Chasses traditionnelles et détermination des quotas de prélèvements pour la campagne 2018-2019 dans le département des Ardennes
Sur la base de l’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive "oiseaux", qui prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, deux arrêtés ministériels du 17 août 1989 fixent les conditions particulières d’exercice de ces chasses dans les Ardennes.
L’objet des présents arrêtés soumis à la consultation du public est de définir les quotas de prélèvement autorisés pour chaque saison.
Dès réception de ces arrêtés ministériels et avant la date d’ouverture de ces chasses traditionnelles, le préfet délivre les arrêtés d’autorisation individuelles.
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Commentaires
Nous devons TOUS prendre conscience de l’urgence de la préservation de toute la population d’oiseaux. Les pauvres ont du mal a survivre a tous les dangers créés par les humains. Circulation, pesticides, désertification, assèchements …..
J’aimerai que mes petits enfants connaissent les oiseaux.
Et ce n’est pas gagné, si ne nous y mettons pas tous. Politique en premier. Merci pour votre écoute.
NON à ce massacre mais j’ai honte franchement !!
Je suis contre ces chasses barbares et non sélectives. 80% des insectes et des passereaux ont disparu en Europe ces 20 dernières années, les alouettes ont déserté les zones de grandes cultures du nord et de la région parisienne. Il faut cesser d’augmenter les quotats et même interdire ces chasses d’un autre temps.
Stop aux chasses "traditionnelles" qui tuent de manière ignoble n’importe quel oiseau, qu’il soit protégé ou non. Il serait grand temps d’ouvrir les yeux et de supprimer la chasse, on sait qu’on est au bord de la catastrophe écologique et l’on continue de détruire la biodiversité ! STOP c’est l’avenir de l’homme qui est en jeu et le fric ne profitera plus à personne quand on sera mort…
Je m’oppose à ce projet avec la plus grande indignation face au comportement parfaitement incohérent de monsieur Hulot. Vouloir soit disant protéger la biodiversité et autoriser la chasse de 500 mille Alouette des champs..Une espèce fragilisée et en déclin.. C’est absolument scandaleux et ignoble.
non à la destruction de notre nature qui ne pourra que nous conduire à la perdition de l’homme. veuillez arrêter tous ces massacres et laissez la nature faire sa loi.
Les "traditions" barbares d’un autre âge n’ont plus leur place dans un monde qui a changé, tant dans les représentations sociales, qu’en termes de fragilité de la biodiversité, et particulièrement des oiseaux.
Il n’y a aucune justification de quelque ordre que ce soit à piéger un oiseau (rare ou non, protégé ou non, la glu ne fait pas la différence),, et la satisfaction individuelle d’un chasseur ayant ainsi condamné à mort un oiseau pour son plaisir (?) personnel n’a pas à être tolérée, et encore moins encouragée par l’Etat, qui doit au contraire protéger les espèces sauvages si menacées dans le monde actuel.
Méthode de chasse cruelle et non sélective, de pure distraction, mettant en péril des espèces déjà menacées, nuisible pour la biodiversité et dont l’Homme n’a pas besoin pour sa survie.
Parce que 30% des oiseaux ont disparu,ces pratiques devraient être interdites pendant 30 ans .
La tenderie aux vanneaux
En France, pays qui abrite environ 70% des hivernants d’Europe, la tendance des populations nicheuses (-33% sur 1989-2015) et hivernantes (-48% sur 2000-2017) est alarmante. 2 050 oiseaux de ces espèces pourront être prélevés à l’aide du piégeage au filet (tenderie aux vanneaux)pour la saison 2018-2019 selon l’arrêté projeté.
La tenderie au brancher
Rien ne garantit que d’autres espèces non ciblées ne se retrouvent pas également prises au piège et la nature même du piège empêche tout relâcher d’une espèce non ciblée et potentiellement protégée, puisque la technique consiste à étrangler l’oiseau. La tenderie au brancher est donc non sélective. En cela elle est contraire au droit européen et l’Etat le sait parfaitement puisque l’arrêté ministériel du 17 août 1989 encadrant ce mode de chasse prévoit que « Tout gibier autre que les grives et merles pris accidentellement dans une tenderie est déclaré dans les vingt-quatre heures » – et non pas « relâché » – à l’ONF ou à la fédération des chasseurs ». L’année dernière, les chasseurs prétendent avoir capturé 5 711 oiseaux. Pourquoi donc autoriser le piégeage de 20 000 grives ou merles noirs pour la saison 2018-2019 ainsi que le prévoit l’arrêté en consultation ?
la protection de la biodiversité est soi disant au menu mais on peut voir que ce sont plutôt toutes les espèces qui y finissent stop à toutes ces pratiques
Votre message n’a pas pu être enregistré en raison d’un problème technique ? kesaco ???
Bonjour,
Il y a de moins en moins d’oiseaux en Europe. En continuant d’autoriser la chasse, vous mettez un éco-système en péril, pas demain mais dans les 15/20 prochaines années.
Vous êtes sensé faire que les animaux perdures dans le temps mais les tuer.
Honteux et cruel ! J’espérais mieux de l’animateur et producteur d’Ushuaia NATURE !
Le temps de la cruauté envers les animaux est révolu.
Il faut mettre fin aux méthodes de piégeage des animaux qui apeurent ou font souffrir.
Un mort respectueuse est une mort rapide et sans souffrance.
A l’heure où l’on nous alarme sur la baisse du nombre d’oiseaux année après année, il est grand temps de prendre conscience que les intérêts politiques ne doivent pas passer AVANT notre biodiversité qui s’étiole chaque jour un peu plus.
Cette pratique de chasse non selective doit tout simplement disparaitre . Il est temps que nos chasseurs si aimants de la Nature cessent cette pratique . Le bon sens ne doit pas autoriser les pièges non selectifs et ce pour tous types de chasses traditionnelles ou non . Donc non à ces prélèvements !
Cordialement .
Ces chasses sont dites « traditionnelles » car elles dérogent aux directives européennes. Elles datent d’une période où les populations rurales avaient besoin de se nourrir de protéines animales à bon compte. Ce n’est plus justifié aujourd’hui. D’autant que le piégeage est difficilement contrôlable, et les pratiques cruelles :
Difficilement contrôlable : lorsque la police de la nature arrive sur place, si jamais elle arrive, il est souvent trop tard. Et quand bien même, lorsqu’un pinson ou un chardonneret est pris et que le garde arrive, le piégeur a beau jeu de dire qu’il allait le relâcher.
Cruel : lors des opérations de contrôle qu’elles conduisent elles-mêmes, les associations ont souvent trouvé des oiseaux blessés voire même morts dans les pièges. Au stress s’ajoutent les heurts physiques du grillage, la souffrance des oiseaux collés par les pattes, par les plumes des ailes, par la queue ou par le corps, et lorsqu’ils sont décollés, aux stress des manipulations, à la violence des collets…
C’est une honte que le Ministère de la transition écologique et solidaire autorise encore cette barbarie.
Doit-on tout autoriser sous couvert de traditions, en 2018 là où, on le sait et on l’a rabâché sans cesse, la petite faune ailée est plus que jamais en déclin?
Ne peut-on pas remettre à plus tard, en laissant le temps aux populations de se reconstituer?
Un peu de bon sens mesdames et messieurs, de qui se moque-t-on encore?
A notre époque où les façons culturales font disparaître les conditions de vie des constituants de la biodiversité, il serait peut être bien de ne pas contribuer à leur raréfaction, voire à leur disparition par des pratiques d’un autre temps. Personne de nos jours n’a besoin de chasser des petits oiseaux pour se nourrir ! Reste le plaisir de tuer, très malsain et contestable.