stratégie est concomitante avec la présidence par la France des déclarations d’Amsterdam au premier semestre 2018. Signées par six États membres de l’Union européenne et la Norvège, ces déclarations ont pour objectifs d’éliminer la déforestation des chaînes d’approvisionnement de matières premières agricoles et de soutenir l’approvisionnement en huile de palme durable à l’horizon 2020. Ainsi les travaux menés dans le cadre de ces deux processus se sont nourris mutuellement et la SNDI permettra de répondre aux engagements pris dans le cadre des déclarations d’Amsterdam.
Plus globalement la SNDI a pour objectif d’identifier des leviers et de mettre en œuvre une combinaison d’actions destinées à engager un processus de transformation majeur en matière de lutte contre la déforestation.
Au travers cette stratégie nationale, le gouvernement français vise aussi à encourager les dynamiques européenne et internationale pour lutter contre la déforestation importée. L’Union européenne pourrait notamment jouer un rôle moteur en la matière en publiant un plan d’action européen sur le sujet.
Enjeux
Les données sur la déforestation inquiètent depuis des décennies. Selon la FAO la superficie forestières mondiale a été réduite de 129 millions d’hectares sur la période 1990-2015. La production agricole et l’élevage constituent la première cause de déforestation à l’échelle mondiale et un tiers de cette production est destinée à l’export. L’étude de 2013 de la Commission européenne sur l’impact de la consommation européenne sur la déforestation montre que les pays européens sont responsables de plus du tiers de la déforestation liée au commerce international de produits agricoles. Cette responsabilité importante justifie de prendre des mesures pour réduire l’impact de l’Union européenne (dont la France) sur les forêts tropicales.
La stratégie française va de pair avec une mobilisation accrue des acteurs privés et des organisations internationales. Elle vise à promouvoir une gestion durable des forêts et à réduire les impacts environnementaux et sociaux qui sont liés aux importations de matières premières donnant lieu à la déforestation dans le cadre d’un dialogue constructif et partenarial avec tous les pays producteurs.
Élaboration de la stratégie
Le processus d’élaboration de la SNDI est coordonné par l’Ambassadeur délégué à l’environnement, Xavier Sticker et piloté par plusieurs ministères : le Ministère de la transition écologique et solidaire, le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, le Ministère de l’économie et des finances et le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Les actions formulées dans la stratégie ont été nourries par les recommandations portées par trois groupes de travail issus du Groupe national sur les forêts tropicales (GNFT). Ces recommandations ont été présentées aux membres du GNFT le 16 février 2018 qui ont ensuite pu y apporter des commentaires et faire des propositions complémentaires qui ont également nourri les propositions formulées dans la stratégie.
Le projet de stratégie sera présenté aux membres du Conseil national pour la transition écologique le 12 juillet 2018.
Contenu de la stratégie
Le document fixe 16 objectifs et 26 mesures réparties en cinq grandes orientations :
- Orientation 1 : développer, partager et valoriser les connaissances.
- Orientation 2 : développer les actions de lutte contre la déforestation importée dans le cadre de coopérations internationales.
- Orientation 3 : faire de nos politiques publiques un levier pour favoriser une demande française de produits durables.
- Orientation 4 : favoriser et coordonner l’engagement des acteurs.
- Orientation 5 : garantir l’atteinte des objectifs de la SNDI.
Commentaires
"La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert."
Chef Indien, le "sauvage" qui l’est bien moins que notre pauvre peuple français…
Pourquoi continuons nous a assassiner notre terre nourricière en toute connaissance de cause? Pour l’argent, le profit, le pouvoir, tout ce qui mène les dirigeants de ce monde et les rend aveugles et sourds à toutes les évidences.
Pour nos enfants, nos petits enfants no futur tant que nos voix ne seront pas assez fortes pour atteindre les "grands" de ce monde, alors crions en choeur encore et encore
Faites comme moi , je refuse depuis longtemps d’acheter un produit qui contient de l’huile de palme.
La France doit en finir avec son soutien absurde aux agrocarburants ! Elle ne doit plus subventionner de manière directe ou indirecte les agrocarburants sur son territoire et aller progressivement vers leur interdiction pure et simple ! Cet objectif doit être inscrit clairement dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.
France doit cesser d’alimenter le marché artificiel des agrocarburants : elle doit inscrire dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée une interdiction des plans d’approvisionnement des raffineries françaises qui incluraient des matières premières alimentaires ou naturelles, comme la raffinerie géante de Total à la Mède.
Pour contrer les effets dévastateurs de notre modèle d’élevage sur les forêts, la SNDI doit permettre une réduction des importations de protéines végétales destinées à l’alimentation animale et se donner un objectif de promotion de campagnes de sensibilisation sur la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers.
Stop à la destruction des forêts pour la culture des palmiers à huile, les agro-carburants, le bois exotique, l’élevage et l’exploitation minière.<br class="manualbr" />Les forêts sont indispensables à la vie et à la lutte contre le changement climatique.
Quelle planète allons nous laisser à nos enfants??… C’est un peu de notre humanité que nous sommes entrain de tuer à chaque arbres coupés.
Pour limiter notre consommation à une planète par an , commençons par ne déforester que dans notre pays : cela deviendra tout de suite plus concret. Et comme il est prévu de ne plus accroître notre emprise au sol ….
halte à la déforestation ! non aux agro carburants !
Les forets sont le poumon vivant de notre Terre, et les personnes vivant dans les pays exportateurs des protéines végétales pour nos animaux ont autant besoin de préserver les leurs que nous les nôtres. Nous devons apprendre à nous passer de ces importations en cultivant chez nous les protéines végétales (lupin ?) dont nous avons besoin, et aussi de respecter les animaux en faisant un élevage extensif, leur donnant une bonne vie, payer plus cher pour la viande et les produits laitiers et d’avoir une tendance à en consommer moins.
Les grands industriels n ’ont ils pas d’enfants, petits enfants?pour poursuivre la destruction de la planète. Quand pourrons nous porter plainte et juger ceux qui détruisent la planète? de crime contre l’humanité comme les criminels de guerre.
Non la forêt n’est pas une marchandise et on ne doit pas la gérer comme un stock, c’est un organisme vivant qu’on doit laisser vivre. Bon comme votre niveau de conscience est encore trop bas pour comprendre, essayez AU MINIMUM de suivre les exigences suivantes :
La France doit en finir avec son soutien absurde aux agrocarburants ! Elle ne doit plus subventionner de manière directe ou indirecte les agrocarburants sur son territoire et aller progressivement vers leur interdiction pure et simple ! Cet objectif doit être inscrit clairement dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.
La France doit cesser d’alimenter le marché artificiel des agrocarburants : elle doit inscrire dans la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée une interdiction des plans d’approvisionnement des raffineries françaises qui incluraient des matières premières alimentaires ou naturelles, comme la raffinerie géante de Total à la Mède.
Pour contrer les effets dévastateurs de notre modèle d’élevage sur les forêts, la SNDI doit permettre une réduction des importations de protéines végétales destinées à l’alimentation animale et se donner un objectif de promotion de campagnes de sensibilisation sur la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers.
je suis contre tout exploitation de l huile de palme en bio carburant
Lutter contre la déforestation importée devrait être une cause nationale. Les forêts sont une source infinie de biodiversité dont on ignore encore la majeure partie. Reconnues comme "le poumon de la planète", elle abrite une flore et une faune, une richesse environnementale et biologique qu’il est nécessaire de respecter car s’y trouve les médicaments, les nourritures de demain. Détruire les forêt pour le profit immédiat de quelques personnes est non seulement une faute mais un crime. Nous savons fabriquer des produits durables, nous savons que les agro-carburants sont aussi nocifs pour la santé et l’environnement que tous les autres carburants, nous savons que des populations vivent de ces forêts en cours de destruction en les acculturant, les délocalisant, violant leurs droits fondamentaux. Il est temps d’élaborer et de mettre en oeuvre une véritable stratégie qui préserverait l’environnement en respectant notre santé. Nous n’avons qu’une Terre, elle n’appartient à personne, respectons-la.
Il est nécessaire de prendre des mesures pour cesser l’importation d’huile de palme, soja et autres cultures issues de la déforestation.
c’est incroyable qu’aujourd’hui encore ce ne soit pas une évidence ! la planète est en train de se mourir (et nous avec) et on continue à l’abîmer… Arrêtons la déforestation, les agrocarburants, changeons nos modes de vie, donnons à chacun la possibilité d’être autonome et de vivre décemment dans son pays. Arrêtons ce cercle vicieux de la destruction, respectons la planète et les êtres qui la composent
Halte à la déforestation, ne plus importer du soja et de l’huile de palme et autres denrées dont la culture détruit les forêts
Il ne faut pas permettre que la foret tout comme les cultures de régions entières soient détruites pour mettre du carburant dans nos voitures !!!!!
la France doit s’engager pour lutter contre dans la déforestation partout dans le monde . la France doit s’engager pour les énergies renouvelables et arrêter l’autoe*risation des agrocarburants .
Aujourd’hui, la production d’huile de palme fait beaucoup de mal à l’environnement, entre déforestation/menace contre la biodiversité (notamment en ce qui concerne les orangs-outans) et empreinte carbone élevée (l’huile de palme est massivement produite en Indonésie, donc à l’autre bout de la planète).
Si les biocarburants peuvent poser question sur le plan de la sécurité alimentaire, ils sont plus écologiques que les énergies fossiles car ce carbone envoyé dans l’atmosphère est produit en stockant du carbone capté par les plantes dans ce même atmosphère (c’est donc un cycle, contrairement au pétrole, dont les stocks enfouis depuis des milliers d’année n’ont pas vocation à se renouveler). En revanche, si ces énergies renouvelables ont besoin de beaucoup d’énergies fossiles pour être transportées, ça n’a absolument aucun intérêt sur le plan environnementale.
Par ailleurs, autoriser Total à utiliser le l’huile de palme comme agrocarburant, c’est trahir nos agriculteurs français, dont la situation est souvent bien difficile. Ayant un père agriculteur et engagé au niveau syndical, je sais bien de quoi je parle.
Personnellement, je lis toujours les composants des produits que j’achète pour ne jamais consommer un article qui contient de l’huile de palme. Je fais aussi attention à acheter des articles dont la production respecte l’environnement et les agriculteurs.
Alors que la France a accueilli la COP21, alors qu’elle s’est engagée à lutter concrètement contre le réchauffement climatique, ce qui est une priorité à l’échelle mondiale, je ne comprends pas l’attitude de nos dirigeants sur ce point. Au second tour des élections présidentielles, j’ai voté sans aucune hésitation pour monsieur Macron car j’estimais que c’était la meilleure des deux options qui nous étaient proposées. Au nom de la protection de l’environnement, au nom de nos chers agriculteurs français, je lui demande d’interdire à Total d’utiliser ce type d’énergie.
Soyez plus ambitieux dans votre démarche